Le Comité consultatif national d’Éthique valide la vaccination anti-Covid-19 chez les 5 à 11 ans malgré les risques potentiels de myocardites et d’effets secondaires à long terme du vaccin



image_pdfimage_print

par Candice Vacle.

La vaccination anti-Covid-19 chez les enfants de 5 à 11 ans se met en place rapidement. L’Agence européenne des médicaments (EMA) a autorisé le 25 novembre 2021 l’usage du vaccin anti-Covid-19 ARNm Comirnaty de Pfizer chez les enfants âgés de 5 à 11 ans1.

Cinq jours plus tard, le 30 novembre 2021, « la Haute Autorité de Santé rend un premier avis sur la vaccination des enfants de cette classe d’âge et la recommande pour tous ceux qui présentent un risque de faire une forme grave de la maladie et de décéder et pour ceux vivant dans l’entourage de personnes immunodéprimées ou vulnérables non protégées par la vaccination ». Comme il s’agit d’un premier avis, d’autres avis devraient être émis[1].

Suite au Conseil de Défense du 6 décembre 2021, le Premier ministre J. Castex a annoncé la vaccination des enfants de 5 à 11 ans dits « à risque » à partir du 15 décembre 20212.

Le Comité consultatif national d’Éthique (CCNE) a rendu le 16 décembre 2021 un avis favorable à la vaccination des enfants de 5 à 11 ans sous conditions. « Le CCNE insiste sur le fait que cet avis est rendu dans l’urgence, alors que de  nombreuses incertitudes persistent en ce qui concerne les effets à long terme du vaccin ». Ce comité « insiste sur le fait que cette vaccination des enfants doit être une proposition et non une obligation, et ne doit pas être incluse dans un pass-sanitaire ». « Cette mesure devra préalablement être discutée et approuvée par la Haute Autorité de Santé »3 (page 12).

Comment est-il possible que ce comité dit « éthique » rende un avis favorable à la vaccination des enfants de 5 à 11 ans compte tenu aussi de ce que la Haute Autorité de Santé a écrit le 30 novembre 2021 ? À savoir :

La HAS précise que « trois décès directement liés à la Covid-19 ont été recensés chez les enfants âgés de 5 à 11 ans depuis mars 2020 ».

« Parmi les complications observées chez l’enfant, les « syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques » (PIMS) sont rares mais graves ».

« Les symptômes prolongés de Covid-19 (« Covid long ») chez les enfants ne persistent pas au-delà de 12 semaines ».

La HAS demande « à éclairer le rapport bénéfice/risque individuel de la vaccination des enfants pour lesquels le risque de survenue de forme sévère ou de décès est faible au regard du risque possible de survenue d’effets indésirables rares (myocardites, péricardites) »[1].

Qui préside le CCNE ?

Le président du CCNE est le professeur Jean-François Delfraissy qui est aussi président du Conseil scientifique sur le Covid-19. Pour ces deux fonctions, il a été nommé par le président de la République4.

C’est très important de savoir qui est le président de ce CCNE car il porte une responsabilité immense d’avoir présidé à la validation de la vaccination anti-Covid-19 des enfants de 5 à 11 ans alors que ce conseil avoue sa grande ignorance concernant ce vaccin de Pfizer ; en l’occurrence sa totale ignorance sur les effets à long terme. D’autant plus que Jean-François Delfraissy a lui même dit le 8 décembre 2021, lors de son audition au Sénat sur la situation sanitaire :

« Ces vaccins ont une efficacité limitée sur la transmission et l’infectiosité ». (à partir de 11:12:12) « Il n’y a pas de solution miracle ». (à partir de 11:22:19)5. « Il y a des limites puisqu’on peut être vacciné et être porteur du virus »6.

Rappelons que Santé publique France7 a écrit le 31 octobre 2021 pour toute la période de la crise du Covid-19 : les « hospitalisations chez les enfants âgés de 5-11 ans et de 12-17 ans représent[e]nt respectivement 0,3% et 0,5% de l’ensemble des hospitalisations, sans différence entre 2020 et 2021 »[6].

Le Comité consultatif national d’Ethique (CCNE) et son président Jean-François Delfraissy n’auraient-il pas dû prendre davantage en compte leur ignorance sur les effets à long terme du vaccin ? N’auraient-il pas dû prendre davantage en compte aussi le risque potentiel de myocardite suite à la vaccination avec le vaccin de Pfizer, chez les enfants de 5 ans à 11 ans ?

À ce sujet, voici ce que Pfizer a rédigé dans son rapport sur son vaccin anti-Covid-19 ARNm appelé Cominarty, suite à une réunion de son Comité consultatif sur les vaccins le 26 octobre 2021: fda.gov/media/153409/download (page 11).

« Le nombre de participants au programme de développement clinique actuel est trop faible pour détecter tout risque potentiel de myocardite associé à la vaccination. La sécurité à long terme du vaccin COVID-19 chez les participants âgés de 5 à <12 ans sera étudiée dans le cadre de 5 études de sécurité post-autorisation, dont une étude de suivi de 5 ans pour évaluer les séquelles à long terme de la myocardite/péricardite post-vaccination ».

Pfizer dit donc clairement ignorer le risque potentiel de myocardite suite à la vaccination avec son vaccin Cominarty, chez les enfants de 5 ans à moins de 12 ans.

Pfizer ignore ceci car le nombre de participants à son étude est trop faible pour donner un résultat significatif.

De ce fait, Pfizer envisage notamment une étude sur 5 ans pour évaluer les séquelles à long terme de la myocardite (et de la péricardite) suite à la vaccination-Cominarty chez les enfants de 5 ans à moins de 12 ans. Il faudra donc attendre au moins 5 ans avant de connaître le résultat de cette étude.

La myocardite est une « inflammation du myocarde » c’est-à-dire une inflammation du muscle du cœur. Et la péricardite est une « inflammation des feuillets du péricarde » c’est-à dire une inflammation des feuillets enveloppant le cœur8,9.

Toute évaluation par Pfizer de son propre vaccin Cominarty est partiale et nécessite donc d’être confirmée ou infirmée par des études indépendantes.

Le CCNE et son président Jean-François Delfraissy sont-ils prudents ?

On peut penser que non lorsqu’on lit l’avis sur la vaccination anti-Covid-19 des enfants de 5 à 11 ans du Pr Bernard La Scola, médecin microbiologiste, virologue et directeur du laboratoire P3 de l’Institut Hospitalo-Universitaire en Maladies Infectieuses de Marseille (IHU). Il écrivait le 16 novembre 2021 :

« Je trouve toujours aussi scandaleux qu’on puisse continuer à vacciner des jeunes sans aucun facteur de risque avec les risques de thrombose et de myocardite que ça représente pour protéger pour l’essentiel les personnes de plus de 80 ans. Certes ces effets secondaires sont rares mais les décès liés au Covid chez ces jeunes encore plus ! Ça c’est pour les effets à court terme.

Ce qui me gêne le plus depuis le début c’est le risque à très long terme d’une technologie non éprouvée justement sur ce long terme (vaccination ARN). Il ne se passera peut-être rien et il faut l’espérer, mais si ces vaccins sont responsables de pathologies cancéreuses ou dégénératives d’ici 15-20 ans, comment justifiera-t-on auprès des jeunes de les avoir vaccinés alors que c’était inutile ? »10

De même Robert Malone inventeur de la technologie de l’ARNm alerte les parents au sujet de l’irréversibilité à vie des dommages que pourrait engendrer la vaccination anti-Covid-19 sur les enfants, dans cette vidéo :

Ce « biologiste moléculaire, épidémiologiste, spécialiste des maladies infectieuses »11,12, fait partie d’une alliance internationale de médecins et de scientifiques médicaux nommée Global Covid Summit pour qui « la vaccination des enfants entraîne des risques inutiles ». Ce collectif a listé les études scientifiques abondant en ce sens sur ce lien :

doctorsandscientistsdeclaration.org/supporting-evidence/#children

Aujourd’hui, 18 décembre 2021, le ministre de la Santé O. Véran a annoncé que « la vaccination de tous les enfants devrait commencer mercredi » 22 décembre prochain car il pense que la HAS va donner son feu-vert à cette vaccination13. L’avis du Comité consultatif national d’Éthique validant la vaccination anti-Covid-19 chez les 5 à 11 ans basé sur beaucoup d’ignorance pourrait donc être l’argument par lequel la HAS et le ministre de la Santé vont lancer la vaccination anti-Covid-19 à tous les enfants de 5 à 11 ans.


Candice Vacle


  1. has-sante.fr/covid-19-la-has-recommande-la-vaccination-des-enfants-fragiles
  2. mobile.francetvinfo.fr/direct-covid-19-nouvelles-mesures-ou-simples-recommandations-suivez-les-annonces-du-gouvernement
  3. ccne-ethique.fr/vaccination_des_enfants.pdf
  4. ccne-ethique.fr/les-membres
  5. videos.senat.fr/audition-en-application-de-l-article-l1451-1-du-code-de-la-sante-publique-audition-du-pr-jean-fran
  6. twitter.com/boutaour
  7. santepubliquefrance.fr/evolution-des-indicateurs-epidemiques-chez-les-5-11-ans-et-comparaison-avec-les-12-17-ans.-point-au-31-octobre-2021
  8. larousse.fr/myocardite
  9. larousse.fr/pericardite
  10. mondialisation.ca/pr-la-scola-virologue-reprouve-la-vaccination-contre-le-covid-19-des-enfants-de-5-a-11-ans
  11. wikipedia.org/Robert_Malone
  12. rwmalonemd.com
  13. franceinter.fr/l-invite-du-week-end-du-samedi-18-decembre-2021


Source : https://reseauinternational.net/le-comite-consultatif-national-dethique-valide-la-vaccination-anti-covid-19-chez-les-5-a-11-ans-malgre-les-risques-potentiels-de-myocardites-et-deffets-secondaires-a-long-terme-du-va/



Share on Facebook!Share on Twitter!RedditDigg this story!Del.icio.usStumbleUpon

Comments: 0 *

You don't have permission to comment, or comments have been turned off for this article.

Articles dans « General Articles »