Que révèlent les études précliniques Moderna et Pfizer dévoilées récemment par F

Démarré par Ouebmestre, 16 Janvier, 2023, 22:23:18

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Ouebmestre

Que révèlent les études précliniques Moderna et Pfizer dévoilées récemment par FOIA ?


par Hélène Banoun
Les requêtes FOIA représentent des transmissions de documents officiels, détenus par les agences fédérales US ou d'autres pays anglo-saxons, vers qui en fait la demande. Celles-ci doivent se soumettre à une loi promulguée en 1966, intitulée « Freedom Of Information Act », qui les oblige en théorie à s'exécuter, hormis quand ces documents doivent rester frappés du secret (Your Right to Federal Records Questions and Answers on the Freedom of Information Act and the Privacy Act, 1992 https://archive.epic.org/open-gov/rights). Les dossiers préparatoires aux agréments des vaccins anti-Covid y sont détenus et quand ils sont exhumés, ce qui paradoxalement se révèle très long et difficile, de vilaines surprises ainsi que d'énormes mensonges voient brutalement le jour : « Ils » savaient déjà à l'avance ce que « nous » avions fini par comprendre à l'usage, merci à Hélène Banoun de nous éclairer encore une fois sur cette éclatante preuve de fraude à la science. Bonne lecture.
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Résumé
Définition et rappel : les vaccins sont fondés sur la protéine spike dont la toxicité est connue depuis longtemps. Les vaccins anti-coronavirus sont connus depuis 2003 comme susceptibles de provoquer l'ADE (facilitation de l'infection). Les documents obtenus par FOIA montrent que le vaccin diffuse dans tout le corps des animaux testés et persiste au moins 14 jours. Une toxicité générale et une toxicité des doses répétées ont été notées pendant ces études ainsi que des résultats équivoques sur la génotoxicité et des résultats concordants sur une toxicité reproductive très probable. Les résultats ne peuvent exclure la possibilité de l'ADE.
Ce document a été rédigé pour compléter un dossier juridique d'une plainte de victimes des vaccins : comment prouver la causalité des vaccins Covid dans les effets indésirables et les décès qui sont notifiés suite aux injections. J'y rappelle que la toxicité de la protéine spike du SARS-CoV-2 était connue depuis le début des années 2000 avec le SARS-CoV-1 et pourtant tous les fabricants de vaccin l'ont choisie comme antigène. Et particulièrement les vaccins géniques (à ADN ou à ARNm) vont faire produire au vacciné cette toxine !
Les études pré cliniques (sur des animaux) Moderna et Pfizer révèlent aussi qu'on pouvait anticiper la toxicité des vaccins ARNm anti-Covid.

Principe des vaccins ARNm

Les vaccins ARNm de Pfizer et Moderna sont fondés sur la protéine spike du virus SARS-CoV-2. Ils sont constitués d'acide nucléique (l'ARNm) qui est le code génétique (modifié) par rapport aux ARNm naturels de cette protéine (modifiée par rapport à la protéine virale). Les cellules du corps de la personne vaccinée vont traduire ce code et synthétiser la protéine spike.
La toxicité de la spike était connue depuis longtemps (voir en fin de texte)
Les experts craignaient dès le début 2020 le phénomène de facilitation et aggravation de l'infection par les anticorps vaccinaux. Ce phénomène est connu sous différentes appellations : ADE antibody dependent enhancement, VAERD Vaccine-associated enhanced respiratory disease, ou ERD enhanced respiratory disease, VAED vaccine associated enhanced disease.
Dans deux réunions officielles les Drs A. Fauci et P. Hotez, experts en vaccins mettent en garde contre ce phénomène qui était connu pour les vaccins anti-coronavirus1,2. Les Risk Management Plans des fabricants prenaient en compte ces risques3.
Les nombreux cas de Covid apparaissant chez les personnes vaccinées dans les jours suivant les injections sont certainement dus à cet ADE ; ceci est confirmé par des publications4,5,6. De même l'efficacité négative du vaccin au bout de quelques mois peut être rapportée à ce phénomène7.
Les résultats exposés dans les documents d'études pré-cliniques obtenus par FOIA8,9 ne peuvent exclure le risque d'ADE car la méthodologie employée n'est pas adéquate. En effet les animaux utilisés ne sont pas le bon modèle pour étudier ce phénomène, ils ont été sacrifiés avant que ne puisse apparaitre l'ADE, et les images radiographiques montrant l'absence d'ADE n'ont pas été fournies aux agences de régulation. Le document Moderna précise qu'à dose suboptimale de vaccin (propice à l'ADE), les animaux n'étaient pas totalement protégés de l'infection dans les poumons. Le document Pfizer précise que seuls de jeunes singes ont été testés : ils sont moins sensibles à l'ADE que les vieux animaux.
En fin d'article je donne des arguments en faveur de la possibilité de l'ADE post vaccination

Résumé de l'analyse des données de pharmacocinétique des documents Moderna et Pfizer

Il peut-être utile de discuter de la réglementation concernant les études de pharmacocinétique pour les vaccins ARNm, en effet, les vaccins ARN anti-Covid ne sont pas soumis à des études complètes de pharmacocinétique (voir prochain article sur la réglementation).
Les documents sur les études précliniques Pfizer et Moderna qui ont été récemment obtenus par FOIA et publiés montrent que le vaccin  diffuse dans tout le corps du vacciné et y persiste plusieurs jours, contrairement à ce qui a été affirmé officiellement (« le vaccin reste au site d'injection dans l'épaule et a disparu complètement au bout de 48h »)10.
La biodistribution n'a pas été étudiée sur la formulation du vaccin (ARNm de la spike encapsulé dans des LNP : nanoparticules lipidiques).
Des études post-cliniques ont montré que l'ARNm peut circuler nu ou être encapsulé naturellement dans des exosomes et relargué par les cellules du vacciné, donc ces études sont insuffisantes11.
Les études pré-cliniques présentées par les fabricants montrent que les composants des LNP ou les LNP contenant l'ARNm se distribuent dans tout le corps et persistent jusqu'à 6 ou 14 jours (selon qu'il s'agit de Moderna ou Pfizer).
Dans certains organes il y a même concentration des LNP par rapport aux taux retrouvés dans le sang (les glandes surrénales, la moelle osseuse,  les yeux, l'intestin, le foie, les ganglions, les ovaires la rate, les testicules) ; les animaux étant sacrifiés au bout de 6 ou 14 jours, il est impossible de savoir si la concentration se poursuit au-delà de cette période et de connaître la durée d'élimination complète du vaccin.
Le résumé du rapport Moderna affirme que l'ARNm du vaccin est dégradé en quelques minutes dans les fluides biologiques et ne persiste pas dans les tissus, contrairement aux résultats détaillés du même rapport...

Toxicité

Dans l'essai Moderna fourni par le fabricant (celui de 2017 avec une formulation de vaccin anti-CMV [cytomégalovirus] induisant la synthèse de protéines autres que la spike des vaccins Covid) des pathologies graves sont observées au niveau macroscopique dans certains organes 6 jours après l'injection : ganglions proximaux et distaux, thymus, rein, site d'injection, estomac.
Dans l'essai Pfizer des doses supérieures aux doses humaines ont été injectées et ont montré une toxicité chez les rats : piloérection, corps voûté, activité réduite et respiration irrégulière, toxicité hépatique, perte d'appétit et  de poids.
Cette toxicité est-elle transposable à l'homme avec des doses plus faibles ?
Les régulateurs notent aussi l'absence d'étude évaluant les risques de maladies auto-immunes.
Toxicité de doses répétées : pour Moderna elle a été étudiée selon un schéma différent du protocole appliqué chez l'homme (délais beaucoup plus courts entre les doses). Des signes de toxicité ont été notés (dans le foie, la rate, les glandes surrénales et la moelle osseuse) et l'agence de régulation australienne  (TGA) souligne que la formulation utilisée pour ces tests n'est pas similaire à celle des vaccins ARNm Covid.
Les possibilités d'un choc anaphylactique ou de l'activation du complément ou la stimulation de la libération de cytokines n'ont pas été étudiées correctement d'après la TGA.

Génotoxicité

Elle n'a pas été étudiée pour Pfizer, et pour Moderna elle a été avec une formulation différente de celle des vaccins ARNm Covid. Les résultats sont équivoques : parfois positifs et parfois négatifs.
Dans l'ensemble, le risque génotoxique pour l'homme est considéré comme faible en raison de l'exposition systémique minimale après administration IM (intra-musculaire), de la durée limitée de l'exposition et des résultats négatifs in vitro. Cependant la durée de vie réelle observée de l'ARNm chez l'homme est de plusieurs semaines donc l'exposition systémique est importante et le risque génotoxique doit être réévalué.
De plus, la génotoxicité de la protéine spike n'a pas été étudiée et ne peut donc être exclue (considérant sa longue durée de vie systémique de plusieurs mois). Si on considère également la possibilité d'intégration dans l'ADN12,13 et son expression éventuelle même des années après l'injection, le risque génotoxique devient bien plus sérieux.

Toxicité reproductive

Les résultats sont concordants pour Pfizer et Moderna et montrent une toxicité chez les mères et des malformations squelettiques chez les fœtus.
L'étude Pfizer montre de plus des morts fœtales concernant des portées entières et une augmentation des pertes pré-implantatoires dans le groupe vacciné par rapport au groupe témoin. Ceci peut faire supposer une toxicité chez les femmes enceintes et pourtant les autorités continuent à recommander le vaccin à celles-ci !
La toxicité de la spike était connue depuis longtemps
Dès 2005, ce potentiel délétère des protéines de type Spike était envisageable pour le SARS-CoV-1, le proche parent du virus SARS-CoV-2 responsable de la COVID-1914 :
« Les infections à SARS-CoV et la protéine Spike du SARS-CoV réduisent l'expression de l'ACE2. Notamment, l'injection de la protéine Spike du SRAS-CoV à des souris aggrave l'insuffisance pulmonaire aiguë in vivo qui peut être atténuée en bloquant la voie rénine-angiotensine. Ces résultats fournissent une explication moléculaire de la raison pour laquelle les infections par le SRAS-CoV provoquent une insuffisance pulmonaire grave et souvent mortelle et suggèrent une thérapie rationnelle pour le SRAS et peut-être d'autres virus de maladies respiratoires. »
En 2008, une étude concluait que la liaison entre le domaine de liaison (RBD) de la protéine Spike et le récepteur ACE2 contribuait à la pathogénèse du SARS-CoV-1, tout vaccin basé sur le RBD de la protéine Spike devrait être considéré « avec soin » :
« En plus d'utiliser les récepteurs pour entrer dans les cellules, de nombreux virus peuvent induire une régulation négative du récepteur et altérer sa fonction normale, ce qui entraîne une maladie grave. Notre étude montre que la liaison RBD spike est le déclencheur de cette voie d'entrée, ce qui confirme l'importance de la protéine RBD spike dans l'infection par le SRAS-CoV. Étant donné que la liaison de la protéine RBD spike à l'ACE2 contribue à la pathogenèse du SRAS, l'utilisation de vaccins sous-unitaires basés sur la protéine RBD spike doit être considérée avec attention. Un mutant de la protéine RBD spike, qui diminue ou élimine son affinité pour l'ACE2, mais conserve les principaux épitopes neutralisants, est souhaitable »15.
Ceci a été confirmé dès le début 2020. Les effets toxiques délétères de la spike ont été énoncés dès le printemps 2020 par Jean-Marc Sabatier16 : il prévoyait des effets délétères de l'infection par SARS-CoV-2 résultant de la fixation de la protéine spike du coronavirus sur le récepteur cellulaire humain ACE2.
Les vaccins sont tous fondés sur la protéine spike qui a depuis été reconnue comme la principale responsable (si ce n'est l'unique cause) de la pathogénicité du virus SARS-CoV-217,18,19,20,21.
Donc, on pouvait s'attendre à ce que les EI des vaccins soient en rapport avec la toxicité de la spike...22

Plusieurs publications font état de phénomènes de Covid graves après vaccination qui pourraient être dus à l'ADE

Selon Sridhar et al.23, l'ADE peut être considéré comme responsable de l'aggravation d'une infection Covid dans les jours suivant la vaccination : une femme récemment vaccinée (7 jours) par le produit ARNm Pfizer décède d'un syndrome de détresse respiratoire aigu. Il n'y a pas trace d'infection Covid-19, par contre des anticorps anti spike sont retrouvés au 13ème jour après l'injection.
Dans un article japonais24 publié par des auteurs dont certains ont travaillé pour des fabricants de vaccins, on apprend que 2 patients atteints de Covid-19 en phase aigüe ont été vaccinés contre la Covid-19 avec le produit Pfizer (tous les 2 le 26ème jour de leur maladie Covid-19). Ces deux personnes ont présenté un syndrome respiratoire aigu non dû au virus SARS-CoV-2, l'imagerie pulmonaire a montré une maladie pulmonaire interstitielle. Les auteurs suggèrent que la réaction immune à la COVID-19 a été réactivée par la vaccination mais ils ne font pas allusion à l'ADE ou VAERD probable.
Les autopsies25 de 170 personnes décédées de la Covid-19 (ou porteuses du virus lors du décès) montrent chez les complètement vaccinées (29) des charges virales pulmonaires très supérieures à celle des non vaccinées (141 personnes) et ceci est accentué chez les partiellement vaccinés. Les auteurs n'excluent pas le rôle de l'ADE dans ce phénomène.
Selon Thailand Medical News26, pendant la vague omicron fin 2022 en Chine, des patients ont montré des images pulmonaires et des syndromes respiratoires aigus semblables à ceux des phases Wuhan et Delta (fin 2019 et début 2020 lors de l'émergence de la souche originelle du SARS-CoV-2 et 2021 pour delta) ; ces dommages sont nommés « white lungs » (poumons blancs). Les autorités chinoises expliquent ces SARS par les propriétés immunosuppresssives des variants circulants actuellement (ils favoriseraient les infections opportunistes) ; mais il est reconnu que ces variants sont atténués par rapport aux souches proches de l'émergence du virus. La population chinoise serait vaccinée à 90% (selon le site de John Hopkins https://ourworldindata.org/covid-vaccinations) et en majorité avec les vaccins chinois à virus inactivé dont on sait qu'ils sont associés à un excès de Covid post-vaccinales possiblement dû à l'effet ADE27.

source : AIMSIB

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