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Non au "pass nazitaire", non à l'injection d'immuno-toxiques aux enfants !

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#1
Fraudes d'ordre sanitaire / Vaccin Covid : Les terribles a...
Dernier message par Ouebmestre - 19 Juillet, 2024, 18:28:48
Vaccin Covid : Les terribles aveux de l'ancien chef du CDC aux États-Unis



par Charles Sannat

Robert Ray Redfield Jr. (né le 10 juillet 1951) est un virologue américain qui a été directeur des Centres américains pour le Contrôle et la Prévention des Maladies et administrateur de l'Agence pour le registre des substances toxiques et des maladies de 2018 à 2021.

Il a été au cœur de la machine d'État de réponse au Covid aux États-Unis. C'est pour cela qu'il était auditionné par le Sénat dans le cadre d'une commission d'enquête lors de laquelle il a dit la vérité.

Je vous renvoie à tous les articles que j'ai pu écrire sur la vaccination qui ne fonctionnait pas, sur les risques pour les jeunes et sur la politique hallucinante autour de la quasi-obligation vaccinale qui a été imposée aux Français sur un vaccin sur lequel nous n'avions aucun recul médical.

J'ai reçu des mails de menaces et d'insultes m'expliquant que je n'étais pas médecin. Je ne suis pas médecin, mais je suis analyste et donc je sais analyser les données. Il y avait un faisceau concordant permettant de douter très sérieusement du rapport bénéfice/risque.

Nous avons maintenant la certitude qu'on nous a menti. Manipulés. Injectés de force.

Retenez ce qu'il s'est passé.

N'ayez aucune naïveté.

Pour votre bien, partez du principe que l'on ne veut pas... votre bien. Et c'est aussi vrai en économie et en fiscalité !

Je vous invite donc à écouter avec une immense attention ce que dit l'ancien chef du CDC pendant le Covid.

Oui les effets secondaires ont été cachés.

Oui ils sont graves.

Oui la Spike est toxique.

Oui l'ARN messager se diffuse dans tous les organes et dans tout le corps.

Oui, cela induit des réponses violentes et graves du corps.

Oui ils savaient.

Dès 2021 au printemps. Ils savaient.

Non, jamais ces vaccins n'auraient dû être «obligatoires» et cela a été pour le docteur Redfield la plus grande erreur.

Diffusez !

Faites passez !

X : https://x.com/SenRonJohnson/status/1811580936137380111

Faites-vous confiance.

Restez libre.

Ne confiez jamais vos vies aux autres et restez capitaine et maître de votre navire personnel.

Doutez.

Toujours.

Résistez.

N'abandonnez jamais.

Ne renoncez jamais.

Et enfin, n'oubliez jamais ce qui a été fait.

source : Insolentiae

https://reseauinternational.net/vaccin-covid-les-terribles-aveux-de-lancien-chef-du-cdc-aux-etats-unis/
#2
Fraudes d'ordre sanitaire / Les fabricants du Pfizer ARNm ...
Dernier message par Ouebmestre - 19 Juillet, 2024, 18:27:19
Les fabricants du Pfizer ARNm attendent des ventes miraculeuses l'hiver prochain... Ils attendent quoi ?



par Robert Kogon

La société allemande d'ARNm BioNTech, propriétaire et fabricant légal de ce que l'on appelle communément le vaccin «Pfizer» contre la COVID-19, traverse une période difficile. Pas si difficile que ça, puisque BioNTech a dégagé près de 30 milliards d'euros de bénéfices sur les ventes du produit en 2021 et 2022 et dispose toujours de 18 milliards d'euros de liquidités ou d'équivalents de liquidités.

Quoi qu'il en soit, sans aucun autre produit autorisé et avec le marché des vaccins contre le Covid-19 qui s'est évidemment effondré, BioNTech a recommencé à perdre de l'argent. C'est d'ailleurs ce qu'elle a toujours fait depuis sa création en 2008 jusqu'en 2021. Comme le rapporte un article récent du quotidien allemand Der Tagesspiegel, l'entreprise a enregistré 300 millions d'euros de pertes au premier trimestre 2024 pour un chiffre d'affaires de 187,6 millions d'euros.

Mais l'entreprise semble confiante quant à l'arrivée de bons moments – en tout cas pour elle – puisque, selon ses projections, elle devrait réaliser un chiffre d'affaires total environ 15 fois supérieur à celui de l'année 2024, soit entre 2,5 et 3,1 milliards d'euros. Ainsi, le directeur financier de BioNTech, Jens Holstein, note : «Nous prévoyons de réaliser environ 90% de notre chiffre d'affaires annuel total au cours des derniers mois de 2024, principalement au quatrième trimestre de 2024».

Le journal Der Tagesspiegel lui-même trouve ces projections surprenantes – ou «ambitieuses», comme il le dit lui-même. Il note ainsi :

«En 2023, les ventes du quatrième trimestre [de BioNTech] n'ont même pas représenté 40% du total des ventes, et en 2022, elles ont même été inférieures à 25%. Même la seconde moitié de 2023 n'a représenté que 62,2% du total des ventes. Au cours des deux dernières années, BioNTech a déjà réalisé un tiers du total des ventes au premier trimestre».

Prenons les ventes totales prévues de BioNTech pour 2024, comprises entre 2,5 et 3,1 milliards d'euros, et divisons la différence en supposant que les ventes totales s'élèveront à 2,8 milliards d'euros pour l'année. 90% de 2,8 milliards d'euros représentent 2,52 milliards d'euros.

C'est 13 fois plus que le chiffre du premier trimestre. Mais compte tenu de la saisonnalité grippale des infections au Covid, le Premier trimestre devrait être un trimestre tout aussi «bon» pour les produits Covid que le quatrième trimestre – et c'est ce que confirment les chiffres cités du Tagesspiegel.

De plus, les 2,5 milliards d'euros de ventes prévues au quatrième trimestre ne sont pas très éloignés des sommes astronomiques que BioNTech engrangeait pendant la période de forte pandémie de Covid-19. Au deuxième trimestre 2022, par exemple, BioNTech a réalisé un chiffre d'affaires de 3,2 milliards d'euros. Au quatrième trimestre 2022, il a réalisé un chiffre d'affaires de 4,3 milliards d'euros.

Pourquoi l'entreprise espère-t-elle gagner autant d'argent à l'automne ? BioNTech sait-elle quelque chose que nous ignorons ?

source : The Daily Sceptic via Patrice Gibertie

https://reseauinternational.net/les-fabricants-du-pfizer-arnm-attendent-des-ventes-miraculeuses-lhiver-prochain-ils-attendent-quoi/
#3
Comparaisons internationales / En Belgique, les médecins port...
Dernier message par Ouebmestre - 16 Juillet, 2024, 11:39:35
En Belgique, les médecins portent plainte contre leur propre Ordre



Pendant que l'été se déroule dans une atmosphère inégalement festive en fonction des régions européennes traversées, c'est de Belgique que le vent salvateur de la révolte médicale commence à souffler. Des poursuites ordinales incroyablement iniques ont frappé certains de leurs praticiens, dont le seul crime fut juste de tenter d'avertir leurs pairs et leurs patients, en temps de Covid, du danger encouru par l'ensemble de leurs compatriotes. Produits pharmaceutiques inconnus à la recherche bâclée et aux publications scientifiques frauduleuses, privations de liberté inadmissibles, masquage généralisé inepte, interdiction de soigner, corruption généralisée et pour finir censure systématique des opposants à la propagande officielle toujours en cours... Voici un dépôt de plainte qui devrait faire jurisprudence. La Belgique doit immédiatement cesser d'importuner ses héros, dont certains font depuis longtemps l'admiration de toute l'AIMSIB1,2, pour se préparer à les décorer au plus vite. Bonne lecture...

*

PROJET DE CITATION À LA REQUÊTE DE
Dr Alain COLIGNON , Chirurgien
Dr Stéphane RÉSIMONT, Chirurgien ORL et cervico-facial
Dr Frédéric GOARÉGUER , Pédopsychiatre
Dr Thierry SCHMITZ, Médecin généraliste
Dr Laurence KAYSER, Gynécologue-obstétricien
Dr Pascal SACRÉ, Anesthésiste
Dr Eric BEETH, Médecin généraliste
Dr David BOUILLON, Médecin généraliste

Représentés par Me Mischaël MODRIKAMEN, avocat

AI DONNÉ CITATION À L'ORDRE NATIONAL DES MÉDECINS dont le siège est place de Jamblinne de Meux 34 – 35 à 1030 Bruxelles.
À COMPARAÎTRE LE 4 JUILLET 2024 DEVANT M. LE PRÉSIDENT DU TRIBUNAL DU TRAVAIL DE BRUXELLES SIÉGEANT COMME EN RÉFÉRÉ AUX FINS DE

I. OBJET DE LA DEMANDE – PROTECTION COMME «LANCEURS D'ALERTE»

1. Les Requérants sollicitent, en vertu de l'article 584, al. 5, 8° du Code judiciaire, auprès de M le Président du Tribunal du Travail de Bruxelles siégeant «comme en référé», la protection du Tribunal à l'encontre des représailles émanant de l'Ordre des Médecins dont ils sont victimes comme «auteurs de signalement» (en langage courant «lanceurs d'alerte»).

2. Ils ont en effet dénoncé, dans le cadre de signalements internes à l'Ordre et/ou publics en raison des risques d'atteinte à la santé publique, l'obligation qui leur était imposée, sous peine de sanctions disciplinaires, de promouvoir (et accessoirement participer) à la campagne de vaccination contre le virus du Covid.

3. Cette vaccination portait atteinte à une série de normes légales et déontologiques européennes et/ou belges. Comme Médecins, il était de leur devoir d'alerter les patients sur les risques graves liés au vaccin en termes de santé publique et l'existence de traitements alternatifs éprouvés et efficaces.

4. Par ailleurs, la campagne de vaccination telle qu'organisée, entraînait une violation manifeste du secret professionnel et des règles du RGPD garantissant la protection des données personnelles, en raison de la transmission des données vaccinales aux autorités.

5. Suite à ces alertes, les Requérants ont fait l'objet de poursuites disciplinaires. Ces poursuites sont en cours, à un stade ou à un autre, pour chacun d'entre eux. Elles causent aux Requérants de graves préjudices, matériels et moraux.


II. LA CRISE DU COVID

6. La crise du COVID et les mesures qui ont été mises en œuvre constituent, rétrospectivement, ce que beaucoup considèrent être le plus grand scandale médical de l'histoire moderne.

7. Les autorités, aiguillonnées par des intérêts financiers puissants relayés par les sociétés de consultance, ont promu et mis en œuvre des politiques catastrophiques :

– Le confinement des biens portants, l'isolement social des aînés et des enfants, la dévastation de pans entiers de l'économie en raison des lockdown ;

– Le port de masque systématique ou des mesures de distanciation sociale qui ne reposaient sur aucune donnée scientifique ;

– Le discrédit organisé de traitements éprouvés et peu coûteux qui donnaient pourtant des résultats remarquables ;

– La promotion de vaccins, développés en quelques mois sur base de nouvelles technologies géniques qui elles, n'avaient jamais donné de résultats probants, alors qu'il faut 10 à 15 ans pour développer un vaccin sûr !

– L'attribution corrélative de marchés publics de centaines de milliards € à des sociétés pharmaceutiques dans des conditions douteuses (cf. la mise en cause de Mme Von Der Leyen devant la justice belge) ;

– L'étouffement de toute voix scientifique dissidente qualifiée immédiatement de «complotiste». Situation absurde où de jeunes diplômés en journalisme censuraient, sur instructions, des professeurs de médecine ou de biologie de prestigieuses universités, voire des prix Nobel !

8. Les Requérants, comme d'ailleurs des dizaines de milliers d'autres médecins et/ou de scientifiques dans le monde, ont lancé des alertes face à ce qu'ils considéraient être des atteintes à des principes essentiels qui menaçaient la santé de leurs concitoyens.

9. Ils ont ainsi été fidèles jusqu'au bout à leur Serment d'Hippocrate et incarnent ce qu'il y a de plus noble dans leur profession !

10. Et rétrospectivement, les faits leur donnent entièrement raison.

11. Un pays comme la Suède, qui n'a jamais confiné ni pratiqué de lockdown a montré des chiffres épidémiologiques comparables sinon meilleurs que les pays qui ont confiné leur population.

12. Les vaccins se sont avérés globalement inefficaces, n'empêchant ni transmission ni réinfection. Ils ont dans de nombreux cas aggravé la situation des vaccinés, notamment face aux variants du Covid.

13. Les effets secondaires graves de la vaccination – que les nombreuses mises en garde avaient anticipés – ont «explosé» dans la plupart des pays qui ont eu recours à une vaccination de masse.

14. Les milliers d'études «peer reviewed» parues depuis lors démontrent de manière incontestable, des effets secondaires graves et parfois mortels qui ont brisé de nombreuses vies. ASTRA ZENECA a dû retirer son vaccin Covid du marché.

15. Les pays qui ont procédé à une vaccination massive font état d'une surmortalité inquiétante en 2022 et 2023. Un pays comme le Royaume-Uni, qui tient des statistiques de mortalité en tenant compte du statut vaccinal des personnes décédées, illustre la surmortalité inquiétante qui frappe les vaccinés.

16. Ainsi, d'après ces statistiques britanniques, un enfant vacciné contre le Covid a 4423% de risques supplémentaires de mourir (toutes causes confondues) et 136 333% de risques supplémentaires de mourir du covid par rapport à un enfant non vacciné !

17. Enfin de nombreuses études «peer reviewed» viennent confirmer l'efficacité des thérapies éprouvées et peu coûteuses, pourtant mises au ban suite au lobbying d'intérêts puissants. Les CDC américains ont été piteusement forcés de réhabiliter l'hydroxychloroquine.

18. Enfin, les procès se multiplient avec succès dans le monde contre les fabricants de vaccins ou les «autorités» qui les ont imposés, les censeurs qui ont abusé de leurs droits, etc.


III. LA LOI PROTÉGEANT LES «LANCEURS D'ALERTE»

19. La loi du 28 novembre 2022 sur la protection des personnes qui signalent des violations au droit de l'Union ou au droit national constatées au sein d'une entité juridique du secteur privé assure désormais la protection des «lanceurs d'alerte».

20. Elle est entrée en vigueur le 15 février 2023. Elle est d'ordre public (article 55).

21. Elle transpose (avec retard) les dispositions de la Directive (UE) 2019/1937 du Parlement Européen et du Conseil du 23 octobre 2019 sur la protection des personnes qui signalent des violations du droit de l'Union.

22. La violation de dispositions légales belges ou européennes directement applicables concernant (notamment) «la sécurité et la conformité des produits», «la santé publique», «la protection de la vie privée et des données à caractère personnel» (art. 2).

23. La loi s'applique aux «auteurs de signalement» du privé qui ont dénoncé des violations de la loi (au sens large) dans un contexte professionnel, dont les «travailleurs indépendants» au sens de l'article 49 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (art. 6).

24. Les dénonciations, y compris les «soupçons raisonnables», concernent des violations effectives ou potentielles de la loi qui se sont produites ou sont très susceptibles de se produire.

25. Les lanceurs d'alerte bénéficient de plein droit de la protection s'ils ont eu des motifs raisonnables de penser que les informations étaient véridiques au moment du signalement et qu'ils ont effectué un «signalement» soit «interne», soit «externe», ou par «divulgation publique».

26. Le lanceur d'alerte ne perd pas le bénéfice de la protection au seul motif que le signalement effectué de bonne foi se serait avéré inexact ou infondé (article 8).

27. Une personne qui procède à une divulgation publique bénéficie de la protection si elle a d'abord effectué un signalement interne et externe mais qu'aucune mesure appropriée n'a été prise en réponse au signalement ou si elle a des motifs raisonnables de croire que la violation présente un danger imminent ou manifeste pour l'intérêt public (article 19).

28. Est interdite toute forme de représailles contre les personnes protégées, notamment sous les formes suivantes :
1° suspension, mise à pied, licenciement ou mesures équivalentes ;
6° mesures disciplinaires imposées ou administrées, réprimande ou autre sanction, y compris une sanction financière ;
7° coercition, intimidation, harcèlement ou ostracisme ;
11° préjudice, y compris les atteintes à la réputation de la personne, en particulier sur les réseaux sociaux, ou pertes financières, y compris la perte d'activité et la perte de revenu ;
14° annulation d'une licence ou d'un permis (article 23 de la loi).

29. Le lanceur d'alerte peut solliciter le «Coordinateur fédéral», qui engage alors une «procédure extrajudiciaire de protection», ce que les Requérants ont fait.

30. Le Coordinateur fédéral vérifie l'existence d'un soupçon raisonnable de représailles. Il demande par écrit au plus haut dirigeant de l'entité juridique de démontrer que la mesure défavorable décrite dans la plainte n'est pas liée au signalement.

31. De même, les auteurs de signalement, victimes de mesures de représailles, peuvent réclamer réparation de leur préjudice devant le Tribunal du Travail au fond, ainsi que des mesures de protection judiciaires contre les représailles, par une demande introduite «comme en référé». C'est donc l'objet de la présente procédure !


IV. LA LOI EST D'ORDRE PUBLIC ET D'APPLICATION IMMÉDIATE

32. La loi sur les lanceurs d'alerte est entrée en vigueur le 15 février 2023. Elle est d'ordre public (article 55) et est donc d'application immédiate aux situations en cours. Elle ne contient aucune disposition transitoire sur ce point.

33. «Sauf disposition contraire, la loi nouvelle est applicable non seulement aux situations nées après son entrée en vigueur, mais aussi aux effets futurs de situations nées sous l'empire de la loi ancienne qui se produisent ou perdurent sous la loi nouvelle, pour autant qu'il ne soit pas ainsi porté atteinte à des droits déjà irrévocablement fixés» (art. 1.2 du Nouveau Code civil).

34. En d'autres termes, les poursuites entreprises par l'Ordre ou se poursuivant après l'entrée en vigueur de cette loi, tombent clairement sous son champ d'application.

35. De plus, les dispositions de la directive, qui assurent une protection identique à la loi belge au lanceur d'alerte en cas de violation du droit européen, avaient un effet direct en droit belge.

36. Une disposition communautaire bénéficiant de l'effet direct s'impose en effet au juge national qui doit, d'une part, écarter la norme nationale qui lui serait contraire, mais également appliquer la norme communautaire au litige.

37. La Cour de justice lui reconnaît un effet direct, à deux conditions. La directive doit être claire, précise et inconditionnelle et l'État membre ne doit pas l'avoir transposée dans les délais ou doit l'avoir mal transposée.

38. Cette directive devait être transposée dans notre droit pour le 17 décembre 2021. Elle ne l'a été que le 15 février 2023. La Belgique était donc en infraction sur ce point. Les dispositions de la Directive (UE) 2019/1937 sont en outre claires, précises et inconditionnelles.

39. En outre, les dispositions d'une directive peuvent s'appliquer de manière directe même dans le cadre d'un litige entre personnes privées dans l'hypothèse où l'une d'entre elles exerce une mission d'intérêt public et est investie de pouvoirs exorbitants du droit commun. Il s'agit de l'effet «oblique» (Simon, Le système juridique communautaire, PUF 2001, p. 399 ; Arrêt CJUE du 7 août 2018 Smith/Meade, spéc. considérant 45)

40. L'«effet oblique» s'applique en l'espèce. L'Ordre des Médecins remplit en effet des missions qui touchent à l'intérêt public.

41. Dès lors, le «lanceur d'alerte» qui dénonce des violations de normes de droit européen, en matière de santé publique ou de protection des données personnelles devait être protégé à partir du moment où la directive devait être transposée, soit le 17 décembre 2021.


V. LES REQUÉRANTS SONT «LANCEURS D'ALERTES»

42. Face à la pandémie de Covid, les Requérants ont lancé des alertes internes ou publiques face à ce qu'ils considéraient être des violations par l'Ordre des Médecins de principes juridiques essentiels.

43. Il ont procédé à des alertes «publiques», en s'adressant aux médias ou en recourant à d'autres moyens d'expression (tels des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux) au regard des risques pour la santé publique. Ces «signalements» sont versés au dossier pour chaque Médecin requérant.

44. Les Requérants agissaient évidemment dans leur cadre professionnel, en tant que médecins indépendants ou salariés.


VI. LES NORMES VIOLÉES

45. Un avis du 23 janvier 2021 sur les «aspects déontologiques relatifs au programme de vaccination contre la Covid-19» enjoignait aux médecins de promouvoir la campagne de vaccination.

«En raison de l'important avantage sanitaire lié à ce programme de vaccination, il est évident qu'une forte recommandation du médecin est la seule façon de contribuer à la prévention, protection et promotion adéquates de la santé, comme prescrit à l'article 5 du Code de déontologie médicale (CDM 2018). L'Ordre des médecins veillera à ce que les médecins respectent leur devoir déontologique en endossant un rôle de pionnier par la recommandation et la promotion de la vaccination».

46. Or la promotion d'un tel vaccin, couplée d'ailleurs à des campagnes orchestrées contre les autres thérapies existantes, posait de très sérieux problèmes juridiques et éthiques.

47. L'Ordre imposait en effet aux médecins de promouvoir, sous peine de sanctions déontologiques, une campagne de vaccination menée en violation de normes juridiques fondamentales, se rendant ainsi complice des dispositifs mis en place par l'État.


VI.1 Sécurité des produits

48. Les violations alléguées touchaient d'abord à la sécurité des produits eux-mêmes. Alors qu'il faut une dizaine d'années pour mettre au point un vaccin sûr et procéder à de nombreuses études, l'Ordre imposait déontologiquement la promotion d'un produit qui n'avait fait l'objet que de quelques études rapides et limitées sur quelques mois – au demeurant tronquées et fautives méthodologiquement.

49. Ceci entraînait la mise sur le marché de produits potentiellement dangereux pour la santé (et qui se sont avérés l'être). Or, ne peuvent en effet être mis sur le marché que des «produits et services sûrs» (article 9.1 du Code de droit économique). C'est une norme générale d'ordre public, sanctionnée pénalement (Article XV.102 Code de droit économique).

50. Une mise sur le marché, dans des conditions aussi discutables, et la promotion corrélative de ce produit imposée aux médecins, constitue aussi une infraction (ou de complicité à commettre une infraction) d'homicide ou de lésions involontaires par défaut de prévoyance ou de précaution sanctionnée par les articles 418 et suivants du Code pénal.

51. L'article 421 du code pénal édicte en effet :

«Sera puni d'un emprisonnement de huit jours à un an et d'une amende de vingt-six euros à deux cents euros, ou d'une de ces peines seulement, celui qui aura involontairement causé à autrui une maladie ou incapacité de travail personnel, en lui administrant des substances qui sont de nature à donner la mort ou à altérer gravement la santé».

52. À titre de simple exemple, les vaccins Pfizer, ont été administrés aux femmes enceintes, sur recommandation des instances de santé, alors qu'aucune étude n'avait été réalisée sur cette population à risque, ce que Pfizer ne conteste d'ailleurs nullement.


VI.2 Absence de «consentement éclairé»

53. Les vaccins ne disposaient que d'une Autorisation de mise sur le marché provisoire d'un an et les études approfondies étaient encore conduites par les firmes pharmaceutiques sur l'innocuité du vaccin lorsqu'ils ont été massivement administrés.

54. Dès lors, les vaccins contre le Covid devaient toujours être considérés comme des «médicaments expérimentaux», en «phase III» d'analyse.

55. Or, le Règlement 536/2014 relatif aux essais cliniques de médicaments à usage humain et la loi belge du 7 mai 2004 relative aux expérimentations sur la personne humaine requièrent clairement le consentement libre et éclairé en vue de participer à un traitement (toujours) expérimental dans le cadre d'un essai clinique.


VI.3 Conflits d'intérêts et corruption privée ou publique potentielle

56. La Corruption tant publique que privée est un délit en droit belge (article 246 et suivants et 504bis et ter du Code pénal).

57. Or, de nombreux scientifiques, professeurs d'université ou médecins, qui discréditaient les thérapies alternatives et promouvaient les vaccins rémunérateurs pour les firmes pharmaceutiques, étaient souvent rémunérés ou bénéficiaient d'avantages consentis par ces mêmes sociétés pharmaceutiques.

58. Ceci posait la question du conflit d'intérêts, voire de la corruption publique ou privée. Cette situation, hautement problématique, se retrouvait aussi, au niveau de Sciensano, de l'Académie de Médecine, des universités et au sein même de l'Ordre des Médecins !


VI.4 Absence de prescription médicale pour le vaccin

59. Par ailleurs, les Requérants alertaient sur une vaccination sans prescription médicale d'un médecin, qui aurait d'abord dû procéder, comme pour toute délivrance d'un médicament sur ordonnance, à un examen du patient afin de déterminer si la vaccination était appropriée ou n'était pas contre indiquée.

60. Or délivrer un vaccin sans prescription viole clairement l'article 71 de la Directive 2001/83/CE instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain.

61. L'article 71 de la Directive stipule en effet que les médicaments sont soumis à prescription médicale lorsqu'ils :
«sont susceptibles de présenter un danger, directement ou indirectement, même dans des conditions normales d'emploi, s'ils sont utilisés sans surveillance médicale, ou
sont utilisés souvent, et dans une très large mesure, dans des conditions anormales d'emploi et que cela risque de mettre en danger directement ou indirectement la santé, ou
contiennent des substances ou des préparations à base de ces substances, dont il est indispensable d'approfondir l'activité́ et/ou les effets indésirables, ou
sont, sauf exception, prescrits par un médecin pour être administrés par voie parentérale».

62. Le Vaccin contre le Covid répond incontestablement à cette description de «médicaments soumis à prescription». Il est donc peu étonnant que le Professeur Lutte (qui est à la fois médecin et avocate et professeur de droit médical à l'ULB !) conclût (Vaccination, risques et efficacités, N° 21) :

Si le médicament appartient à l'une des catégories visées à l'article 61 de l'arrêté royal du 14 décembre 2006 relatif aux médicaments à usage humain et vétérinaire et à l'article 71 de la directive 2001/83/ CE (27), il nous apparaît que l'État ne peut décider d'exempter la délivrance de ce médicament de toute prescription médicale. (...)

Or, à propos des vaccins contre la Covid-19, l'article 27, alinéa 2, de la loi du 13 juin 2021 portant des mesures de gestion de la pandémie COVID-19 et d'autres mesures urgentes dans le domaine des soins de santé prévoit qu'«En ce qui concerne les vaccins Covid-19, le vaccin peut être délivré au citoyen qui a été convoqué pour la vaccination par l'État ou les entités fédérées, même sans prescription médicale, telle que visée à l'article 1, 22), de la Loi sur les médicaments. (...)

Cette dérogation légale est contraire au droit communautaire relatif aux médicaments».


VI.5 Violation du secret médical

63. Par ailleurs, les alertes des Requérants portaient sur la violation du secret médical, dès lors qu'ils étaient obligés de renseigner le statut vaccinal de leur patient, soit communiquer des données personnelles de santé aux bases de données étatiques. Ces bases de données ouvraient en effet le droit au «pass sanitaire».

64. Ceci constitue une violation du Règlement 2016/679 du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données, («RGPD»).

65. Le traitement des données concernant la santé est en principe interdit (Art. 9.1 du Règlement).

66. Par dérogation à ce principe, le traitement de telles données est autorisé s'il est nécessaire «pour des motifs d'intérêt public dans le domaine de la santé publique» pour autant que «des mesures appropriées et spécifiques pour la sauvegarde des droits et libertés de la personne concernée, notamment le secret professionnel» soient mises en œuvre (Art. 9.2. i du Règlement).

67. Or, la communication des données vaccinales par les Médecins porte justement atteinte à leur secret professionnel. Les Requérants ont d'ailleurs été rejoints dans leurs signalements par d'éminents juristes, dont M. Poullet, Président de la chambre des litiges de l'Autorité de Protection des Données.

68. D'autres membres de l'Autorité de Protection des Données ont carrément présenté leur démission en dénonçant ces atteintes au travers de la plateforme étatique e-Health :
«Démission fracassante au sein de l'Autorité de protection des données : «Alexandra Jaspar, codirectrice du Centre de connaissance de l'Autorité de protection des données (APD), a fait part de sa démission dans une lettre adressée à la présidente de la Chambre.

«J'aurais vraiment aimé parvenir, de par mon action au sein de l'APD, à ce que la protection des données soit une réalité en Belgique», écrit la codirectrice à la Chambre. «Et prémunir ainsi les citoyens contre des utilisations abusives, opaques et illégitimes de leurs données personnelles. Je n'ai pu que constater, hélas, que l'APD s'efforce de ne pas contrôler ce et ceux qu'elle devrait et ne protège pas les données mais ceux qui en font mauvais usage, pour peu qu'ils soient liés aux autorités publiques» (Le Vif du 8 décembre 2022 ) :


VI.6 NON-ASSISTANCE À PERSONNE EN DANGER

69. Ne pas porter assistance à une personne en danger est évidemment un délit pénal (Art. 422bis du Code pénal). Ne pas assurer la continuité des soins est contraire à la loi du 22 août 2002 instaurant les droits du patient.

70. Certains Requérants ont ainsi lancé des alertes sur la maltraitance des personnes âgées, confinées dans leur logement, qui outre l'isolement, se voyaient purement et simplement privés de soins et étaient laissées à leur sort, attendant parfois la mort !

71. De même, la fermeture de services entiers d'hôpitaux et plus généralement des cabinets médicaux, l'Ordre des Médecins recommandant la consultation par téléphone, privait de nombreux patients de soins appropriés.


VII. CARACTÈRE PLAUSIBLE DE CES SIGNALEMENTS

72. Les Médecins avaient donc des «motifs raisonnables» de penser qu'il y avait violation de normes belges et européennes en matière de santé publique, de sécurité des produits ou encore de protection de données personnelles.

73. Ils se basaient pour ce faire sur (i) ce qui leur a été enseigné, à commencer par le serment d'Hippocrate et le fameux «Primum non nocere» («D'abord, ne pas nuire «), (ii) ce qu'ils constataient dans leur pratique médicale, (iii) leur expérience, (iv) leurs connaissances scientifiques et analyses propres des données disponibles ou collectées et (v) les travaux d'autres chercheurs.

74. De principe, la protection des lanceurs d'alertes ne vaut pas seulement à l'égard des violations établies. Elle est acquise dès qu'il y a des «soupçons raisonnables», concernant des violations «effectives» ou «potentielles», qui se sont produites ou «sont susceptibles» de se produire.

«Sont protégés les lanceurs d'alertes qui ont des motifs raisonnables de croire que les informations signalées sur les violations étaient véridiques au moment du signalement, que ces informations entraient dans le champ d'application de la directive et qui ont effectué un signalement interne, externe ou une divulgation publique. L'auteur de signalement ne perd pas le bénéfice de la protection au seul motif que le signalement effectué de bonne foi s'est avéré inexact ou infondé».

75. Que les Requérants aient eu raison ou tort est donc totalement indifférent à l'application du statut de lanceur d'alerte !

76. Que l'Ordre des Médecins, ou le juge saisi d'une demande de protection, soit d'avis que leur position était infondée, est sans portée quant à l'application du statut de lanceur d'alerte et la protection légale qui en découle.

77. La protection s'applique de plein droit, pour autant que les auteurs de signalement aient eu des soupçons «raisonnables», sur une violation même «potentielle» !


VIII. EMBARRAS DE L'ORDRE DES MÉDECINS

78. Confronté pour la première fois à l'application du statut de lanceur d'alerte (dans le dossier concernant le Dr Colignon), le Conseil d'appel a rendu le 14 mai 2024 une décision qui témoigne manifestement de sa méconnaissance de la portée de la loi sur les lanceurs d'alerte et plus généralement de son embarras face à ces nouvelles normes d'ordre public.

79. L'Ordre ne peut évidemment contester l'application immédiate des dispositions légales aux poursuites en cours, en raison de leur caractère d'ordre public.

80. Mais l'Ordre se fourvoie lorsqu'il limite son examen à la seule «alerte» liée au caractère expérimental du vaccin, ce qui requiert le consentement éclairé de chaque vacciné, concluant que ce n'est pas le cas et que dès lors il ne peut y avoir d'«alerte».

81. C'est méconnaître d'abord le fait que cette question est controversée et qu'il suffit que le grief soit «plausible», l'atteinte «potentielle», ou encore les motifs suffisamment «raisonnables», pour que l'on se trouve dans une situation d'«alerte».

82. Que les Requérants aient eu raison ou tort, est en effet non relevant pour bénéficier du statut. L'Ordre erre complètement en tranchant le grief sur le fond pour écarter la protection liée au statut de lanceur d'alerte.

83. L'Ordre démontre plus généralement son embarras en décrétant que les autres violations alléguées seraient de la responsabilité de l'État et non de l'Ordre des Médecins, tentant ainsi de «se laver les mains» quant à ses propres responsabilités.

84. C'est méconnaître tout d'abord que ce dernier enjoignait aux médecins de promouvoir la campagne de vaccination, telle qu'elle était organisée par les autorités, se rendant ainsi complices de violations de principes juridiques essentiels.

85. Par ailleurs, nombre de violations légales dénoncées ressortent évidemment des attributions de l'Ordre : contraindre les médecins à recommander la vaccination de la population, sans prescription, alors que la délivrance d'un vaccin ne peut en principe intervenir sans prescription médicale, les incite à violer la législation européenne, pourtant claire.

86. Veiller au respect du secret médical est tout autant au cœur des compétences et responsabilités de l'Ordre. Il rend d'ailleurs régulièrement des avis déontologiques et exerce le cas échéant des poursuites disciplinaires autour de cette question.

87. Enfin, l'Ordre se couvre de ridicule en réduisant le rôle des Médecins à de simples «contributeurs» à un débat de société.

88. En effet, les Requérants sont des professionnels de la santé à qui l'Ordre des Médecins imposait de participer activement à des activités contraires à des principes juridiques essentiels qui touchent à l'essence même de leur profession et de leur serment.

89. Ce sont des médecins en charge de la santé de leurs patients, qui sont sanctionnés disciplinairement, pas des quidams ou des polémistes qui ont contribué à des débats de société.

90. Ils ont donc bien agi comme «lanceurs d'alerte». Le fait que d'autres, au sein du monde médical, scientifique, étatique, ou simplement citoyens, partagent ou relayent ces «signalements», ne contredit en rien cette évidence.

91. Cette mauvaise foi de l'Ordre des Médecins renforce d'autant plus la nécessité de mesures de protection des Requérants, sollicitée dans le cadre de la présente procédure.


IX. DES POURSUITES GÉNÉRALISÉES ET ABUSIVES

92. Les Requérants font en effet tous l'objet de poursuites et pour certains déjà de condamnations, les procédures étant en cours à un stade ou à un autre.

93. Les procédures disciplinaires sont pourtant formellement interdites à l'encontre des «lanceurs d'alerte».

94. Les Requérants ne se voient d'ailleurs généralement reprocher aucun acte médical qu'ils auraient posé, mais uniquement les «signalements» internes et/ou communiqués au public. On est donc pleinement dans la problématique d'un «auteur de signalement» qui fait l'objet de poursuites, en l'espèce disciplinaires.

95. Les Médecins sont victimes des mesures suivantes :

Dr Alain COLIGNON, Chirurgien (N° INAMI 1-55964-12-140), Le Dr Colignon a été condamné par décision du Conseil provincial du Hainaut le 11 mai 2022 à deux ans de suspension d'exercer l'art médical, en raison des alertes lancées tant en interne que de manière publique. La sentence a ensuite été annulée par le Conseil d'appel le 3 janvier 2023. Sur pourvoi de l'Ordre, la sentence d'appel a été cassée par un arrêt de cassation du 10 novembre 2023. L'affaire a été renvoyée le 9 avril 2024 devant le Conseil d'appel autrement composé. Par une décision du 14 mai 2024, le Conseil d'appel a refusé le statut de lanceur d'alerte au Dr Colignon. L'affaire a été fixée pour plaidoiries «sur le fond» devant le conseil d'appel les 1er et 8 octobre 2024. Les poursuites à son encontre, sont dès lors «en cours»

Dr Stéphane RÉSIMONT, Chirurgien ORL et cervico-faciale (N° INAMI 1-83381-46-410), Le Dr Résimont a fait l'objet de plusieurs enquêtes disciplinaires. Il a déjà porté plainte pour harcèlement. Ces instructions initiales ont été classées. Toutefois, le Conseil provincial du Brabant a ouvert une nouvelle enquête disciplinaire à son encontre début 2024. Celle-ci est en cours.

Dr Frédéric GOARÉGUER, Pédopsychiatre (N° INAMI 1-58132-75-780) Le Dr Goaréguer a été condamné à 6 mois de suspension par décision du Conseil provincial du Hainaut du 13 décembre 2023 pour «avoir sapé la confiance de la population dans les institutions de soins et dans les médecins qui respectaient les consignes officielles, notamment du Conseil national de l'Ordre des Médecins». Il a interjeté appel et cette affaire est actuellement pendante devant le Conseil d'appel.

Dr Thierry SCHMITZ, Médecin généraliste (N° INAMI 1-83900-12-004) Le Dr Schmitz fait l'objet d'une procédure d'instruction devant la Commission d'instruction du Conseil provincial du Brabant. Celle-ci est en cours. Le Dr Schmitz est depuis lors en burn-out et a suspendu ses activités.

Dr Laurence KAYSER, Gynécologue-obstétricien (N° INAMI 1-88044-39-340 Le Dr Kayser a été condamnée à 3 mois de suspension par décision du Conseil provincial du Hainaut. La sanction a été confirmée par décision du Conseil d'appel le 16 janvier 2024. Le Dr Kayser a introduit un pourvoi en cassation. La procédure est en cours.

Dr Pascal SACRÉ, Anesthésiste (N° INAMI 1-58153-54-100) Le Dr Sacré a été condamné à deux mois de suspension par sentence prononcée le 8 mars 2023 par le Conseil provincial du Hainaut. Par décision du Conseil d'appel du 16 janvier 2024, la sentence a été réduite à un mois de suspension.

Dr Eric BEETH, Médecin généraliste (N° INAMI 1-07268-14-004), Le Dr Beeth a été condamné à un mois de suspension par décision du Conseil provincial du Brabant flamand. La suspension a été portée à 3 mois en appel par décision du Conseil d'appel du 31 janvier 2022. Le Dr Beeth a introduit un pourvoi en cassation. La procédure est en cours.

Dr David BOUILLON, Médecin généraliste (N° INAMI 1-56660-92-003) Le Dr Bouillon a fait l'objet d'une suspension de 9 mois par décision du Conseil provincial du Hainaut en date du 12 mai 2021, notamment en raison de ses signalements. La décision a été confirmée en appel le 5 septembre 2023 et est en cours d'exécution. Une nouvelle procédure disciplinaire vient d'être intentée contre le Dr Bouillon devant le même Conseil du Hainaut. Il a été cité à comparaître le 6 juin 2024. L'affaire a été reportée sine die.


X. CONNEXITÉ DES DEMANDES

96. Les Requérants sont tous dans une situation similaire, face à l'Ordre des Médecins, partie citée. Il est donc souhaitable que l'ensemble de leurs demandes soient traitées dans une seule et même cause, en raison de leur lien de connexité manifeste, ce qui justifie une citation commune (article 701 du Code Judiciaire).

97. Des demandes en justice peuvent en effet être traitées comme connexes «lorsqu'elles sont liées entre elles par un rapport si étroit qu'il y a intérêt à les instruire et juger en même temps afin d'éviter des solutions qui seraient susceptibles d'être inconciliables si les causes étaient jugées séparément» (Article 30 du Code judiciaire). C'est assurément le cas en l'espèce !

*

PAR CES MOTIFS,

PLAISE À M LE PRÉSIDENT DU TRIBUNAL DU TRAVAIL DE BRUXELLES SIÉGEANT COMME EN RÉFÉRÉ

Suspendre toute poursuite disciplinaire ou l'exécution de toute mesure de condamnation disciplinaire intentée ou rendue par l'Ordre des Médecins à l'encontre des Requérants, sous astreinte de 250 000 € par violation de cette interdiction.

Condamner l'Ordre des Médecins aux frais et dépens de l'instance

Maître Mischaël MODRIKAMEN,

Juillet 2024

source : AIMSIB

https://reseauinternational.net/en-belgique-les-medecins-portent-plainte-contre-leur-propre-ordre/
#4
Comparaisons internationales / Pendant la pandémie de Covid, ...
Dernier message par Ouebmestre - 28 Juin, 2024, 18:24:55
Pendant la pandémie de Covid, le Pentagone a mené une campagne secrète contre le vaccin chinois

Publié le juin 27, 2024 par Wayan



Cette enquête de l'agence de presse Reuters révèle que l'armée américaine a lancé un programme clandestin afin de discréditer le vaccin chinois Sinovac en représailles aux accusations de Pékin disant que Washington était responsable de la pandémie. L'une des cibles : le public philippin. Les experts en santé affirment que cette manœuvre est indéfendable et qu'elle a mis en danger des vies innocentes.


Par Chris Bing et Joel Schectman – Le 14 juin 2024 – Source Reuters


Au plus fort de la pandémie de COVID-19, l'armée américaine a lancé une campagne secrète pour contrer ce qu'elle percevait comme l'influence croissante de la Chine aux Philippines, un pays particulièrement touché par le virus mortel.

Cette opération clandestine n'a jamais été révélée auparavant. Elle visait à semer le doute sur la sécurité et l'efficacité des vaccins et autres aides vitales fournies par la Chine, selon une enquête cette de Reuters. Par l'intermédiaire de faux comptes internet destinés à se faire passer pour des Philippins, les efforts de propagande de l'armée se sont transformés en une campagne anti-vaccins. Les messages publiés sur les réseaux sociaux dénonçaient la qualité des masques de protection, des kits de test et du premier vaccin qui serait disponible aux Philippines, le vaccin chinois Sinovac. [le Sinovac étant un vaccin traditionnel et non pas à base d'ARNm comme le sont les vaccins occidentaux, NdT]

Reuters a identifié au moins 300 comptes sur X, anciennement Twitter, qui correspondent aux descriptions données par d'anciens responsables militaires américains connaissant bien l'opération aux Philippines. Presque tous ont été créés au cours de l'été 2020 et sont centrés sur le slogan #Chinaangvirus – ce qui veut dire en Tagalog [la langue philippines, NdT] « la Chine est le virus ».




#ChinaIsTheVirus Vous voulez ça ? Le COVID vient de Chine et les vaccins viennent de Chine. (Sous le message figure une photo du président des Philippines de l'époque, Rodrigo Duterte, disant : "Chine ! Donnez-nous la priorité, s'il vous plaît. Je vous donnerai plus d'îles, de POGO et de sable noir." POGO fait référence aux Philippine Offshore Gaming Operators, des sociétés de jeux en ligne qui ont connu un essor pendant l'administration de Duterte. Le sable noir fait référence à un type d'exploitation minière).


Ce message, identifié par Reuters, correspond au message, au calendrier et à la conception de la campagne de propagande anti-vax de l'armée américaine aux Philippines, selon d'anciens et d'actuels responsables militaires. La plateforme de médias sociaux X a également identifié le compte comme étant faux et l'a supprimé.

"Le COVID vient de Chine et la VACCIN vient aussi de Chine, ne faites pas confiance à la Chine", pouvait-on lire en tagalog dans un tweet typique de juillet 2020. Les mots étaient placés à côté de la photo d'une seringue, d'un drapeau chinois et d'un tableau d'infections en hausse. Un autre message se lit comme suit : "En provenance de Chine – EPI, masque de protection, vaccin : FAKE. Mais le coronavirus est réel".

Après que Reuters a interrogé X sur ces comptes, l'entreprise de médias sociaux a supprimé les profils, estimant qu'ils faisaient partie d'une campagne coordonnée de robots, sur la base de modèles d'activité et de données internes.

L'effort anti-vax de l'armée américaine a commencé au printemps 2020 et s'est étendu au-delà de l'Asie du Sud-Est avant de prendre fin à la mi-2021, a déterminé Reuters. Adaptant la campagne de propagande aux audiences locales en Asie centrale et au Moyen-Orient, le Pentagone a utilisé une combinaison de faux comptes de médias sociaux sur de multiples plateformes pour répandre la peur des vaccins chinois parmi les musulmans à un moment où le virus tuait des dizaines de milliers de personnes chaque jour. Un élément clé de la stratégie : amplifier la fausse affirmation disant que les vaccins contenant parfois de la gélatine de porc, les vaccins chinois pourraient être considérés comme interdits par la loi islamique.

Le programme militaire a commencé sous l'ancien président Donald Trump et s'est poursuivi pendant des mois sous la présidence de Joe Biden, a constaté Reuters – même après que des responsables de médias sociaux alarmés aient averti la nouvelle administration que le Pentagone avait fait du trafic de fausses informations sur le COVID. Au printemps 2021, la Maison Blanche de Joe Biden a publié un décret interdisant l'effort anti-vax, qui dénigrait également les vaccins produits par d'autres rivaux, et le Pentagone a entamé un examen interne, selon Reuters.

L'armée américaine n'a pas le droit de cibler les Américains avec de la propagande, et Reuters n'a trouvé aucune preuve que l'opération d'influence du Pentagone l'ait fait.
Les porte-parole de Trump et de Biden n'ont pas répondu aux demandes de commentaires sur le programme clandestin.

Un haut fonctionnaire du ministère de la Défense a reconnu que l'armée américaine s'était engagée dans une propagande secrète pour dénigrer les vaccins de la Chine dans les pays en voie de développement, mais il a refusé de fournir des détails.

Une porte-parole du Pentagone a déclaré que l'armée américaine "utilise une variété de plateformes, y compris les médias sociaux, pour contrer ces attaques d'influence malveillantes visant les États-Unis, leurs alliés et leurs partenaires". Elle a également indiqué que la Chine avait lancé une "campagne de désinformation visant à accuser à tort les États-Unis de la propagation de COVID-19".

Dans un courriel, le ministère chinois des affaires étrangères a déclaré qu'il soutenait depuis longtemps que le gouvernement américain manipulait les médias sociaux et diffusait des informations erronées.

L'ambassade des Philippines à Washington n'a pas répondu aux questions de Reuters, qui souhaitait notamment savoir si elle était au courant de l'opération du Pentagone. Un porte-parole du ministère philippin de la santé a toutefois déclaré que "les conclusions de Reuters méritent d'être examinées et entendues par les autorités compétentes des pays concernés". Certains travailleurs humanitaires aux Philippines, informés par Reuters de l'effort de propagande de l'armée américaine, ont exprimé leur indignation.

Informés par Reuters de la campagne secrète anti-vax du Pentagone, certains experts américains en santé publique ont également condamné le programme, estimant qu'il mettait en danger des civils pour un gain géopolitique potentiel. Une opération destinée à gagner les cœurs et les esprits mettant des vies en danger, selon eux.

"Je ne pense pas que ce soit défendable", a déclaré Daniel Lucey, spécialiste des maladies infectieuses à la Geisel School of Medicine de Dartmouth. "Je suis extrêmement consterné, déçu et désillusionné d'entendre que le gouvernement américain a fait cela", a déclaré Lucey, un ancien médecin militaire qui a participé à la réponse aux attaques à l'anthrax de 2001.

Selon Lucey et d'autres, les efforts déployés pour susciter la crainte des inoculations chinoises risquent de saper la confiance générale du public dans les initiatives gouvernementales en matière de santé, y compris dans les vaccins fabriqués aux États-Unis qui ont été mis à disposition plus tard. Bien que les vaccins chinois se soient révélés moins efficaces que les vaccins américains de Pfizer et Moderna, ils ont tous été approuvés par l'Organisation mondiale de la santé. Sinovac n'a pas répondu à une demande de commentaire de Reuters.



Les professionnels de la santé et le gouvernement ont eu du mal à vacciner les Philippins contre le COVID-19, malgré l'existence de sites mobiles comme celui-ci, opérationnel en mai 2021 à Taguig, dans la région métropolitaine de Manille, aux Philippines. À l'époque, les Philippines affichaient l'un des taux de vaccination les plus faibles d'Asie du Sud-Est. Le principal vaccin disponible à l'époque était le Sinovac. REUTERS/Lisa Marie David

Des recherches universitaires publiées récemment ont montré que, lorsque des personnes développent un scepticisme à l'égard d'un seul vaccin, ces doutes conduisent souvent à des incertitudes concernant d'autres inoculations. Lucey et d'autres experts de la santé affirment avoir vu un tel scénario se dérouler au Pakistan, où la Central Intelligence Agency a utilisé un faux programme de vaccination contre l'hépatite à Abbottabad comme couverture pour traquer Oussama ben Laden, le cerveau terroriste à l'origine des attentats du 11 septembre 2001. La découverte de cette ruse a entraîné une réaction brutale contre une campagne de vaccination contre la polio qui n'avait rien à voir avec cette dernière, y compris des attaques contre le personnel soignant, ce qui a contribué à la réapparition de la maladie mortelle dans le pays.

"Il aurait dû être dans notre intérêt de mettre autant de vaccins que possible dans les bras des gens", a déclaré Greg Treverton, ancien président du Conseil national du renseignement des États-Unis, qui coordonne l'analyse et la stratégie des nombreuses agences d'espionnage de Washington. Ce qu'a fait le Pentagone, a déclaré Treverton, "dépasse les bornes".

Nous étions désespérés

Ensemble, les faux comptes utilisés par l'armée ont eu des dizaines de milliers d'adeptes pendant le programme. Reuters n'a pas été en mesure de déterminer dans quelle mesure les documents anti-vax et les autres informations diffusées par le Pentagone ont été consultés, ni dans quelle mesure les messages ont pu causer des décès dans le cadre du programme COVID en dissuadant les gens de se faire vacciner.

Toutefois, à la suite des efforts de propagande des États-Unis, le président des Philippines de l'époque, Rodrigo Duterte, avait été tellement consterné par le peu de Philippins disposés à se faire vacciner qu'il avait menacé d'arrêter les personnes qui refusaient les vaccinations.

"Vous choisissez, vous vous vaccinez ou je vous fais emprisonner", a déclaré un Duterte masqué lors d'une allocution télévisée en juin 2021. "Il y a une crise dans ce pays... Je suis simplement exaspéré par le fait que les Philippins n'écoutent pas le gouvernement."

Lorsqu'il a abordé la question de la vaccination, les Philippines affichaient l'un des taux de vaccination les plus faibles d'Asie du Sud-Est. Sur 114 millions d'habitants, seuls 2,1 millions étaient complètement vaccinés, ce qui était loin de l'objectif de 70 millions fixé par le gouvernement. Au moment où Duterte a pris la parole, le nombre de cas de COVID dépassait 1,3 million et près de 24 000 Philippins étaient morts du virus. La difficulté à vacciner la population a contribué au taux de mortalité le plus élevé de la région.

Un porte-parole de Duterte n'a pas rendu l'ancien président disponible pour une interview.

Certains professionnels de la santé et anciens fonctionnaires philippins contactés par Reuters ont été choqués par la campagne américaine contre le vaccin, qui, selon eux, a exploité une population déjà vulnérable. Les inquiétudes du public concernant un vaccin contre la dengue, mis en place aux Philippines en 2016, ont conduit à un scepticisme général à l'égard des vaccinations, a déclaré Lulu Bravo, directrice exécutive de la Fondation philippine pour la vaccination. La campagne du Pentagone a exploité ces craintes.

"Pourquoi l'avez-vous fait alors que des gens mouraient ? Nous étions désespérés", a déclaré le Dr Nina Castillo-Carandang, ancienne conseillère de l'Organisation mondiale de la santé et du gouvernement philippin pendant la pandémie. "Nous ne disposions pas de notre propre capacité de production de vaccins", a-t-elle fait remarquer, et l'effort de propagande des États-Unis "a contribué à remuer le couteau dans la plaie".

La campagne a également renforcé ce qu'un ancien secrétaire d'État à la santé a appelé une ancienne méfiance à l'égard de la Chine, plus récemment en raison du comportement agressif de Pékin dans les zones contestées de la mer de Chine méridionale. Les Philippins n'étaient pas disposés à faire confiance au Sinovac chinois, qui a été mis sur le marché pour la première fois en mars 2021, a déclaré Esperanza Cabral, qui a été secrétaire d'État à la santé sous la présidence de Gloria Macapagal Arroyo. Mme Cabral a déclaré qu'elle n'était pas au courant de l'opération secrète de l'armée américaine.

"Je suis sûre qu'il y a beaucoup de gens qui sont morts du COVID et qui n'auraient pas du mourir du COVID", a-t-elle déclaré.

Pour mettre en œuvre la campagne anti-vax, le ministère de la défense a passé outre les fortes objections des principaux diplomates américains en Asie du Sud-Est à l'époque, a constaté Reuters. Des sources impliquées dans la planification et l'exécution de la campagne affirment que le Pentagone, qui a géré le programme par l'intermédiaire du centre d'opérations psychologiques de l'armée à Tampa, en Floride, n'a pas tenu compte de l'impact collatéral qu'une telle propagande pouvait avoir sur d'innocents Philippins.

"Nous n'envisagions pas la question sous l'angle de la santé publique", a déclaré un officier supérieur de l'armée impliqué dans le programme. « Nous cherchions à savoir comment nous pourrions traîner la Chine dans la boue ».

Une nouvelle guerre de désinformation

Pour enquêter sur l'opération secrète de l'armée américaine, Reuters a interrogé plus de deux douzaines de fonctionnaires américains, anciens et actuels, d'entrepreneurs militaires, d'analystes des médias sociaux et de chercheurs universitaires. Les journalistes ont également examiné des posts Facebook, X et Instagram, des données techniques et des documents concernant un ensemble de faux comptes de médias sociaux utilisés par l'armée américaine. Certains comptes ont été actifs pendant plus de cinq ans.

Les opérations psychologiques clandestines font partie des programmes les plus sensibles du gouvernement. Leur existence n'est connue que d'un petit groupe de personnes au sein des services de renseignement et des agences militaires américains. Ces programmes sont traités avec une prudence particulière, car leur divulgation pourrait nuire à des alliances étrangères ou aggraver un conflit avec des rivaux.

Au cours de la dernière décennie, certains responsables de la sécurité nationale des États-Unis ont fait pression pour que l'on revienne au type d'opérations clandestines de propagande agressive contre les rivaux que les États-Unis menaient pendant la guerre froide. À la suite de l'élection présidentielle américaine de 2016, au cours de laquelle la Russie a utilisé une combinaison de piratages et de fuites [dont la plupart ont en réalité été menées par les services secrets étasuniens et mêmes britanniques pour nuire à Trump, NdT] pour influencer les électeurs, les appels à la riposte se sont multipliés à Washington.

En 2019, Trump a autorisé la Central Intelligence Agency à lancer une campagne clandestine sur les médias sociaux chinois visant à retourner l'opinion publique chinoise contre son gouvernement, a rapporté Reuters en mars. Dans le cadre de cet effort, un petit groupe d'agents a utilisé de fausses identités en ligne pour diffuser des récits désobligeants sur le gouvernement de Xi Jinping.

COVID-19 a galvanisé la volonté de mener des opérations psychologiques contre la Chine. Un ancien haut responsable du Pentagone a décrit la pandémie comme un "éclair d'énergie" qui a finalement déclenché la contre-offensive longtemps retardée contre la guerre d'influence chinoise.

La propagande anti-vax du Pentagone est venue en réponse aux efforts déployés par la Chine elle-même pour diffuser de fausses informations sur les origines du COVID. Le virus est apparu pour la première fois en Chine à la fin de l'année 2019. Mais en mars 2020, des représentants du gouvernement chinois ont affirmé sans preuve que le virus pourrait avoir été apporté pour la première fois en Chine par un membre du service américain qui avait participé à une compétition sportive militaire internationale à Wuhan l'année précédente. Les autorités chinoises ont également suggéré que le virus pouvait provenir d'un centre de recherche de l'armée américaine situé à Fort Detrick, dans le Maryland. Il n'existe aucune preuve de cette affirmation. [Par contre les indices convergent fortement pour une fuite d'un laboratoire étasunien installé à Wuhan qui faisait des recherches sur le « gain de fonction », NdT]

Reflétant les déclarations publiques de Pékin, les agents des services de renseignement chinois ont mis en place des réseaux de faux comptes de médias sociaux pour promouvoir la conspiration de Fort Detrick, selon une plainte déposée par le ministère américain de la justice.

Les messages de la Chine ont attiré l'attention de Washington. Trump a ensuite inventé le terme "virus chinois" en réponse à l'accusation de Pékin selon laquelle l'armée américaine avait exporté le COVID à Wuhan.

"C'était faux. Et plutôt que d'en discuter, j'ai dit : "Je dois rappeler d'où il vient"", a déclaré Trump lors d'une conférence de presse en mars 2020. « Cela venait effectivement de Chine ».



Le président Donald Trump explique son utilisation répétée des termes "virus chinois" et "virus de la Chine" lors d'un briefing COVID à la Maison Blanche en mars 2020. REUTERS/Jonathan Ernst

Le ministère chinois des affaires étrangères a déclaré dans un courriel qu'il s'opposait aux "actions visant à politiser la question des origines et à stigmatiser la Chine". Le ministère n'a fait aucun commentaire sur la plainte du ministère de la justice.

Pékin n'a pas limité ses efforts d'influence mondiale à la propagande. Il a annoncé un ambitieux programme d'assistance COVID, qui prévoyait l'envoi de masques, de ventilateurs et de ses propres vaccins – encore à l'essai à l'époque – aux pays en difficulté. En mai 2020, Xi a annoncé que le vaccin que la Chine était en train de mettre au point serait mis à disposition en tant que "bien public mondial" et garantirait "l'accessibilité et l'abordabilité des vaccins dans les pays en développement". Le Sinovac a été le principal vaccin disponible aux Philippines pendant environ un an, jusqu'à ce que les vaccins fabriqués aux États-Unis y soient plus largement disponibles au début de l'année 2022. [En Indonésie et dans toute l'ANASE également, NdT]

Le plan de Washington, baptisé "Operation Warp Speed", était différent. Il privilégiait la vaccination des Américains en premier lieu et n'imposait aucune restriction quant au prix que les sociétés pharmaceutiques pouvaient demander aux pays en développement pour les vaccins restants qui n'étaient pas utilisés par les États-Unis. Selon Lawrence Gostin, professeur de médecine à l'université de Georgetown qui a travaillé avec l'Organisation mondiale de la santé, cet accord a permis aux entreprises de "jouer les durs" avec les pays en développement, en les forçant à accepter des prix élevés.

L'accord a "aspiré la majeure partie de l'offre sur le marché mondial", a déclaré M. Gostin. Les États-Unis ont adopté une approche "America First" très déterminée.


À la grande inquiétude de Washington, les offres d'assistance de la Chine ont fait basculer les règles du jeu géopolitiques dans les pays en développement, y compris aux Philippines, où le gouvernement a dû faire face à plus de 100 000 infections au cours des premiers mois de la pandémie.

Les relations entre les États-Unis et Manille s'étaient tendues après l'élection en 2016 du grandiloquent Duterte. Critique virulent des États-Unis, il avait menacé d'annuler un pacte clé qui permet à l'armée américaine de conserver la juridiction légale sur les troupes américaines stationnées dans le pays.

Duterte a déclaré dans un discours prononcé en juillet 2020 qu'il avait demandé à Xi que les Philippines soient en première ligne lorsque la Chine mettrait en place des vaccins. Dans le même discours, il a promis que les Philippines ne s'opposeraient plus à l'expansion agressive de Pékin en mer de Chine méridionale, remettant en cause un accord de sécurité essentiel que Manille a longtemps entretenu avec Washington.

"La Chine la revendique. Nous la revendiquons. La Chine a les armes, nous n'en avons pas" a déclaré Duterte. « C'est aussi simple que cela ».

Quelques jours plus tard, le ministre chinois des affaires étrangères annonçait que Pékin accéderait à la demande de Duterte concernant l'accès prioritaire au vaccin, dans le cadre d'un "nouvel élan dans les relations bilatérales".

L'influence croissante de la Chine a alimenté les efforts des dirigeants militaires américains pour lancer l'opération de propagande secrète révélée par Reuters.

"Nous n'avons pas bien partagé les vaccins avec nos partenaires", a déclaré à Reuters un officier supérieur de l'armée américaine directement impliqué dans la campagne en Asie du Sud-Est. "Il ne nous restait donc plus qu'à jeter de l'ombre sur la Chine ».



Le vaccin chinois pourrait être un tueur de rats. #ChinaIsTheVirus. Dans le cadre de sa campagne secrète de propagande anti-vax, l'armée américaine a utilisé des comptes fictifs censés ressembler à des personnes réelles.

L'armée l'emporte sur les diplomates

Les chefs militaires américains craignaient que la diplomatie et la propagande COVID de la Chine ne rapprochent d'autres pays d'Asie du Sud-Est, tels que le Cambodge et la Malaisie, de Pékin et ne favorisent ses ambitions régionales.

Selon trois anciens responsables du Pentagone, un haut commandant militaire américain responsable de l'Asie du Sud-Est, le général Jonathan Braga, commandant des opérations spéciales dans le Pacifique, a insisté auprès de ses supérieurs à Washington pour qu'ils ripostent dans ce qu'on appelle l'espace d'information.



Un haut commandant militaire américain responsable de l'Asie du Sud-Est en 2020, le général Jonathan Braga, alors commandant des opérations spéciales dans le Pacifique, a fait pression pour que le Pentagone mette en place une campagne de propagande secrète. (Photo de l'armée américaine prise par Brooke Nevins.) Handout via Reuters[/font]

Au départ, le commandant voulait répliquer à Pékin en Asie du Sud-Est. L'objectif était de s'assurer que la région comprenait l'origine du COVID tout en encourageant le scepticisme à l'égard des vaccins encore non testés proposés par un pays qui, selon eux, n'avait cessé de mentir depuis le début de la pandémie.

Un porte-parole du commandement des opérations spéciales s'est refusé à tout commentaire.

Au moins six hauts fonctionnaires du département d'État responsables de la région s'étaient opposés à cette approche. Une crise sanitaire n'est pas le bon moment pour susciter la peur ou la colère par le biais d'une opération psychologique, ou psyop, ont-ils fait valoir lors de discussions sur Zoom avec le Pentagone.

"Nous nous abaissons au niveau des Chinois et nous ne devrions pas le faire", a déclaré un ancien haut fonctionnaire du département d'État pour la région qui s'est opposé à l'opération militaire.

Alors que le Pentagone voyait dans la diminution rapide de l'influence de Washington aux Philippines un appel à l'action, le déclin du partenariat a conduit les diplomates américains à plaider pour la prudence.




La campagne militaire secrète des États-Unis s'est étendue au-delà des Philippines et a cherché à accroître les craintes concernant les vaccins fabriqués par la Russie et la Chine. TRADUCTION DE L'ARABE Voici ce que les #États-Unis offrent pour aider les pays, y compris les pays arabes, à obtenir des vaccins contre le #Coronavirus (#Covid_19) et à atténuer les effets secondaires de la pandémie. Comparez cela avec la #Russie et la #Chine qui utilisent l'excuse de la pandémie pour étendre leur influence et leurs profits, même si le vaccin russe est inefficace et que le vaccin chinois contient de la gélatine de porc.

"La relation ne tient qu'à un fil", a déclaré un autre ancien diplomate américain de haut rang. « Est-ce le moment de faire une opération psychologique aux Philippines ? Le jeu en vaut-il la chandelle ? »

Dans le passé, une telle opposition du département d'État aurait pu s'avérer fatale pour le programme. Auparavant, en temps de paix, le Pentagone devait obtenir l'approbation des responsables des ambassades avant de mener des opérations psychologiques dans un pays, ce qui paralysait souvent les commandants cherchant à répondre rapidement aux messages de Pékin, ont déclaré trois anciens responsables du Pentagone à Reuters.

Mais en 2019, avant que le COVID n'apparaisse dans toute sa force, le secrétaire à la Défense de l'époque, Mark Esper, a signé un ordre secret qui a ensuite ouvert la voie au lancement de la campagne de propagande militaire américaine. Cet ordre a élevé la compétition du Pentagone avec la Chine et la Russie au rang de priorité de combat actif, permettant aux commandants de contourner le département d'État lorsqu'ils mènent des opérations psychologiques contre ces adversaires. Le projet de loi sur les dépenses du Pentagone adopté par le Congrès cette année-là autorisait explicitement l'armée à mener des opérations d'influence clandestines contre d'autres pays, même "en dehors des zones d'hostilités actives".



Le secrétaire américain à la Défense Mark Esper serre la main de son homologue philippin Delfin Lorenzana lors d'une conférence de presse aux Philippines en novembre 2019. La même année, Esper a signé un ordre secret qui a ensuite ouvert la voie au lancement de la campagne clandestine de propagande anti-vax de l'armée américaine. REUTERS/Eloisa Lopez

Par l'intermédiaire d'un porte-parole, Esper s'est refusée à tout commentaire. Un porte-parole du département d'État a renvoyé les questions au Pentagone.

La machine de propagande américaine

Au printemps 2020, le commandant des opérations spéciales Braga s'est tourné vers un cadre de soldats et d'entrepreneurs spécialisés dans la guerre psychologique à Tampa pour contrer les efforts contre le COVID de Pékin. Ses collègues affirment que Braga est un partisan de longue date d'un recours accru aux opérations de propagande dans le cadre de la concurrence mondiale. Dans les remorques et les bâtiments squattés de la base aérienne MacDill de Tampa, le personnel militaire américain et les sous-traitants utilisaient des comptes anonymes sur X, Facebook et d'autres médias sociaux pour diffuser le message anti-vax. Cette installation reste l'usine clandestine de propagande du Pentagone.

La guerre psychologique joue un rôle dans les opérations militaires américaines depuis plus de cent ans, bien qu'elle ait changé de style et de substance au fil du temps. Les "psyopers" étaient surtout connus après la Seconde Guerre mondiale pour leur rôle de soutien dans les missions de combat au Viêt Nam, en Corée et au Koweït, où ils larguaient souvent des tracts pour semer la confusion chez l'ennemi ou l'encourager à se rendre.

Après les attaques d'Al-Qaïda en 2001, les États-Unis se sont retrouvés face à un ennemi obscur et sans frontières, et le Pentagone a commencé à mener un type de combat psychologique plus ambitieux, auparavant associé uniquement à la CIA. D'anciens responsables de la sécurité nationale ont déclaré à Reuters que le Pentagone avait mis en place des organes d'information de façade, payé des personnalités locales et parfois financé des feuilletons télévisés afin de retourner les populations locales contre les groupes militants ou les milices soutenues par l'Iran.

Contrairement aux missions psychologiques antérieures, qui visaient à obtenir un avantage tactique spécifique sur le champ de bataille, les opérations menées après le 11 septembre espéraient susciter un changement plus large de l'opinion publique dans des régions entières.


Dans ce message, créé par l'armée américaine, un drapeau chinois dissimule des cochons à un groupe de musulmans sur le point d'être vaccinés. La propagande visait à convaincre les musulmans des pays russophones que les vaccins chinois COVID étaient "haram", c'est-à-dire interdits.

TRADUCTION DU RUSSE Peut-on faire confiance à la Chine si elle tente de cacher que son vaccin contient de la gélatine de porc et qu'elle le distribue en Asie centrale et dans d'autres pays musulmans, où de nombreuses personnes considèrent qu'un tel médicament est "haram" ?

En 2010, l'armée a commencé à utiliser les médias sociaux, en s'appuyant sur de faux comptes pour diffuser des messages de voix locales sympathiques – elles-mêmes souvent payées secrètement par le gouvernement des États-Unis. Au fil du temps, un réseau de plus en plus étendu de sous-traitants de l'armée et des services de renseignement a créé des sites d'information en ligne pour diffuser dans les pays étrangers des récits approuvés par les États-Unis. Aujourd'hui, l'armée emploie un écosystème tentaculaire d'influenceurs de médias sociaux, de groupes de façade et de publicités numériques placées secrètement pour influencer les publics étrangers, selon d'anciens et d'actuels responsables militaires. [On remarquera au passage que, dans les médias occidentaux, si des campagnes d'influence russe sont régulièrement dénoncées, on ne voit jamais de campagne d'influence étasunienne ou israélienne dénoncées. Cet article étant l'exception qui confirme la règle. Elles sont pourtant majoritaires, NdT]

Les efforts déployés par la Chine pour tirer un avantage géopolitique de la pandémie ont permis à Braga de justifier le lancement de la campagne de propagande révélée par Reuters, selon certaines sources.



Des ouvriers déchargent des caisses contenant du matériel médical et de protection en 2020 envoyé par la Chine pour aider à lutter contre le COVID-19 au Kazakhstan, l'un des pays ciblés par une opération secrète de propagande de l'armée américaine destinée à discréditer la Chine. REUTERS/Pavel Mikheyev

Du porc dans le vaccin ?

À l'été 2020, la campagne de propagande de l'armée s'est étendue à de nouveaux territoires et à des messages plus sombres, attirant finalement l'attention des responsables des médias sociaux.

Au-delà de l'Asie du Sud-Est, des officiers supérieurs du Commandement central des États-Unis, qui supervise les opérations militaires au Moyen-Orient et en Asie centrale, ont lancé leur propre version de la campagne COVID, ont déclaré trois anciens responsables militaires à Reuters.

Bien que les vaccins chinois étaient encore à quelques mois de leur mise sur le marché, une controverse a agité le monde musulman sur la question de savoir si les vaccins contenaient de la gélatine de porc et pouvaient être considérés comme "haram", c'est-à-dire interdits par la loi islamique. Sinovac a déclaré que le vaccin avait été "fabriqué sans matières porcines". De nombreuses autorités religieuses islamiques ont affirmé que même si les vaccins contenaient de la gélatine de porc, ils étaient autorisés puisque les traitements étaient utilisés pour sauver des vies humaines.

La campagne du Pentagone a cherché à intensifier les craintes liées à l'injection d'un dérivé du porc. Dans le cadre d'une enquête interne menée par X, la société de médias sociaux a utilisé des adresses IP et des données de navigation pour identifier plus de 150 faux comptes gérés depuis Tampa par le Commandement central des États-Unis et ses sous-traitants, selon un document interne de X examiné par Reuters.


La campagne de propagande secrète de l'armée américaine a intensifié les craintes des musulmans selon lesquelles le vaccin fabriqué en Chine était "haram", c'est-à-dire interdit. Les experts en santé publique affirment que ces messages ont mis des vies en danger pour des raisons géopolitiques. TRADUCTION DU RUSSE Des scientifiques musulmans de l'Académie Raza de Mumbai ont indiqué que le vaccin chinois contre le coronavirus contenait de la gélatine de porc et ont recommandé de ne pas se faire vacciner avec ce vaccin "haram". La Chine cache la composition exacte de ce médicament, ce qui suscite la méfiance des musulmans.
« Pouvez-vous faire confiance à la Chine, qui tente de cacher que son vaccin contient de la gélatine de porc et le distribue en Asie centrale et dans d'autres pays musulmans où de nombreuses personnes considèrent qu'un tel médicament est haram ? » peut-on lire dans un tweet datant d'avril 2021, envoyé depuis un compte contrôlé par l'armée et identifié par X.
Le Pentagone a également diffusé clandestinement ses messages sur Facebook et Instagram, alarmant les cadres de la société mère Meta qui suivaient depuis longtemps les comptes militaires, selon d'anciens responsables militaires.
Un même créé par l'armée et ciblant l'Asie centrale montrait un cochon fait de seringues, selon deux personnes qui ont vu l'image. Reuters a trouvé des messages similaires qui remontent au Commandement central des États-Unis. L'un d'eux montre un drapeau chinois en guise de rideau séparant des femmes musulmanes en hijab et des porcs munis de seringues de vaccin. Au centre se trouve un homme avec des seringues ; dans son dos figure le mot "Chine". Le message visait l'Asie centrale, notamment le Kazakhstan, le Kirghizstan et l'Ouzbékistan, pays qui a distribué des dizaines de millions de doses de vaccins chinois et participé à des essais sur l'homme. Traduit en anglais, le message X se lit comme suit : « La Chine distribue un vaccin à base de gélatine de porc. »

La propagande secrète de l'armée américaine a cherché à semer le doute sur les efforts de la Chine pour aider à lutter contre le COVID aux Philippines, l'un des pays les plus durement touchés en Asie du Sud-Est. TRADUCTION DU TAGALOG NOUS NE DEVRIONS PAS FAIRE CONFIANCE AUX MÉDICAMENTS FOURNIS PAR LA CHINE. Tout est faux ! Masques de protection, EPI et kits de test. Il est possible que leur vaccin soit un faux... Le COVID vient de Chine. Et si leurs vaccins étaient dangereux ? Il est normal que les Philippins ne fassent pas confiance à la Chine, étant donné le nombre de problèmes qu'elle nous a causés.
Selon trois anciens fonctionnaires américains et une autre personne au courant de l'affaire, les dirigeants de Facebook ont approché le Pentagone pour la première fois à l'été 2020, avertissant l'armée que les employés de Facebook avaient facilement identifié les faux comptes de l'armée. Selon Facebook, le gouvernement violait les règles de Facebook en gérant les faux comptes et en diffusant des informations erronées sur le COVID.
L'armée a fait valoir que nombre de ses faux comptes étaient utilisés dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et a demandé à Facebook de ne pas supprimer le contenu, selon deux personnes au fait de l'échange. Le Pentagone s'est engagé à cesser de diffuser la propagande liée au COVID mais certains comptes sont restés actifs sur Facebook.
Néanmoins, la campagne anti-vax s'est poursuivie en 2021 avec l'entrée en fonction de Joe Biden.


Les pays d'Asie centrale tels que le Turkménistan représentent un champ de bataille d'influence entre les États-Unis et la Chine, qui est arrivée plus tôt que l'Amérique avec des vaccins pour ce pays en proie à la pandémie. TRADUCTION DU RUSSE Les habitants du Turkménistan signalent que le vaccin chinois provoque de graves effets secondaires. Les personnes vaccinées avec le médicament chinois souffrent de nausées, de vomissements et de diarrhées sévères. Certains ont appelé les services ambulanciers et se sont retrouvés en soins intensifs.

Furieux que les responsables militaires aient ignoré leur avertissement, les responsables de Facebook ont organisé une réunion Zoom avec le nouveau Conseil de sécurité nationale de Biden peu après l'investiture, a appris Reuters. La discussion est rapidement devenue tendue.

"C'était terrible", a déclaré un haut fonctionnaire de l'administration en décrivant la réaction après avoir pris connaissance des messages de la campagne concernant les porcs. "J'ai été choqué. L'administration était favorable aux vaccins et nous craignions que cela n'ait une incidence sur l'hésitation à vacciner, en particulier dans les pays en développement."

Au printemps 2021, le Conseil national de sécurité a ordonné à l'armée de cesser toute diffusion de messages anti-vaccins. "On nous a dit que nous devions être pro-vaccins, pro-tous les vaccins", a déclaré un ancien officier supérieur de l'armée qui a aidé à superviser le programme. Malgré cela, Reuters a trouvé des messages anti-vaccins qui se sont poursuivis jusqu'en avril et d'autres messages trompeurs liés à la campagne COVID qui se sont prolongés pendant l'été. Reuters n'a pas pu déterminer pourquoi la campagne n'a pas pris fin immédiatement après l'ordre du NSC. En réponse aux questions de Reuters, le NSC s'est refusé à tout commentaire.

Le haut fonctionnaire du ministère de la défense a déclaré que ces plaintes avaient donné lieu à un examen interne à la fin de l'année 2021, qui a permis de découvrir l'opération anti-vaccins. L'enquête a également mis au jour d'autres messages sociaux et politiques qui étaient "très, très éloignés" de tout objectif militaire acceptable. Le fonctionnaire n'a pas voulu donner plus de détails.

L'examen s'est intensifié l'année suivante, selon le fonctionnaire, après qu'un groupe de chercheurs de l'université de Stanford a signalé dans un rapport public que certains des mêmes comptes étaient des bots pro-occidentaux. L'examen à haut niveau du Pentagone a été rapporté pour la première fois par le Washington Post, qui a également indiqué que l'armée avait utilisé de faux comptes de médias sociaux pour contrer le message de la Chine selon lequel le COVID provenait des États-Unis. Mais le rapport du Post ne révélait pas que le programme avait évolué vers la campagne de propagande anti-vax découverte par Reuters.
Le haut fonctionnaire de la défense a déclaré que le Pentagone avait annulé certaines parties de l'ordre d'Esper de 2019 qui permettait aux commandants militaires de passer outre l'approbation des ambassadeurs américains lorsqu'ils menaient des opérations psychologiques. Les règles exigent désormais que les commandants militaires travaillent en étroite collaboration avec les diplomates américains dans le pays où ils cherchent à avoir un impact. La politique limite également les opérations psychologiques visant à diffuser des messages à l'ensemble de la population, telles que celles utilisées pour encourager l'hésitation à se faire vacciner pendant la campagne COVID.

L'audit du Pentagone a conclu que le principal contractant de l'armée chargé de la campagne, General Dynamics IT, avait fait preuve d'un manque de professionnalisme et n'avait pas pris les mesures nécessaires pour dissimuler l'origine des faux comptes, a déclaré une personne ayant une connaissance directe de l'examen. L'examen a également révélé que les dirigeants militaires n'exerçaient pas un contrôle suffisant sur leurs sous-traitants chargés des opérations psychologiques, a ajouté cette personne.

Le porte-parole de General Dynamics IT s'est refusé à tout commentaire.

Néanmoins, les efforts de propagande clandestine du Pentagone devraient se poursuivre. Dans un document stratégique non classifié publié l'année dernière, des généraux du Pentagone ont écrit que l'armée américaine pourrait affaiblir des adversaires tels que la Chine et la Russie en utilisant "la désinformation diffusée sur les médias sociaux, de faux récits déguisés en informations et d'autres activités subversives similaires [pour] affaiblir la confiance de la société en sapant les fondements du gouvernement".

En février, l'entreprise qui a travaillé sur la campagne anti-vax – General Dynamics IT – a remporté un contrat de 493 millions de dollars. Sa mission : continuer à fournir des services d'influence clandestins à l'armée.

Chris Bing and Joel Schectman

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone

https://lesakerfrancophone.fr/pendant-la-pandemie-de-covid-le-pentagone-a-mene-une-campagne-secrete-contre-le-vaccin-chinois

#5
Comparaisons internationales / Comment piquer les Africains e...
Dernier message par Ouebmestre - 22 Juin, 2024, 16:24:31
Comment piquer les Africains et se servir d'eux comme cobayes ? Bill Gates et Macron ont des idées



par Patrice Gibertie

Forum mondial de l'innovation et de la souveraineté vaccinale = GAVI = Bill Gates

Plus d'un milliard de dollars ont été annoncés pour accélérer la production de vaccins en Afrique, touchée actuellement par une épidémie de choléra. Ce fonds d'environ 1,2 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros environ), présenté comme un «accélérateur de production de vaccins en Afrique sera une brique essentielle pour bâtir justement ce véritable marché africain du vaccin», a déclaré le président français Emmanuel Macron à l'ouverture de cet événement à Paris, à quelques semaines des Jeux olympiques.


«Un catalyseur pour promouvoir l'industrie pharmaceutique»


La Commission européenne assure «les trois-quarts de ces financements», a souligné le chef de l'État, hôte de ce sommet auquel participent quatre dirigeants africains (Botswana, Rwanda, Sénégal, Ghana), une trentaine de ministres, des représentants d'organisations internationales, d'entreprises pharmaceutiques, d'instituts de recherche et de banques.


Les nouveaux ARNm seront donc testés sur les Africains

«Pourquoi ramener l'Afrique à ce statut de laboratoire grandeur nature, après l'avoir considérée comme une poubelle où tous les déchets occidentaux, matériels comme humains, sont déversés à longueur de journée, malheureusement avec la complicité active ou passive de dirigeants africains uniquement guidés par leurs intérêts personnels et très égoïstes ?» poursuit Wakat Séra.

Attirés par la faiblesse des coûts et des contrôles, les laboratoires pharmaceutiques testent leurs produits en Afrique, au mépris de la sécurité des patients. Face à la multiplication des accidents, certains essais ont dû être interrompus. Ces dérives révèlent comment les industriels du médicament utilisent les populations du Sud pour résoudre les problèmes sanitaires du Nord.

En mars 2005, les essais cliniques du Tenofovir ®, un antiviral utilisé contre le sida, ont été suspendus au Nigeria, en raison de manquements éthiques graves. Menées par l'association Family Health International pour le compte du laboratoire américain Gilead Sciences, ces expériences étaient financées par le gouvernement américain et par la Fondation Bill et Melinda Gates. Si elles ont été aussi interrompues au Cameroun (février 2005) et au Cambodge (août 2004), elles se poursuivent en Thaïlande, au Botswana, au Malawi, au Ghana et aux États-Unis.

En août 2001, des dérives semblables ont conduit à l'ouverture d'une action judiciaire. Une trentaine de familles nigérianes ont saisi un tribunal new-yorkais afin de faire condamner le laboratoire américain Pfizer pour le test du Trovan ®, un antibiotique destiné à lutter contre la méningite. Au cours de cette étude, pratiquée en 1996 pendant une épidémie de méningite, onze enfants sur deux cents avaient trouvé la mort et plusieurs autres avaient gardé de graves séquelles cérébrales ou motrices.

Partout dans les pays du Sud, des firmes pharmaceutiques organisent des essais cliniques au mépris de l'éthique et de la sécurité des patients : absence de consentement des sujets, information sommaire, contrôle thérapeutique insuffisant, faible bénéfice pour le malade ou la population... Pourtant, l'essai clinique constitue une procédure formalisée et rigoureuse, indispensable à la validation et à la commercialisation d'un nouveau médicament. Il sert à évaluer sa tolérance et à mesurer son efficacité. Près de 100 000 essais cliniques seraient conduits chaque année dans le monde, dont 10% dans les pays en voie de développement et 1% en Afrique. En 1999, les fonds publics ou privés américains auraient financé 4458 essais hors des États-Unis contre 271 en 1990.

source : Patrice Gibertie

https://reseauinternational.net/comment-piquer-les-africains-et-se-servir-deux-comme-cobayes-bill-gates-et-macron-ont-des-idees/
#6
Fraudes scientifiques / La censure a retardé d’1 an la...
Dernier message par Ouebmestre - 22 Juin, 2024, 16:21:47
La censure a retardé d'1 an la publication de cet article scientifique, il prouve après autopsie que dans 74% des cas, les vaccins sont responsables des décès post vaccination



par Patrice Gibertie

Devinez pourquoi en France les autorités refusent toujours une autopsie après un décès post vaccinal ?



DERNIÈRES NOUVELLES : Notre article LANCET CENSORED est désormais évalué par des pairs et disponible en ligne ! «Un EXAMEN systématique des résultats de l'autopsie des décès après la vaccination contre le COVID-19» «325 cas d'autopsie» «Nous avons constaté que 73,9% des décès étaient directement dus ou contribués de manière significative à la vaccination contre le COVID-19». «Nos données suggèrent une forte probabilité d'un lien de causalité entre la vaccination contre le COVID-19 et le décès».

C'est une victoire de la SCIENCE sur la CENSURE !! Incroyable persévérance de la part du premier auteur Nicolas Hulscher qui n'a pas abandonné après que le LANCET ait retiré notre article dans les 24 heures après 100 000 téléchargements sans raison légitime. Les grandes sociétés pharmaceutiques ont mis la pression sur The Lancet mais n'ont pas réussi à nous arrêter. Notre article a été retardé d'un an, et ces actions de CENSURE et d'ANNULATION ont conduit à de nombreux décès qui auraient pu être évités. Ce document pourrait changer la donne.

DR Makis



source : Patrice Gibertie

https://reseauinternational.net/la-censure-a-retarde-d1-an-la-publication-de-cet-article-scientifique-il-prouve-apres-autopsie-que-dans-74-des-cas-les-vaccins-sont-responsables-des-deces-post-vaccination/
#7
Fraudes d'ordre sanitaire / Une explication de l’effondrem...
Dernier message par Ouebmestre - 16 Juin, 2024, 23:29:45
Une explication de l'effondrement brutal de la fertilité masculine à partir de 2021 ? il s'est passé quoi en 2021 ?




par Patrice Gibertie
tatiann69922625
Nouvelle étude inquiétante a révélé que les ARNm Covid ont causé des dommages généralisés aux taux de fertilité chez les jeunes hommes. L'étude, menée par d'éminents chercheurs danois, a analysé des échantillons de sperme de 7000 H âgés de 18 à 45 ans.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38834185
Principaux résultats et rôle du hasard : De 2017 à 2019, le volume de sperme, la concentration en spermatozoïdes et le nombre total de spermatozoïdes dans les éjaculats des candidats donneurs ont augmenté de 2 à 12%. Ensuite, de 2019 à 2022, la concentration et le nombre total de spermatozoïdes ont changé de 0,1 à 5% d'une année à l'autre, mais aucun de ces changements n'était statistiquement significatif.

En revanche, la concentration de spermatozoïdes mobiles et de TMSC a diminué de manière significative, de 16% et 22%, respectivement, entre 2019 et 2022. Ainsi, la concentration de spermatozoïdes mobiles chez les candidats donneurs a diminué de 18,4 [CL à 95% : 17,0, 20,0] millions/ ml en 2019 à 15,5 [14,4, 16,7] millions/ml en 2022, et le TMSC est passé de 61,4 [55,8, 67,5] millions par éjaculat en 2019 à 48,1 [44,1, 52,4] millions en 2022.

La «vaccination» c'est bon pour les affaires mais pas pour les bébés : effondrement de la natalité 9 mois après le début des injections, Patrice Gibertie

Sandrine Rousseau sera heureuse, les injections mettent à mal la virilité et la fertilité ! Encore une excellente analyse de nos amis suisses Data Héros, retransmise par le collectif de médecins suisse Collectif Sauver la Science @GabinJean3 Situation au 25.08.2022...
Lire la suite...
***source : Patrice Gibertie


https://reseauinternational.net/une-explication-de-leffondrement-brutal-de-la-fertilite-masculine-a-partir-de-2021-il-sest-passe-quoi-en-2021/
#8
Fraudes scientifiques / Ce qu’aura révélé le scandale ...
Dernier message par Ouebmestre - 16 Juin, 2024, 23:27:32
Ce qu'aura révélé le scandale du Médiator

Publié le juin 16, 2024 par Le Saker Francophone


Par Christine Cuny − Juin 2024

France: indemnisation record pour les victimes d'un médicament ...

En dehors de l'annonce des sanctions essentiellement pécuniaires infligées aux principaux responsables de la tragédie du Médiator, qu'aura-t-on vraiment appris d'essentiel, à l'issue du procès de celui-ci, à propos de ces effets de structures qui, bien au delà des responsabilités individuelles, conditionnent la mise en œuvre de ce genre de tromperie à grande échelle : ainsi, quelles garanties avons-nous qu'un drame similaire ne se reproduira pas un jour avec un autre médicament "miracle" ?...


Bruno Toussaint, directeur de la revue Prescrire, n'a pas hésité à révéler, devant la Commission du Sénat convoquée en février 2011 dans le cadre de l'affaire du Médiator, que les firmes (multinationales) pharmaceutiques peuvent

Citationobtenir une autorisation de mise sur le marché pour un médicament qui n'apporte aucun progrès par rapport à ce que l'on a déjà dans la panoplie thérapeutique, et que, même si les effets indésirables paraissent acceptables, malgré tout, il y a suffisamment de moyens de promotion pour convaincre beaucoup de prescripteurs de prescrire ce médicament qui n'apporte pourtant rien de concret, aucun progrès pour mieux soigner. Donc, l'affaire est rentable sans dégager aucun progrès.

Une affaire rentable sans dégager aucun progrès et, pire encore, susceptible même de mettre en danger la vie des patients... Et Bruno Toussaint d'enfoncer le clou...

CitationEt, bien entendu, étant donné les inconnues qu'il y a autour des effets indésirables dans le dossier d'AMM (le dossier d'autorisation de mise sur le marché) qui n'a porté que sur quelques centaines – quelques milliers parfois dans le meilleur des cas – de patients, bien sûr, une fois que le médicament est distribué largement dans la population sur des centaines de milliers de personnes, on découvre de nouveaux effets indésirables, et parfois très graves, et parfois moins rares qu'on ne pensait.

Ce sont les diverses péripéties criminelles du furet-Médiator résultant des graves dysfonctionnements qui affectent aujourd'hui les systèmes de santé en France, qui auront au moins eu le mérite de mettre au jour la main-mise, voire la quasi souveraineté que les firmes pharmaceutiques (privées) ont fini par exercer sur la santé (publique) en France, voire même sur l'Université française... Au-delà, c'est toute l'emprise que ces multinationales exercent sur l'existence de tout un(e) chacun(e) qui ne peut manquer d'apparaître au grand jour puisqu'elles peuvent générer un nombre considérable d'emplois directs, mais aussi indirects...

Ainsi, toujours selon Bruno Toussaint, directeur de Prescrire...

Citation[Les firmes pharmaceutiques] financent la recherche clinique, elles financent bon nombre d'experts, elles financent une bonne partie de la formation des professionnels de santé, par exemple de la presse, de l'enseignement post-universitaire, comme on dit, ou de la formation médicale continue. Elles financent une bonne partie des associations de patients. Elles sont omniprésentes.

Malheureusement, tout le brouhaha médiatique qui inonde la société française d'aujourd'hui ne laisse plus aucune place à un quelconque débat sérieux qu'il serait à propos d'initier eu égard à la situation dans laquelle se trouve, par exemple, la recherche fondamentale en France et à la façon, pour le moins hasardeuse, dont celle-ci appréhende les diverses maladies qui minent l'existence d'un grand nombre de nos concitoyen(e)s.

Ainsi, il apparaît, par exemple, que l'essentiel de l'innovation thérapeutique repose sur la phase des essais cliniques, qui sont le moment où se vérifient les effets réels du nouveau produit après qu'il ait subi l'épreuve des essais in vitro (en dehors de l'organisme) et in vivo (sur un animal). Or, ce procédé comporte de terribles limites puisque, comme l'indiquera en 2004 Philippe Pignarre, ancien responsable de la communication chez Synthélabo (l'une des firmes mères de Sanofi-Aventis), dans "Le grand secret de l'industrie pharmaceutique" :

CitationCette épreuve des essais cliniques n'est pourtant sans aucune prétention théorique. Son principe est d'une simplicité désarmante : les essais ne doivent rien à la biologie, ils ne sont que l'application de méthodes statistiques dans le champ de la médecine, comme on pourrait l'appliquer dans d'autres domaines.

Par là s'expliqueraient donc les résultats pour le moins décevants qui ont été obtenus dans le cadre du traitement et de l'éradication de certaines maladies. C'est ce que constate encore Philippe Pignarre...

CitationLa quasi-disparition de maladies infectieuses comme la diphtérie, la variole ou la polyomyélite a pu laisser croire que les maladies cardiovasculaires, le cancer, les troubles psychiatriques, l'arthrite rhumatoïde allaient prendre le même chemin : celui des livres d'histoire. Or, il n'en a rien été.

Des méthodes statistiques censées sauver des vies humaines !... Ce n'est, en effet, pas vraiment rassurant puisque Philippe Pignarre n'hésite pas à affirmer que...

CitationC'est la faiblesse de nos connaissances biologiques qui nous réduit à faire triompher l'empirisme des essais cliniques. Nous ne savons généralement pas comment on passe d'un mécanisme biologique à un traitement et encore moins d'une molécule à une amélioration ou une guérison. Les essais cliniques constituent même le moyen de rendre cette connaissance hors de propos.

Une lacune dont s'accommode fort bien l'industrie pharmaceutique : comme l'indique l'intarissable Philippe Pignarre,

Citationles essais cliniques ont été intégrés [par elle] au cœur de son système parce qu'elle ne pouvait pas faire autrement, à cause de la faiblesse des sciences biologiques : nul ne sait ce que peut faire une molécule dans un corps humain. C'est cette béance que les essais cliniques occupent et masquent en même temps.

Sortis de laboratoires d' "apprentis sorciers", ces traitements dont l'efficacité n'est pas prouvée et  qui sont même potentiellement dangereux, sont de surcroît vendus plus chers, car prétendument "innovants". Cerise sur le gâteau, ils obtiennent pourtant d'être remboursés par l'Assurance maladie !...  C'est bien le constat qu'aura dû faire François Autain, président de la Commission du Sénat convoquée le 15 février 2011 dans le cadre de l'affaire du Médiator...

CitationQuand je lis une note qui dit que les augmentations que nous constatons en matière de médicament, les augmentations des remboursements, proviennent pour 50% des médicaments nouveaux, qui sont plus chers que ceux qui existent déjà, et qui sont tous ASMR 5." [Amélioration du Service Médical Rendu de niveau 5, ce qui veut dire aucune amélioration !],  il y a quand même quelque chose qui est intrigant.

Un questionnement partagé par André Wenker, directeur général de la Mutuelle générale des cheminots, qui aura souhaité faire une enquête détaillée après avoir lu les résultats de 2009 (publiés en 2010) de la société Sanofi-Aventis. En effet, ceux-ci « faisaient état, pour un chiffre d'affaires de 28 milliards d'euros, d'un résultat opérationnel net de 9 milliards ce qui représente plus de 30 % de marge." Ainsi, « d'un côté, nous avons des systèmes d'assurance maladie obligatoire qui sont exsangues, qui sont en déficit : 11 ou 12 milliards l'année dernière [2010], de l'autre, des entreprises qui font [à elles toutes] 30 milliards de résultat opérationnel net. »

En ce qui la concerne tout particulièrement, la firme Sanofi est en quelque sorte une machine de guerre mondiale pour l'exploitation des peuples. Or, elle est née de la Sécurité sociale et, par conséquent, d'une partie très importante des sommes gigantesques qui ont été consacrées à celle-ci depuis plusieurs générations de cotisants...

Comment donc la Sécurité sociale en est-elle arrivée à devenir la proie de vautours ?...


Les ordonnances prises par le chef du Gouvernement provisoire, Charles de Gaulle, en mars et en octobre 1945 en vue de créer ce dispositif de protection sociale appuyaient délibérément celui-ci sur la solidarité, certes, mais également sur la liberté... Il s'agissait, bien sûr, de la chère liberté (bourgeoise) de 1789... C'est-à-dire de la liberté d'entreprendre.

Pierre Laroque, créateur et organisateur de la Sécurité sociale après la Libération, et qui avait travaillé sur le projet dès avant la Seconde guerre mondiale, écrivait en 1948, à propos du système de soins :

CitationIl n'a pas paru possible, compte tenu de la psychologie propre des Français, qu'il s'agisse des travailleurs ou du corps médical, de réaliser ce Service national de santé que le législateur britannique a prévu et qui mettra gratuitement à la disposition de la population entière une organisation complète des soins.

En conséquence de quoi...

CitationLa législation française sur la sécurité sociale a laissé subsister l'organisation médicale de type libéral qui existait précédemment.

Une organisation de type libérale qui n'a donc pas fini de nuire à la population de ce pays, tout en se servant grassement sur les richesses que celle-ci produit à longueur de vie : telle qu'elle est, cette organisation ne correspond en rien au système de protection sociale promu par le Conseil (national) de la Résistance, celui qui fut et reste la grande œuvre de l'incontournable et regretté... Jean Moulin.

Christine Cuny

Sources

  • Une santé aux mains du grand capital ? L'alerte du Médiator ; Michel J. Cuny ; Editions Paroles Vives 2011


https://lesakerfrancophone.fr/ce-quaura-revele-le-scandale-du-mediator
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Fraudes scientifiques / L'OMS, un océan de corruption ...
Dernier message par Ouebmestre - 10 Juin, 2024, 14:36:24
L'OMS, un océan de corruption et d'inefficacité



Puisque le coup d'État organisé par les propriétaires actuels de l'OMS a provisoirement échoué car heureusement un certain nombre de pays n'ont pas souhaité confier les critères pandémiques à n'importe qui1, Njama se souvient de l'agitation intellectuelle (et financière) qui prévalait déjà en 2009, au temps de la fameuse grippe H1N1. La catastrophe mondiale, l'effort sans précédent à consentir dans la fabrication de milliards de vaccins «sûrs et efficaces»... À l'époque, incroyable, on comprit très tôt que des experts corrompus par les industriels s'étaient installés à la manœuvre, on ne les dénonce plus aujourd'hui. Mais c'était au temps où le web était libre, un contre-pouvoir qui avait fait capoter la baudruche pandémique de l'époque. La regrettée Sylvie Simon rédigea ce texte imparable et prophétique, qui n'a pas pris une ride aujourd'hui. Seuls les noms changent... Bonne lecture.

AIMSIB
*
par Sylvie Simon

«La manipulation actuelle des médias aux États-Unis est plus efficace qu'elle ne l'était dans l'Allemagne nazie, car ici nous prétendons avoir toute l'information nécessaire. Cette erreur empêche les gens d'accéder à la vérité». (Mark Crispin MILLER, professeur de journalisme à l'université de New York)

Introduction

L'OMS (Organisation mondiale de la Santé) fait la pluie et le beau temps sur notre planète en matière de santé publique et la plupart des gouvernements se réfèrent à ses nombreuses recommandations.

Or, il y a quelques années, Bertrand Deveaud, journaliste, et Bertrand Lemennicier, professeur agrégé d'économie, ont enquêté à travers le monde sur cet organisme et ont consulté de nombreux rapports officiels et confidentiels pendant deux ans. Ils en ont conclu que l'OMS ne serait plus que le bateau ivre de la santé publique et naviguerait «sans maître à bord ni objectifs clairs sur un océan de corruption et d'inefficacité»2. Une série d'articles publiés à la même époque dans The British Medical Journal et dans The Lancet décrivaient l'Organisation mondiale de la Santé comme une institution corrompue et à bout de souffle.

L'OMS et ses «partenariats privés»

À l'origine, l'OMS était censée ne recevoir ses fonds que des gouvernements des pays membres des Nations unies, mais depuis quelques années, afin d'augmenter ses capitaux, l'OMS a mis en place ce qu'il appelle un «partenariat privé» qui lui permet de recevoir des aides financières d'industries privées. Mais quelles industries ? Bien évidemment la Mafia pharmaceutique et ses amis qui bénéficient à présent de ce que l'on nomme «une porte ouverte sur un tapis rouge» à Genève. Depuis lors, sa crédibilité, sérieusement entamée, ne s'est guère améliorée, et son indépendance est plus que controversée à cause de son manque total de transparence sur les preuves scientifiques étayant ses recommandations et sa collusion avec les multinationales industrielles. Il est évident qu'au niveau mondial les affaires et la politique influencent fortement la santé.

Le 22 janvier 2007, Alison Katz, une chercheuse qui a passé 17 ans à l'OMS, a adressé une Lettre ouverte à la nouvelle directrice de l'agence, la Chinoise Margaret Chan, accusant l'organisation de «corruption, népotisme, violation des statuts et inefficacité du contrôle interne», et concluant que «l'OMS est devenue une victime de la mondialisation néo-libérale». Elle dénonçait «la commercialisation de la science et les liens étroits entre l'industrie et les institutions académiques» et la science «corporatiste» privée, et estime que «l'OMS doit être le leader d'un mouvement pour transformer la façon dont est conduite la recherche scientifique y compris ses sources de financement, ainsi que l'acquisition et l'utilisation des connaissances» et que les fonctionnaires internationaux n'ont pas le droit de «ne pas savoir».

Les Docteurs Andrew Oxman et Atle Fretheim, du Centre norvégien de la connaissance des services de santé, et le Dr John Lavis, de l'Université McMaster au Canada, ont interviewé des responsables de l'OMS et analysé ses différentes recommandations. Andrew Oxman estime qu'il «est difficile de juger de la confiance qu'on peut avoir dans les recommandations de l'OMS si on ne sait pas comment elles ont été élaborées». «Nous savons que notre crédibilité est en jeu», a admis le Dr Tikki Pang, directeur de la recherche de l'OMS. «Le temps qui presse et le manque d'information et d'argent peuvent parfois compromettre le travail de l'OMS». Des responsables de l'organisation ont aussi reconnu que, dans bien des cas, la preuve censée être à l'origine d'une recommandation n'existait pas.

Sans frein ni limite

Le Dr Oxman a critiqué l'OMS d'avoir son propre contrôle de qualité. Quand ses avis de 1999 sur le traitement de l'hypertension artérielle ont été critiqués, notamment pour le prix élevé des médicaments recommandés sans preuve d'un bénéfice supérieur à celui de produits moins chers, l'Organisation a publié des «recommandations pour la rédaction des recommandations» qui ont conduit à revoir les conseils concernant l'hypertension. Il est probable que dans cette affaire comme dans bien d'autres, l'industrie pharmaceutique avait discrètement graissé la patte des fonctionnaires de l'OMS. Mais l'affaire s'est aggravée depuis le début de la «pandémie» de la grippe porcine.

Le Dr Margaret Chan, nouvelle directrice générale de l'OMS, va devoir répondre à ces critiques, comme elle va devoir répondre aux accusations de l'épidémiologiste Tom Jefferson, de la Collaboration Cochrane, organisation de scientifiques indépendants qui a évalué toutes les études réalisées sur la grippe, et a pu mettre en valeur les diverses implications de la privatisation de l'OMS, ainsi que de la commercialisation de la science. Lors d'une interview réalisée le 21 juillet 2009 par le magazine allemand Der Spiegel, qui lui a demandé si l'OMS avait délibérément déclaré l'état d'urgence pour la pandémie afin de pouvoir créer un gigantesque marché pour les vaccins H1N1, ainsi que pour les médicaments, Jefferson a répondu : «Ne pensez-vous pas qu'il y a quelque chose de remarquable dans le fait que l'OMS ait modifié sa définition de la pandémie ? La définition classique parlait d'un nouveau virus qui se répandait rapidement, pour lequel n'existait aucune immunité et qui provoquait un taux élevé de morbidité et de mortalité. Aujourd'hui les deux derniers points ont été supprimés, mais c'est de cette manière que la grippe porcine a pu recevoir la définition de pandémie».

Les bonnes affaires du Dr David Salisbury

Pour lui, l'OMS et des officiels de Santé publique et des compagnies pharmaceutiques ont construit de toutes pièces cette pandémie imminente. «Des sommes colossales d'argent sont en cause, de même que des carrières et des institutions entières !». Depuis 2005, le directeur du SAGE (Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale à l'OMS) est le Dr David Salisbury, responsable du groupe de vaccination et des maladies infectieuses au ministère de la Santé du gouvernement britannique.



Dr David Salisbury

Au cours des années 80, le Dr Salisbury avait déjà été sévèrement critiqué à la suite de très nombreux effets secondaires chez les enfants vaccinés avec le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) fabriqué par le prédécesseur de GlaxoSmithKline. Ce vaccin fut retiré de la circulation en Suède, après que des scientifiques aient établi le lien entre le vaccin et la maladie de Crohn, ainsi qu'au Japon, où le gouvernement a été obligé de payer d'importantes indemnités aux victimes. Cet ardent défenseur de Big Pharma a été accusé par le groupe britannique de citoyens défenseurs de la santé «One Click» de dissimuler les liens avérés entre les vaccins et la montée explosive de l'autisme chez l'enfant, ainsi que les liens entre le vaccin Gardasil® et la paralysie et même la mort.

Mais ces «accidents» n'ont guère perturbé le Dr Salisbury, qui a participé très activement à la promotion du vaccin H1N1, non testé et également produit par GlaxoSmithKline. En outre, le 28 septembre 2009, ce même Salisbury a osé déclarer : «Il y a un avis très clair dans la communauté scientifique sur le fait que l'inclusion de thimérosal n'est pas dangereuse». Cette déclaration correspondait au fait que le vaccin utilisé contre le H1N1 en Grande-Bretagne, produit par GlaxoSmithKline, contient du thimérosal. Étant donné que ce conservateur à base de mercure pourrait être lié à l'autisme chez l'enfant aux États-Unis, en 1999, l'American Academy of Pediatrics et le Public Health Service ont exigé qu'il soit retiré des vaccins.

«Docteur Grippe», la virologie en fête

Les réunions des «scientifiques indépendants» du SAGE – dont le Dr Arnold Monto, autre membre du SAGE à l'OMS qui a, lui aussi, des liens financiers étroits avec les fabricants de vaccins MedImmune, Glaxo et ViroPharma – regroupent des «observateurs», incluant les producteurs de vaccins, tels GlaxoSmithKline, Novartis ou Baxter. Il est évident qu'ils sont non seulement des observateurs, mais des participants. Il en est de même pour un autre collègue du SAGE et ami proche d'Osterhaus, le Dr Frederick Hayden, du Wellcome Trust britannique, qui reçoit aussi de l'argent de Roche et de GlaxoSmithKline, deux laboratoires pharmaceutiques impliqués dans la production de produits liés à la panique du H1N1, pour des services «consultatifs».

Quant au «Dr Grippe», le Pr Albert Osterhaus, de l'université Érasme à Rotterdam, conseiller de l'OMS pour la grippe A, il est au centre de cette «pandémie» hystérique. Certains l'accusent, non sans raisons, de faire partie de la «mafia pharmaceutique» et d'être l'un des heureux bénéficiaires de la plus importante vaccination mondiale qui se chiffre en milliards d'euros.



Pr Albert Osterhaus

Au point que cette année, la Seconde Chambre du Parlement néerlandais a initié une investigation sur ses liens d'intérêt avec l'industrie pharmaceutique. Mais le ministre néerlandais de la Santé, Ab Klink, qui serait un ami personnel d'Osterhaus, a par la suite publié un communiqué sur le site Internet du ministère déclarant qu'Osterhaus n'était qu'un des nombreux conseillers scientifiques du ministère sur les vaccins contre le H1N1, et que le ministère «était au courant» des intérêts financiers d'Osterhaus. Comme ses pairs, il reste «impartial» malgré ses liens, et son gouvernement le couvre.

Le 16 Octobre 2009, le très respecté journal Science publiait une brève note sur le sujet : «Depuis 6 mois, on ne pouvait allumer la télévision sans voir le visage du fameux chasseur de virus, Albert Osterhaus, nous parler de la pandémie porcine. (...) Mais la semaine dernière, sa réputation en a pris un coup après qu'il a été accusé d'avoir répandu des craintes de pandémie pour la promotion de ses propres intérêts dans les ventes de vaccins»3. Une investigation plus poussée sur les agissements de ce personnage suggère qu'il est au centre d'une imposture qui, non seulement concerne des milliards d'euros, mais aussi la prise en otage de millions de consommateurs en tant que cobayes pour un vaccin pratiquement non expérimenté. Il faut dire à sa décharge qu'il a été largement suivi par de nombreux gouvernements, tout aussi responsables mais pas coupables.

H1N1, «la plus bénigne des grippes»

Le 8 décembre 2009, le Washington Post publiait un article sur la «gravité» de la «pandémie mondiale» du H1N1 : «(...) Avec la deuxième vague d'infections du H1N1 parvenue à son apogée aux États-Unis, les principaux épidémiologistes prédisent que la pandémie pourrait se retrouver au rang des plus bénignes depuis que la médecine moderne a commencé à documenter les poussées de grippe». D'après la banque Morgan de Wall Street, grâce à cette déclaration de l'état pandémique par l'OMS, les entreprises pharmaceutiques géantes, qui financent aussi le travail de l'ESWI d'Osterhaus, se préparent à engranger entre 7,5 et 10 milliards de dollars de bénéfices.

Non seulement le Dr Osterhaus était bien placé à l'OMS pour faire la promotion de cette pandémie, mais il est également le directeur de l'ESWI (European Scientific Working group on Influenza, Groupe scientifique européen de la grippe) qui se dit lui-même être le lien entre l'OMS à Genève, l'Institut Robert Koch de Berlin et l'Université du Connecticut, aux États-Unis. Il faut savoir que ce groupe est entièrement financé par les mêmes compagnies mafieuses qui ont déjà gagné des milliards avec cette pandémie. Ses fondateurs sont Novartis, Baxter Vaccines, GlaxoSmithKline, Sanofi Pasteur, fabricants du vaccin, Hofmann-La Roche, distributeur du Tamiflu®, et MedImmune, racheté par AstraZeneca, qui fabrique le vaccin FluMist contre la grippe saisonnière et a reçu en septembre 2009 l'approbation de la FDA pour son vaccin intranasal contre la grippe H1N1.

Mais le Dr Osterhaus n'en est pas à son coup d'essai. Depuis une dizaine d'années, il est au centre de paniques virales bien organisées. Il en a été ainsi avec le mystérieux virus du SARS (Severe Acquired Respiratory Syndrome) de Hong Kong, où Margaret Chan a débuté sa carrière en tant qu'officiel local. Osterhaus a été engagé en avril 2003 à l'apogée de la panique créée par cette maladie respiratoire. Après la disparition aussi subite qu'inattendue de ce syndrome, Osterhaus dénonça les risques de contact avec les oiseaux et parcourut l'Europe, clamant sur tous les toits que le virus avait dangereusement muté et qu'il était le premier scientifique à signaler qu'il avait franchi la barrière d'espèce et menaçait les humains. Il alerta les politiciens et les journalistes, annonçant que 30% des oiseaux étaient porteurs du virus mortel H5N1, et que ceux qui venaient de l'Est asiatique transportaient le virus jusqu'en Ukraine, ignorant que les oiseaux ne migraient pas d'est en ouest mais plutôt du nord au sud (et inversement).

H5N1 et la prodigieuse vaccination des poulets

Selon le New Scientist du 14 janvier 2004, la vaccination massive des poulets de batteries est soupçonnée d'avoir favorisé la dissémination massive du virus H5N1 : «Ce pourrait avoir été une erreur», conclut le journal. Encore une «erreur» qui a pourtant été considérée comme une trouvaille lorsqu'on a décidé de la mettre en pratique. Plus de 150 millions de volailles, gazées, étouffées, brûlées et parfois même enterrées vivantes dans l'indifférence générale, ont fait les frais de cette «erreur». À cette époque, de journal télévisé en journal télévisé, les médias s'étaient déjà relayés pour distiller la panique. Nous l'avons sans doute oublié, mais les «experts de l'OMS» nous avaient annoncé 320 millions de morts en un an, alors que le 31 décembre 2008, après 10 ans de «pandémie aviaire» – imputée aux oiseaux migrateurs, parfaits boucs émissaires -, on dénombrait à peine 248 morts comptabilisés en dix ans, sur la planète entière.

Aucun oiseau capturé lors des contrôles n'a été déclaré porteur du virus, et tous les scientifiques sérieux savent bien que, étant donnée la violence du virus H5N1, aucun oiseau porteur n'aurait eu la force suffisante pour entamer une migration, d'autant que les oiseaux sont bien plus raisonnables que les hommes. Des dizaines de milliers d'oiseaux d'eau ont été testés négatifs au H5N1 cette dernière décennie, et si les oiseaux sauvages avaient répandu la maladie à travers les continents, il y aurait des traces d'apparition d'épidémies le long des voies de migration. Rien de tel n'a été observé et les épidémies n'ont jamais correspondu aux mouvements des oiseaux sauvages, alors qu'elles ont souvent jalonné les routes principales des échanges commerciaux. Mais les politiques, relayés par les médias, ont toujours occulté ce genre d'information.

Il est vrai qu'il est plus facile d'accuser les oiseaux sauvages que les techniques modernes d'élevage, et les agences gouvernementales ont demandé de prendre des mesures drastiques contre les populations d'oiseaux sauvages, ce qui a ainsi mis en péril certaines espèces, mais n'a eu aucun effet sur l'épizootie. Comme on le sait trop bien, les laboratoires répandent la peur pour mieux vendre leurs produits avec la complicité de certains responsables des instances de santé ou de l'OMS. Le directeur général de l'OMS a affolé les populations avec ce qu'il estimait être «la menace connue la plus grave pour la santé à laquelle le monde soit aujourd'hui confronté, à savoir la grippe aviaire». Et, «si nul ne peut prédire quand elle frappera, une propagation internationale rapide est absolument certaine dès l'apparition d'un virus pandémique», ce qui représente «un grave danger pour tous les peuples». Aussi, devons-nous être prêts afin de «réagir immédiatement, globalement et efficacement».

Attention à la terrible grippe aviaire

Ainsi, le mercredi 15 septembre 2004, à l'ONU, on a beaucoup parlé des risques d'une pandémie de grippe humaine d'origine aviaire. Le président Bush et le Premier ministre français Dominique de Villepin ont appelé à une mobilisation internationale contre la grippe aviaire. «Si rien n'est fait, ce virus pourrait provoquer la première pandémie du XXIe siècle», a averti G. Bush devant l'Assemblée générale de l'ONU. «L'ampleur de la menace nous impose de réagir sans délai», a renchéri Dominique de Villepin, invitant à «conjurer le risque de pandémie». De la part de Bush, étant habitués à ses excès et ses mensonges – entre autres la peur irraisonnée du virus de la variole qu'il a propagée afin de faire vacciner des milliers de militaires -, nous ne pouvons être surpris.

À la fin de 2004, Klaus Stijhr, coordinateur du programme de l'OMS contre la grippe, avait affirmé, dans la revue américaine Science, qu'une pandémie de grippe pourrait rendre malade 20% de la population mondiale, que près de 30 millions de personnes auraient besoin d'être hospitalisées et un quart d'entre elles mourraient. Il avait appelé chaque pays à se préparer. Quant au directeur régional de l'OMS Shigeru Omi, lors d'une visite à Hong Kong en novembre 2004, il avait terrorisé les foules en annonçant que «les évaluations les plus prudentes font état de sept à dix millions de morts, mais le maximum pourrait être de cinquante millions ou même, dans le pire des scénarios, cent millions».

Pour ces experts, la question n'était donc plus de savoir s'il y aurait une pandémie, mais quand elle aurait lieu. En France, le ministre de la Santé Xavier Bertrand a alors commandé plusieurs dizaines de millions de vaccins H5N1 mutant et deux millions de doses du vaccin pré-pandémique qui n'ont servi qu'à creuser encore le «trou de la Sécu». Personne n'a songé à le lui reprocher. À son tour, en octobre, le président G. Bush a appelé à une mobilisation internationale contre la grippe aviaire, annonçant que 200 000 personnes au moins allaient en mourir, mais que ce chiffre risquait d'atteindre 2 millions rien qu'aux États-Unis. Il demanda au Congrès d'accorder 7,1 milliards de dollars pour faire face à cette menace. De nombreux scientifiques s'interrogeaient alors ouvertement sur l'ampleur réelle de la menace d'une nouvelle pandémie humaine d'origine aviaire de type H5N1 et sur le bien-fondé de l'achat massif de Tamiflu®. «Je sens comme une sorte d'hystérie sur la question du H5N1», déclara Peter Palese, virologue à la Mount Sinaï School of Medicine de New York, dans le numéro du 18 novembre 2005 de la très sérieuse revue américaine Science.

La responsabilité était humaine et non naturelle

À cette époque, la mort d'une oie ou d'un canard sauvage provoquait un reportage au JT. Le laboratoire Sanofi-Pasteur, du groupe Sanofi-Aventis, était alors «en discussions avancées avec les gouvernements et autorités européens pour la production de vaccin H5N1 et d'options de production de vaccin pandémique». Il a alors conclu un contrat de 100 millions de dollars avec le ministère de la Santé américain pour la production d'un vaccin pré-pandémique, servant à prévenir une éventuelle grippe aviaire. Le vaccin prototype concernait la souche actuelle du virus de la grippe du poulet H5N1. Pour sa part, le laboratoire suisse Novartis a proposé à la firme californienne Chiron 4,5 milliards de dollars pour prendre possession de 100% de son capital, mettant ainsi la main sur ses usines. Quant à la firme britannique GlaxoSmithKline, elle a acheté ID Biomedical, laboratoire canadien, pour 1,4 milliard de dollars, afin de «répondre à la demande croissante de vaccins antigrippe» et de «préparer la menace d'une pandémie».

Les ministères, qu'ils soient de l'agriculture ou de la santé, devraient se poser de vraies questions sur la santé : pourquoi les pays qui n'ont pas développé d'élevages intensifs ont-ils été épargnés ? pourquoi cette grippe aviaire a-t-elle éclaté en même temps dans les élevages industriels d'Indonésie, de Thaïlande, de Chine et du Japon, qui nourrissent 7 milliards de poulets et exportent 40% de la volaille mondiale ? Dans ces pays, où les élevages atteignent des tailles gigantesques – on a signalé 5 millions d'oiseaux dans une seule exploitation -, les conditions d'élevage sont effroyables, et les pollutions de l'air et de l'eau à peine imaginables. La polémique a débuté dans un article publié par le journal anglais The Times au sujet des supermarchés Tesco qui possèdent d'immenses poulaillers industriels en Thaïlande et incitent les éleveurs d'Asie à produire des oiseaux au plus bas prix. Et dans son numéro de décembre 2005, le magazine anglais The Ecologist a aussi publié des accusations précises sur ce sujet.

À son tour, en mars 2006, le GRAIN (organisation internationale non gouvernementale pour la promotion, la gestion et l'utilisation durables de la biodiversité agricole) a publié un rapport qui montre comment l'industrie avicole multinationale est à l'origine du problème et devrait être au centre des actions menées pour maîtriser le virus. Le GRAIN signale que, depuis des siècles, la grippe aviaire coexiste plutôt paisiblement avec les oiseaux sauvages, les élevages de volaille à petite échelle et les marchés de volaille vivante. Mais la vague de souches extrêmement pathogènes de grippe aviaire qui a décimé la volaille et tué quelques personnes à travers la planète ces dix dernières années est sans précédent, comme l'est actuellement l'industrie multinationale avicole. Lorsqu'un virus, comme celui de la grippe aviaire, pénètre dans des élevages industriels surpeuplés, il peut rapidement devenir mortel et se développer. L'air vicié par la charge virale est transporté sur des kilomètres à partir des fermes infectées, pendant que les réseaux d'échanges commerciaux intégrés répandent la maladie par les nombreux transports d'oiseaux vivants, de poussins d'un jour, de viande, de plumes, d'œufs, de fumier de volaille et d'alimentation animale.

«Il apparaît de plus en plus évident, comme on l'a vu aux Pays-Bas en 2003, au Japon en 2004, en Égypte en 2006, que la grippe aviaire mortelle se déclare dans les grosses fermes industrielles et qu'ensuite elle se propage», explique Devlin Kuyek du GRAIN. Pour lui, les oiseaux migrateurs et les poulets de basse-cour ne sont pas les vecteurs effectifs de la forme fortement pathogène de la grippe aviaire. «Le virus les tue, mais il est peu probable que ce soit eux qui le propagent». En France, la première et seule contamination de volaille domestique s'est déclarée dans un gros élevage industriel de dindes, à Versailleux dans l'Ain, où 11 000 volatiles étaient confinés, totalement séparés des oiseaux sauvages. Birdlife International a alors demandé qu'une enquête indépendante sur la propagation du H5N1 soit conduite, étudiant le rôle de l'industrie globale de l'élevage de volailles, et établissant des cartes des élevages, officiels ou non, ainsi que les routes du commerce de volailles en liaison avec l'éruption des épidémies.

En 1996, 1997 et 2002, on a retrouvé le virus H5N1 sur des poulets en Chine, à Hong- Kong. Il est possible qu'il ait touché d'autres oiseaux, qu'ils soient de basse-cour ou migrateurs sauvages, car un virus peut rester dormant et passer inaperçu chez les porteurs sains, mais il ne les a pas tués par milliers. Depuis 1959, l'infection humaine par un virus grippal aviaire n'a été établie qu'à dix reprises. Parmi les centaines de souches de virus de la grippe aviaire, seulement quatre auraient infecté l'homme (H5N1, H7N3, H7N7 et H9N2), n'entraînant généralement que des symptômes légers ou une maladie bénigne, à l'exception notable du virus H5N1, précise l'OMS. Cependant, certaines des organisations qui essaient de surveiller et contrôler la grippe aviaire comme la FAO semblent réticentes à mettre en évidence le rôle joué par l'élevage intensif, à cause de l'impact sur les économies nationales et sur l'accès à des protéines bon marché. Ainsi, la FAO se garde bien d'enquêter sur la manière dont les fermes industrielles propagent le virus avec leurs sous-produits, tels que l'alimentation animale et le fumier. Au contraire, ces organismes profitent de la crise pour industrialiser davantage le secteur avicole. Les initiatives se multiplient pour évincer les petits producteurs et interdire la volaille en plein air, et pour réapprovisionner les fermes avec des poulets génétiquement modifiés. Les complicités avec une industrie meurtrière se multiplient de toute part.

En conséquence : «Les agriculteurs perdent leurs moyens d'existence, les poulets locaux sont éliminés et quelques experts déclarent que nous sommes à l'aube d'une épidémie humaine qui pourrait tuer des millions de personnes», conclut Devlin Kuyek.«Quand les gouvernements réaliseront-ils que pour protéger la volaille et les personnes contre la grippe aviaire, ils doivent les protéger contre l'industrie avicole mondiale ?» En matière de santé, il serait urgent de se pencher sur la façon dont le monde se nourrit et de mesurer les conséquences que cela peut entraîner pour la santé humaine et la biodiversité de la planète. Et cela, non seulement au sujet de l'industrie avicole mondiale, mais de toute l'industrie animale, car nous ne devons pas oublier la «vache folle», ni toutes les maladies qui ont frappé ces derniers temps les animaux d'élevage intensif. Cette piste est bien plus réaliste que la multiplication d'achat de Tamiflu® ou la fabrication de vaccins illusoires, mais il est certain qu'elle ne profiterait pas aux laboratoires pharmaceutiques et nuirait à l'industrie alimentaire mondiale. Et cela est inacceptable pour tous ceux qui nous gouvernent.

Pour rappel également, le 29 novembre 2009, l'OMS comptabilisait à peine 8768 morts de la grippe H1N1 en 8 mois (alors qu'habituellement, la grippe ordinaire est censée tuer 250 000 à 500 000 personnes chaque année). Dans le même temps, plusieurs pays de l'hémisphère nord annoncent une décroissance des cas de grippe H1N1. On est donc en droit de se demander : mais où est donc passée cette pandémie ? Et pourquoi avoir dépensé des milliards de dollars et des milliards d'euros pour une maladie aussi peu meurtrière (en comparaison non seulement avec la grippe saisonnière, mais aussi avec les autres maladies mortelles) ? On nous avait tout de même annoncé une pandémie susceptible de faire autant de morts que la grippe espagnole (soit 40 à 100 millions de morts).

Quelle efficacité pour la vaccination des oiseaux

Malgré la publication par le Lancet de deux études qui prouvent que les vaccins sont bien moins efficaces qu'on ne le croyait, et que les virus grippaux ont développé une forte résistance aux antiviraux utilisés pour traiter les patients déjà malades, tous les gouvernements se sont entêtés à stocker des antiviraux et des millions de doses de vaccins contre la grippe aviaire. «Notre rapport a eu un grand impact sur les agences de santé et les gouvernements qui comptaient stocker ces médicaments pour les épidémies de grippe», avait pourtant annoncé le Dr Rick Bright, du CDC. Ce «grand impact» ne semble cependant pas avoir été ressenti par les trente pays qui ont commandé du Tamiflu®, le plus nouveau et le plus cher des médicaments antiviraux. Martina Rupp, porte-parole de Roche (le laboratoire suisse qui le fabrique), a annoncé que le ministre de la Santé de Hollande a commandé 5 millions de doses, assez pour traiter un tiers de la population, et le Royaume-Uni 15 millions.

Bruno Lina, du Centre national de référence de la grippe de Lyon qui sévit toujours sur nos ondes au sujet du virus H1N1 sans avoir en face de lui un seul contradicteur, considérait que «tout va dépendre des migrations des oiseaux sauvages porteurs du H5N1. Ils ont atteint la Russie et le Kazakhstan. Ce virus pourrait toucher l'Europe l'année prochaine, par le biais des oiseaux qui empruntent les couloirs africains», et Pierre Dellamonica, spécialiste des maladies infectieuses au CHU de Nice proclamait : «Si c'est une petite pandémie, nous n'aurons pas trop de problèmes. Si le virus est très pathogène, personne ne sait vraiment ce qui va se passer»4. Il est permis de se demander comment une pandémie peut être «petite» puisqu'elle concerne toute la planète ? Dans ce cas, l'actuelle est «minuscule». En mai 2006, au Congrès de l'OIE (World Organization for Animal Health), Osterhaus et ses collègues de l'Erasmus ont dû admettre qu'en vérifiant 100 000 échantillons des fientes de leurs volatiles, ils n'avaient pu découvrir un seul cas de virus H5N1. Et lors d'une conférence de l'OMS à Vérone en 2008 appelée «Avian influenza at the Human-Animal Interface», Osterhaus dut admettre devant ses collègues scientifiques bien moins impressionnés par l'idée d'une pandémie que le public non scientifique que, selon les informations dont il disposait, l'on ne pouvait accuser le virus H5N1 de causer une nouvelle pandémie.

Cependant, en avril 2009 leur recherche parut récompensée lorsqu'un cas de grippe porcine fut signalé chez un enfant à La Gloria, un petit village mexicain de Veracruz. Le bulletin médical annonçait «l'étrange irruption d'une infection respiratoire aiguë» dont les symptômes étaient la fièvre, une toux sévère et un rejet de mucus, ce qui semblait plus ou moins «normal» à proximité de la plus grande concentration de porcs de batteries appartenant à la firme américaine Smithfield Farms, où les résidents s'étaient déjà souvent plaints de problèmes respiratoires. Cette considération n'arrêta pas Osterhaus et ses collègues conseillers de l'OMS. On attendait une «pandémie» de grippe aviaire. Or, c'est la grippe porcine qui est arrivée, mais la pandémie tant attendue et annoncée depuis si longtemps était enfin à leur portée, ils n'avaient pas l'intention de la laisser passer. Et le 11 juin 2009, avec une hâte plus qu'indécente, le Dr Margaret Chan, directeur général de l'OMS annonça la Phase 6 d'une pandémie qui pouvait ressembler à la fameuse grippe dite «espagnole» de 1918.

Le coup de la phase 6

Igor Barinow, parlementaire russe et président de la Douma (Comité de Santé publique) a interpellé l'ambassadeur russe auprès de l'OMS à Genève pour qu'une enquête officielle soit lancée par rapport aux témoignages et preuves qui se multiplient sur une corruption massive au sein de l'organisation. «Il est urgent qu'une commission internationale d'enquête puisse être mise sur pied». En 1976, le gouvernement des États-Unis a été confronté à un virus de grippe porcine. Le président Ford s'était alors fait vacciner à grand renfort de publicité devant les caméras de la télévision américaine, ce qui avait entraîné la vaccination de plus de 40 millions de personnes. Cependant, on dénombra très rapidement sept cents morts, dont 30 «inexpliqués» chez des gens âgés dans les heures qui suivirent l'injection, et plus de 565 cas de paralysie type Guillain-Barré, 1300 réactions adverses telles que de sévères complications neurologiques, des maladies de Parkinson, des inflammations articulaires et de multiples scléroses. La campagne, qui avait duré dix semaines, fut aussitôt suspendue, mais les dommages se sont élevés à 3,5 milliards de dollars. Tout le monde ou presque a oublié ce scandale.

Pour éviter que cette situation ne se reproduise, le gouvernement américain a pris des mesures pour empêcher tout procès intenté par les milliers de citoyens américains qui souffriront des sévères complications dues aux vaccins non testés. Aussi, le 25 juin 2009, Kathleen Sebelius, ministre de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, a signé un document fédéral qui garantit l'impunité aux officiels de la Santé, aux fabricants du Tamiflu® et du Relenza® ainsi qu'aux laboratoires qui ont commercialisé les vaccins contre la grippe et les adjuvants qui leur sont associés. Cela laisse supposer qu'elle sait qu'il y aura des dégâts, comme elle sait également que la plupart des grandes compagnies d'assurances refusent de couvrir les accidents qui pourraient découler de cette campagne.

Cependant, elle a avoué que «La grippe porcine est moins dangereuse que ce qu'on pouvait penser». Rien de plus normal puisqu'on s'attendait à 70% de décès et que le pourcentage est de 0,03%. Mais peu importe, puisque les dégâts ne sont jamais reconnus, et que l'OMS a nié en décembre 2009 la responsabilité du vaccin dans les quelque 40 morts officielles ainsi que dans la douzaine de syndromes de Guillain-Barré, advenus tout de suite après l'injection. Ainsi, tout décès qui se produit chez un patient qui manifeste des symptômes similaires à ceux de la grippe est forcément dû au virus, bien que l'OMS ait abandonné depuis quelque temps de recenser les vraies grippes H1N1, et tout décès qui survient après le vaccin est d'évidence d'origine étrangère, même si la victime était en parfait état de santé avant la vaccination. Ce constat concerne aussi les très nombreuses fausses couches qui adviennent par «le plus grand des hasards» chez des femmes saines récemment vaccinées.

Conclusion

Heureusement, les populations ne sont plus dupes comme elles l'ont été trop longtemps et refusent en masse ce vaccin. Comme l'ont annoncé Fox News et bien d'autres médias américains, ce vaccin est un tel fiasco que, dans certains États, les services de santé l'offrent à qui le désire et bien peu l'acceptent. Par exemple, au Montana, la demande est si rare que les autorités essaient de se débarrasser de leurs lots en parcourant les routes et proposant le vaccin à ceux qu'ils rencontrent sous le prétexte qu'une autre vague d'épidémie risque de se produire. Le seul problème qui peut résulter de ce flop est, comme dans l'histoire du «petit garçon qui criait au loup», personne ne s'inquiètera si un virus mute un jour dangereusement, ce qui pourrait très bien se produire étant donné les mélanges et expériences que font nos «experts mondiaux» sur des sujets aussi graves que les mutations virales.

Et pour l'instant, selon l'EMEA qui est à la botte de l'OMS, le rapport bénéfice/risque des vaccins et des antiviraux contre la pandémie reste positif. «À ce jour, aucun problème de sécurité grave et inattendu n'a été identifié. Les effets indésirables les plus fréquents sont prévus et bénins».

source : AIMSIB


https://reseauinternational.net/loms-un-ocean-de-corruption-et-dinefficacite/
#10
Fraudes scientifiques / Vaccins : Comment la vérité es...
Dernier message par Ouebmestre - 25 Mai, 2024, 10:36:56
Vaccins : Comment la vérité est étouffée



par Xavier Bazin

Cher(e) ami(e) de la Santé,

C'est un livre qui se lit comme un roman policier... et qui révèle au grand jour la stupéfiante corruption politico-médicale destinée à vous cacher les «effets indésirables» de certains vaccins.

Son auteur, le Pr Romain Gherardi, n'est pas n'importe qui.

Professeur de médecine à 38 ans, il est à la tête d'un prestigieux centre hospitalier français sur les maladies neuro-musculaires. Il a publié plus de 300 articles de recherche dans des revues médicales de premier plan (Lancet, New England Journal of Medicine, Brain, etc.).

Médecin rempli d'humanité et chercheur exigeant, il n'a rien d'un provocateur. Il ne manque jamais une occasion de rappeler que les vaccins ont sauvé des millions de vies.

Mais il refuse qu'on empêche le grand public de connaître certains effets indésirables évitables des vaccins contenant de l'aluminium.

Il n'accepte pas qu'on cherche à étouffer des recherches scientifiques d'utilité publique, qui pourraient éviter des milliers de maladies graves... et peut-être même soulager des millions de patients victimes du terrible «syndrome de fatigue chronique».

Tout ce qu'il souhaite, c'est la vérité, y compris si elle dérange. Et il l'a payé au prix fort.

En quelques années, il est passé du statut de «star enviée de la médecine», consulté officiellement par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), à celui d'un homme que l'on évite, dont on refuse de financer les recherches.

Son seul crime : avoir mis au jour une vérité très embarrassante pour l'industrie du vaccin.

Une découverte mondialement acclamée, jusqu'à ce que...

Lorsqu'en 1997, il découvre une nouvelle maladie, qu'il baptisera «myofasciite à macrophage», le professeur Gherardi est acclamé dans le monde entier.

La «signature» de cette maladie est troublante : de «grandes nappes de cellules bleues», dites «macrophages», apparaissent dans le muscle deltoïde du bras... à un endroit où l'on n'avait encore jamais observé ce type de lésion !

La souffrance des patients, elle aussi, déroute les médecins : douleurs invalidantes des muscles et des articulations, épuisement permanent, troubles cognitifs inquiétants... Voilà des symptômes bien étranges !

En France et dans le monde, c'est le branle-bas de combat. L'Institut de Veille sanitaire (InVS) prend l'affaire très au sérieux et lance une étude de terrain approfondie.

En 1998, la plus prestigieuse revue médicale au monde, The Lancet, publie l'article du Professeur Gherardi et de ses collègues détaillant leur découverte1. Immédiatement, il est invité à s'exprimer dans les plus grands médias, dont la BBC en Angleterre.

Tout allait bien... jusqu'à ce qu'il découvre la cause de l'apparition de ces mystérieux macrophages bleus.

En octobre 1998, premier coup de tonnerre : le Pr Gherardi apprend que ces cellules bleues contiennent... de l'aluminium !

Et il n'a pas besoin de chercher bien loin pour comprendre comment ce métal s'est retrouvé là.

L'aluminium, ce métal toxique utilisé dans les vaccins

Car les organismes vivants ne contiennent normalement pas le moindre atome d'aluminium. Du fer, oui, en quantité. Mais de l'aluminium, jamais, c'est un métal trop toxique pour nos cellules.

Malheureusement, depuis que l'industrie a commencé à extraire ce métal de la croûte terrestre, on en trouve un peu partout autour de nous. Jusque dans nos déodorants, dentifrices, crèmes solaires et additifs alimentaires !

Et on en trouve aussi dans... la plupart des vaccins.

Des vaccins que l'on injecte dans le muscle deltoïde du bras, celui-là même où l'on a observé les grandes nappes bleues. Pas de doute possible : l'aluminium de la myofasciite à macrophage provient des vaccins !

Rapidement, le Professeur Gherardi confirme que 100% de ses malades avaient bien subi une injection de vaccins contenant de l'aluminium dans les deux ou trois ans précédant l'apparition de leur maladie.

Le Pr Gherardi a même injecté le vaccin contre l'hépatite B dans le muscle d'un rat... et il a observé quelques semaines plus tard, au microscope, toutes les caractéristiques de la maladie !

Restait encore une énigme : pourquoi cette maladie est-elle apparue au milieu des années 1990, alors que les adjuvants d'aluminium dans les vaccins étaient utilisés depuis plus longtemps ?

La réponse est d'une simplicité lumineuse : parce qu'il a été décidé mondialement, au début des années 1990, de vacciner dans le muscle et non plus sous la peau !

Et comme la France a décidé de lancer une campagne massive de vaccination de l'hépatite B entre 1994 et 1997, il n'est pas étonnant que ce soit le pays où des centaines de cas ont subitement émergé !

Tout ceci, le Pr Gherardi en fait la démonstration implacable devant l'Organisation mondiale de la Santé en 1999. Les plus grands experts sont venus du monde entier pour l'écouter. Dans la foulée, il publie un article de synthèse lumineux dans une grande revue médicale.2

Bien sûr, il reste quelques éléments à éclaircir, mais les preuves sont alors largement suffisantes pour agir sans tarder.

L'urgence est d'autant plus grande que l'on vaccine tous les jours des milliers de patients avec des vaccins contenant de l'aluminium ! Certes, la myofasciite à macrophage est très rare, fort heureusement, mais elle ruine l'existence des malheureux qui sont frappés.

Le bon sens voudrait donc qu'on lance au plus vite de vastes études scientifiques complémentaires... et que l'on force les laboratoires à remplacer l'aluminium des vaccins par des adjuvants moins toxiques (et il en existe !).

Mais à la grande surprise du Pr Gherardi, ce n'est pas ce qui se produisit. Bien au contraire.

On l'empêche de chercher la vérité !!!

À partir du moment où il a eu le malheur de mettre en cause les adjuvants dans les vaccins, tout a été mis en œuvre pour l'empêcher de dévoiler la vérité.

Il est impossible de retracer ici les innombrables coups bas et embûches subis par le Pr Gherardi depuis 1999 – et je vous conseille vraiment de lire son livre passionnant, «Toxic Story : deux ou trois vérités embarrassantes sur les adjuvants des vaccins».

Il y raconte par exemple ce qu'a osé lui dire, les yeux dans les yeux un grand Professeur de médecine, le Pr M-F Kahn :

«Cher ami, je crois que vous avez raison... Mais je dirai toujours que vous avez tort !»

Pourquoi ? Non pas parce que ce médecin était «vendu» aux laboratoires. Mais, raconte le Professeur Gherardi, parce que la myofasciite à macrophage a le malheur d'être ce que l'on appelle une maladie «iatrogène». C'est à dire provoquée par un acte médical... et donc par des médecins !

Il n'est jamais évident de remettre en cause sa propre profession et c'est même contraire à la déontologie des médecins3. Et c'est encore pire lorsque l'on touche à la vaccination, LE grand tabou de la médecine moderne !4

Rapidement, le Pr Gherardi est «lâché» par la plupart de ses collègues :

«Alors qu'en 1998 tout le monde se battait pour figurer sur la photo de famille de la myofasciite à macrophages, dès que le fatidique mot «vaccin» a été prononcé, chacun s'est retiré sur la pointe des pieds, fuyant un débat où il n'y avait que des coups à prendre».

Et des coups, le Pr Gherardi ne manquera pas d'en recevoir.

Le mystérieux syndrome de la guerre du Golfe

Ce qui se passe en 2001 est digne des grands films d'espionnage. L'événement se produit au moment où le Pr Gherardi s'apprêtait à vérifier si le «syndrome de la guerre du Golfe» était, oui ou non, causé par les vaccins.

Petit rappel : de nombreux soldats britanniques et américains envoyés en Irak en 1991 ont souffert de symptômes inexpliqués : douleurs musculaires et articulaires, fatigue persistante, troubles de la mémoire, etc.

C'est un vrai mystère médical. Toutes les hypothèses ont été envisagées... sauf la plus probable5, à savoir le programme de vaccination intensif subi par les soldats juste avant les opérations, notamment contre l'hépatite A et B.

En 2001, une association de vétérans britanniques veut en avoir le cœur net. Elle contacte donc le Pr Gherardi pour lui demander d'examiner 12 soldats souffrant de ce fameux «syndrome de la guerre du Golfe», et de vérifier si le muscle de leur avant-bras ne contiendrait pas les fameux macrophages bleus.

Le Pr Gherardi accepte immédiatement, trop heureux de vérifier cette hypothèse. Tout est planifié, et son service est sur le pied de guerre pour accueillir dignement ces vétérans malades.

Mais croyez-le ou non, la veille de la venue de ces vétérans, un mystérieux correspondant appelle le Pr Gherardi pour l'informer que la venue des soldats britanniques est «annulée».

Comme cela, du jour au lendemain, sans la moindre explication !

Mais le pire reste à venir.

L'Agence française de sécurité sanitaire essaie de l'éliminer (socialement)

En 2004, l'Agence française du médicament (alors nommée Afssaps) recommande officiellement de STOPPER toute recherche sur le lien entre aluminium et la myofasciite à macrophages.

Cette autorité «sanitaire» décide donc d'enterrer le dossier, malgré les preuves accablantes déjà réunies!

Résultat : du jour au lendemain, le Pr Gherardi perd tout espoir de voir ses recherches financées par l'État. Ce qui le condamne, lui et son équipe, à la marginalité !

Inutile de préciser que les «experts» ayant pris cette décision dramatique avaient tous des liens puissants avec l'industrie pharmaceutique. Mais le scandale du Médiator n'avait pas encore éclaté, et les conflits d'intérêt n'étaient pas aussi suspects qu'aujourd'hui.

Écoutons le Pr Gherardi :

«L'Afssaps, je finirai par le comprendre au fil des années, est une machine ayant pour objectif premier d'empêcher que n'éclate un scandale sanitaire. Elle s'évertue pour ce faire à ralentir les procédures permettant d'appréhender la dimension exacte du problème. (...) Ce n'est ni un juge impartial, ni un collectif scientifique (...). Financée à 80% par l'industrie, c'est prioritairement un outil à son service».

En ce triste mois de mai 2004, les industriels ont donc eu la peau du Pr Gherardi. Enfin, c'est ce qu'ils croyaient.

Car c'était sans compter sur son intelligence et sa détermination exceptionnelles.

Seul contre tous, il apporte la preuve définitive

La dernière pièce du puzzle, celle qui lui fait encore défaut, c'est la démonstration physiologique du lien de cause à effet entre la vaccination et la maladie.

Statistiquement, il ne fait aucun doute que les terribles symptômes dont souffrent ces malades sont bien liés aux vaccins à l'aluminium.

Mais biologiquement, comment cela se passe-t-il ? Comment une dose infime d'aluminium injectée dans un muscle pourrait-elle causer de tels dégâts ?

C'est la toute dernière clé du mystère... et il faudra de longues années au Pr Gherardi, privé de financements nationaux et internationaux, pour la révéler au grand jour.

Mais il y parvint enfin, en 2013, dans article publié dans BMC Medicine.6

Jusqu'à cette date, tout le monde croyait (ou voulait croire) que l'aluminium des vaccins se dissolvait dans le sang. Si c'était le cas, il ne pouvait pas causer la moindre maladie : l'aluminium serait alors rapidement filtré par les reins et expulsé dans les urines.

Mais des expériences réalisées sur des souris prouvent que cela ne se passe pas comme cela. En réalité, 50% des particules d'aluminium des vaccins migrent vers les ganglions, la rate... puis s'accumulent dans le cerveau !

Encore plus étonnant : on retrouve d'autant plus d'aluminium dans le cerveau des souris que les doses d'aluminium injectées sont faiblement concentrées ! Pourquoi ? Tout simplement parce que des doses trop fortes ne peuvent pas être «gobées» par les macrophages – et ne sont donc pas emmenées dans le cerveau !

Ce qui réfute de manière éclatante l'argument des labos, qui répètent sur tous les tons que la dose d'aluminium injectée est trop faible pour pouvoir être dangereuse !

Une maladie qui ne frappe pas au hasard

Et comme si cela ne suffisait pas, le Pr Gherardi et son équipe ont même réussi à montrer pourquoi la maladie ne touche qu'une petite fraction de ceux qui sont vaccinés.

Comme toujours avec les métaux lourds, c'est une question de loterie génétique.

Par exemple, certaines personnes ne parviennent pas à éliminer correctement le fer qu'ils avalent dans leur alimentation – c'est l'hémochromatose, une maladie génétique qui touche 1 personne sur 200.

D'autres ne se détoxifient pas bien du mercure7 : dans leur cas, manger trop de poisson ou avoir plusieurs amalgames au mercure («plombages») dans la bouche peut créer de graves troubles cognitifs.

S'agissant de l'aluminium, le Pr Gherardi a admirablement montré que ceux qui souffrent de la myofasciite à macrophage avaient des variations génétiques rares et spécifiques au sein des 34 gènes qui déterminent la détoxification de ce métal.

Voilà pourquoi vous ne risquez pas grand-chose à vous faire vacciner... sauf si vous avez le malheur de faire partie des personnes «vulnérables» !

C'est vrai pour la myofasciite à macrophage mais aussi pour d'autres graves problèmes de santé.

Quelques exemples des graves effets secondaires des vaccins

Voici quelques exemples des drames les plus criants causés par certains vaccins :

  • Le vaccin contre les rotavirus (injectés aux nourrissons contre la gastroentérite) peut entraîner la mort des nourrissons. On le sait grâce au système de pharmacovigilance français, qui a recensé 2 décès et 201 effets indésirables graves chez les bébés vaccinés8 ;
  • Le vaccin contre la grippe H1N1 Pandermix a causé des milliers de cas de narcolepsie chez les enfants, une maladie grave et incurable. C'est une étude publiée dans le très respecté British Medical Journal en 2013 qui l'a révélé9 ;
  • Le vaccin contre l'hépatite B a été incriminé dans plusieurs études solides pour avoir déclenché de nombreux cas de sclérose en plaque10,11,12 ;
  • Le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus, a provoqué en France plusieurs dizaines de cas de syndrome de Guillain-Barré, une maladie neurologique grave. C'est l'Agence du médicament elle-même qui l'a reconnu en 2015.13

Et bien sûr, tous les vaccins peuvent provoquer de graves réactions allergiques.

Faire toute la vérité sur les vaccins

Au total, il est clair que certains vaccins et certains de leurs adjuvants (aluminium, squalène) posent de graves problèmes de santé à une petite minorité d'entre nous.

Il est important de le reconnaître publiquement, plutôt que de faire de la vaccination un tabou («la vaccination, ça ne se discute pas», a osé dire la ministre de la Santé en 2015 !).

Il n'est pas question d'être «anti-vaccin» par principe... mais il n'est pas question non plus d'être «pro-vaccin» aveugle.

Il faut simplement reconnaître que, comme tout acte médical, il peut avoir de graves conséquences. Et il faut donc examiner au cas par cas si ses bienfaits l'emportent sur ses dangers.

Tout dépend de la maladie que l'on cherche à éviter, de la nature des vaccins, de leurs adjuvants... et de la vulnérabilité personnelle de chacun d'entre nous !

Ce doit donc être une décision médicale et individuelle, et non pas administrative et collective, comme les labos le réclament, pour sécuriser leurs profits !

La prudence vis-à-vis des vaccins est d'autant plus légitime que la recherche scientifique est manipulée par de puissants intérêts.

C'est même encore pire pour les vaccins que pour les autres médicaments !

Pourquoi ? Parce qu'on se refuse à faire pour les vaccins ce qu'on fait pour tous les médicaments : des études en double aveugle, contre placebo. C'est à dire prendre un groupe de patients, le séparer en deux groupes, vacciner un groupe mais pas l'autre (sans que personne ne sache qui a été vacciné et qui ne l'a pas été), puis observer les résultats, au bout de quelques années.

Résultat : la science des vaccins est tout sauf solide... et l'industrie pharmaceutique s'en donne à cœur joie pour lui faire dire ce qui l'arrange.

Avec la complicité, hélas, de certains médecins sincères, dont la priorité absolue est d'éviter que l'opinion publique ne perde confiance dans la vaccination.

Pour eux, la population est un «petit enfant, dont il faut redouter les réactions inconsidérées, quitte à taire les dangers qui le menacent pour ne pas risquer de l'effrayer».14

Comme si vous et moi n'étions pas capables d'entendre la vérité et de faire des choix raisonnés pour notre avenir et celui de nos enfants !

Que faire ?

Je laisse le dernier mot au Pr Gherardi :

«J'en appelle donc aux personnalités politiques de tous bords.

Pour que perdure et vive le vaccin (...), il ne faut pas seulement reconnaître l'intolérance aux adjuvants et financer les recherches sur cette pathologie.

Il faut aussi imposer aux industriels de remettre sur le marché les vaccins sans aluminium qui ont longtemps vacciné sans danger – tel le DTP ; de travailler sur de nouveaux adjuvants non toxiques – tels le phosphate de calcium. (...)

Il faut surtout, de toute urgence, mettre en place un système d'expertise et de régulation vraiment indépendant des grands industriels du médicament».

Comptez-sur moi, chers lecteurs, pour me battre en ce sens, à mon petit niveau.

Bonne santé,

envoyé par Themistocles




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