Une industrie au bord du déclin terminal en 2017 qui explique pourquoi le Covid

Démarré par Ouebmestre, 24 Décembre, 2021, 18:46:42

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Ouebmestre

Une industrie au bord du déclin terminal en 2017 qui explique pourquoi le Covid est déclenché en 2020



https://reseauinternational.net/une-industrie-au-bord-du-declin-terminal-en-2017-qui-explique-pourquoi-le-covid-est-declenche-en-2020/

par Veritatis.

Comme de nombreuses industries, le modèle commercial de l'industrie pharmaceutique dépend fondamentalement d'une innovation productive pour créer de la valeur en offrant de plus grands avantages aux clients. De plus, une croissance durable et la création de valeur dépendent d'une productivité de R&D stable avec un retour sur investissement positif afin de générer des revenus futurs qui peuvent être réinvestis dans la R&D. Ces dernières années, cependant, il est devenu clair que la pharma a un sérieux problème avec la baisse de la productivité de la R&D.

Divers analystes (notamment Deloitte et BCG) ont tenté de mesurer la productivité de la R&D de Big Pharma en termes de taux de retour interne (TRI) sur investissement, mais dans chaque cas l'analyse est très complexe et alambiquée (et donc sujette au doute), car cela dépend de nombreuses hypothèses détaillées et prévisions prospectives au niveau de chaque produit. Ici, pour la première fois, j'introduis une méthodologie beaucoup plus simple et beaucoup plus robuste pour calculer le retour sur investissement de la pharma en R&D, qui est basée uniquement sur des données de haut niveau fiables et largement disponibles sur les performances historiques réelles du P&L de l'industrie. Cette nouvelle analyse confirme la baisse constante signalée par d'autres, mais ici j'explore également les moteurs sous-jacents et fais des projections concrètes,
Une nouvelle méthode simple pour mesurer la productivité R&D / TRI Le modèle économique de la Pharma consiste essentiellement à réaliser une série d'investissements en R&D, puis à percevoir le retour sur ces investissements sous forme de bénéfices quelques années plus tard, une fois que les produits résultants ont atteint le marché. Cependant, la situation est compliquée par le fait que les investissements et les rendements sont échelonnés sur de nombreuses années pour chaque produit, et que tous les produits ne parviennent pas sur le marché ; en fait, la  plupart des  produits n'arrivent pas du tout sur le marché et ils échouent à des moments et des coûts différents au cours de leur développement.

Maintenant, nous pouvons grandement simplifier cette image en ne considérant que la  moyenne retour sur investissement dans l'ensemble de l'industrie, ce qui nous intéresse en tout cas. Nous supposons simplement que tous les bénéfices d'une année donnée proviennent d'investissements réalisés au cours d'une seule année précédente, où l'écart entre ces deux années représente la période d'investissement moyenne, du point médian de l'investissement en R&D au point médian des retours au pic des ventes. En l'occurrence, cette durée moyenne d'investissement est relativement stable et bien définie, car elle est largement motivée par une durée de brevet standard fixe de 20 ans, ainsi qu'une phase de R&D historiquement stable d'une durée d'environ 14 ans du début à la fin. Ainsi, la durée moyenne d'investissement est d'environ 13 ans, à partir du milieu de la phase de R&D après 7 ans, plus 6 ans supplémentaires pour atteindre le pic des ventes avant la perte de l'exclusivité.

Il existe un argument potentiel contre cette méthode, à savoir que les phases ultérieures de la R&D ont tendance à coûter plusieurs fois plus que les phases précédentes. Cependant, nous devons également nous rappeler que nous devons investir dans beaucoup plus de projets aux premières phases que dans les phases ultérieures, en raison de l'attrition naturelle au sein du pipeline de R&D. Ainsi, l'investissement total en R&D est en fait réparti assez uniformément tout au long de la chronologie de développement. Et, comme je le montre ci-dessous, le rendement calculé n'est de toute façon pas très sensible à cette seule hypothèse.

Avant d'utiliser cette méthode simple pour calculer le retour sur investissement, il y a un autre détail petit mais important à retenir : le retour net sur investissement en R&D comprend non seulement les bénéfices résultants (EBIT), mais aussi les  futurs  coûts de R&D. En effet, les dépenses futures de R&D sont une  utilisation facultative  des bénéfices résultant d'investissements antérieurs.

Nous pouvons donc maintenant calculer le retour sur investissement moyen (TRI) comme la croissance annuelle composée de la valeur des investissements passés en R&D par rapport à la valeur des bénéfices résultants (EBIT)  plus  les coûts futurs de R&D, comme illustré ici avec les données P&L de l'industrie d'EvaluatePharma :





Nous obtenons maintenant la formule simple suivante pour calculer le taux de rendement interne (TRI) de la R&D pharmaceutique au cours d'une année donnée  x :
IRR(x) = [ (EBIT(x+c) + R&D(x+c)) / R&D(x) ]^(1/c) – 1
Où  c  est la durée moyenne d'investissement de 13 ans.

Le retour sur investissement dans la R&D pharmaceutique diminue rapidement
En appliquant cette formule simple sur plusieurs années de données P&L d'EvaluatePharma, nous constatons la tendance à la baisse suivante, qui est tout à fait cohérente avec les rapports publiés par Deloitte et le BCG :




Maintenant, la chose la plus effrayante à propos de cette analyse, c'est à quel point la tendance à la baisse du retour sur investissement est robuste, cohérente et rapide sur une période de plus de 20 ans. Mais de plus, ces résultats confirment que le retour sur investissement dans la R&D pharmaceutique est déjà inférieur au coût du capital et devrait atteindre  zéro d'  ici 2 ou 3 ans. Et ce malgré tous les efforts de l'industrie pour réparer la R&D et inverser la tendance.

J'ai mentionné plus haut que cette analyse repose sur une hypothèse, la durée moyenne d'investissement qui est assez stable et bien définie, mais on voit ci-dessous que les résultats ne sont en aucun cas sensibles à cette seule hypothèse. La tendance à la baisse est tout aussi claire, tout comme le TRI projeté de 0 % d'ici 2020 :





Alors, qu'est-ce qui motive cette tendance et pourquoi n'avons-nous rien pu faire à ce sujet ?

Loi des rendements décroissants
De nombreuses causes et facteurs différents ont été suggérés pour expliquer la baisse constante de la productivité de la R&D pharmaceutique, notamment l'augmentation des coûts et des délais des essais cliniques, la baisse des taux de réussite du développement, un environnement réglementaire plus strict, ainsi que la pression croissante des payeurs, des fournisseurs et l'augmentation des génériques. Concurrence, cependant il y a une question fondamentale en jeu qui conduit tous ces facteurs ensemble :  la loi des rendements décroissants.

Comme chaque nouveau médicament améliore la norme de soins actuelle, cela ne fait que relever la barre pour le médicament suivant, ce qui le rend plus coûteux, difficile et peu susceptible d'obtenir une amélioration progressive, tout en réduisant également les possibilités d'amélioration potentielles. Ainsi, plus nous améliorons la qualité des soins, plus il devient difficile et coûteux de s'améliorer davantage, de sorte que nous dépensons de plus en plus pour obtenir des avantages supplémentaires et une valeur ajoutée décroissants pour les patients, ce qui entraîne une diminution du retour sur investissement, comme illustré ici :






Mais pourquoi l'analyse ci-dessus suggère-t-elle une baisse linéaire qui atteindra 0 % de TRI d'ici 2020 ? La baisse ne devrait-elle pas ralentir et s'infléchir pour ne jamais atteindre 0 % de TRI ?

Non. 0% IRR correspond au seuil de rentabilité et au retour exact de votre investissement initial, mais comme tous ceux qui ont travaillé dans le secteur pharmaceutique le savent très bien, vous pouvez facilement perdre  tout votre investissement initial en R&D car la plupart des médicaments échouent sans aucun retour. Donc le TRI théorique minimum est en fait négatif de  100 %. Il n'y a aucune raison pour que le TRI arrête de baisser avant d'atteindre 0%, voire -100%, mis à part la patience limitée des investisseurs.

Pour illustrer la façon dont la  loi ATTENUER Re-tours  applique à la R & D pharma, nous considérons un ensemble limité de 200 possibilités de développement de médicaments défini par une distribution exponentielle aléatoire des coûts attendus (investissements) produisant une distribution exponentielle aléatoire indépendante des valeurs attendues (retours) après une durée moyenne d'investissement de 13 ans. Le TRI attendu de chaque opportunité est donné par la formule :
IRR = [ eReturn / eCost ] ^(1/13) – 1

Maintenant, nous classons et hiérarchisons toutes ces opportunités potentielles en fonction de leur TRI attendu au fil du temps, tout comme nous sélectionnons et hiérarchisons les projets de développement de médicaments en fonction de leur retour sur investissement attendu dans l'industrie pharmaceutique, et voici ce que nous obtenons :






Remarquez comment la section médiane du graphique IRR des opportunités prioritaires suit une tendance à la baisse parfaitement linéaire qui passe par 0% IRR, ce qui est  exactement ce que nous avons vu avec notre analyse de la productivité de la R&D pharmaceutique ci-dessus ! Les implications de ceci sont assez frappantes :
Le retour sur investissement dans la R&D pharmaceutique est en baisse car c'est précisément ainsi que nous hiérarchisons les opportunités d'investissement au fil du temps.

Essentiellement, la découverte de médicaments est un peu comme le forage pétrolier, où nous priorisons et exploitons progressivement les opportunités les plus grandes, les meilleures, les moins chères et les plus faciles avec les rendements attendus les plus élevés en premier, laissant les opportunités moins attrayantes avec des rendements inférieurs pour plus tard. Finalement, nous nous retrouvons à dépenser plus de valeur que ce que nous pouvons éventuellement extraire :




Implications et projections pour l'industrie pharmaceutique

Maintenant que la baisse constante du retour sur investissement dans la R&D pharmaceutique suit la loi des rendements décroissants en  tant que  conséquence naturelle et inévitable de la façon dont nous hiérarchisons les opportunités d'investissement en R&D, où cela laisse-t-il l'industrie ?

Nous pouvons simplement extrapoler la tendance à la baisse linéaire robuste du TRI, puis appliquer la même formule que nous avons utilisée ci-dessus pour calculer le TRI en fonction des performances passées à l'envers, afin de prédire comment l'industrie évoluera à l'avenir. Voici ce que nous obtenons :






Wow! Ce que nous voyons, c'est que l'ensemble de l'industrie pharmaceutique est au bord du déclin terminal et commencera déjà à se contracter dans les 2 ou 3 prochaines années !

Cela semble incroyable, mais n'oubliez pas qu'il ne s'agit pas d'une prévision arbitraire et sombre. Il est le  résultat mathématique directe de la loi ATTENUER Re-tours  que nous avons déjà vu dans notre analyse ci – dessus, et que nous avons été en mesure de reproduire exactement en donnant la priorité d' un ensemble limité d'opportunités d'investissement au hasard.

Que se passe-t-il? Cela peut-il vraiment arriver ?


Le modèle économique brisé de la pharmacie
La situation est bien illustrée par ce schéma ci-dessous :





Ce que nous avons ici, c'est une industrie qui entre dans un  cercle vicieux de croissance négative et de déclin final alors  que son modèle commercial fondamental s'est essoufflé par la  loi des rendements décroissants : la diminution de la productivité de la R&D et du retour sur investissement entraîne une diminution de la croissance des ventes. Finalement, la croissance devient négative et les ventes commencent à se contracter. La réduction des ventes réduit alors le montant d'argent disponible pour réinvestir dans la R&D, ce qui entraîne une baisse encore plus importante de la croissance des ventes. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que l'industrie disparaisse complètement.

Ce principe est encore illustré ici, montrant comment la création de valeur devient négative :




Cycles de vie et régénération de l'industrie
Alors, cela peut-il arriver ? La pharma va-t-elle  vraiment  disparaître et y a-t-il  quelque chose que  nous puissions faire pour l'arrêter ?

Bref, oui, ça peut arriver et ça arrivera. La pharmacie telle que nous la connaissons  va  disparaître, et non, nous ne pouvons rien faire pour l'arrêter. Nous le savons parce que la baisse constante du TRI est une conséquence inévitable de la priorisation et s'est poursuivie malgré tous nos efforts pour ralentir, arrêter et inverser la baisse à ce jour.

Nous ne devrions pas être surpris par cela. Toutes les industries et tous les modèles commerciaux suivent la  loi des rendements décroissants , et de nombreuses industries ont traversé l'histoire. En fait, l'industrie pharmaceutique elle-même est née du déclin terminal de l'industrie des produits chimiques et des colorants alors qu'elle s'est lentement banalisée. Des cendres pousse le nouveau.

Et c'est là que réside le seul véritable espoir pour l'industrie pharmaceutique – ou du moins les entreprises et les centaines de milliers de personnes qui y travaillent.

Tout comme l'industrie pharmaceutique a évolué à partir de l'industrie chimique, et l'industrie biopharmaceutique a évolué à partir de l'industrie pharmaceutique, les industries pharmaceutiques et biopharmaceutiques évolueront ensemble vers quelque chose de très différent, poursuivant très probablement la tendance historique d'une complexité croissante vers des solutions biologiques plus complexes pour problèmes de santé urgents, tels que la thérapie cellulaire et génique, l'ingénierie tissulaire et la médecine régénérative :





Mais qui sait vraiment ?
Ce qui est clair, c'est que la pharma (et la biopharma) ne seront pas là pour toujours, et la théorie de l'évolution de Darwin s'applique aux entreprises et aux industries tout autant qu'elle s'applique aux espèces de la vie :
Ce n'est pas la plus forte de l'espèce qui survit, ni la plus intelligente, mais celle qui s'adapte le mieux au changement.
En effet. S'adapter ou mourir !

AUTEUR
Kelvin Stott en 2017
kelvin.stott@gmail.com

Et pour bien enfoncer le clou :
 
Pfizer Historical Annual Stock Price Data
YearAverage Stock PriceYear OpenYear HighYear LowYear CloseAnnual % Change
202141.608636.810061.250033.490061.020065.77%
202036.574139.140042.560028.490036.8100-6.05%
201939.950143.250044.400034.240039.1800-10.24%
201839.156536.440046.230033.630043.650020.51%
201734.074533.000037.200031.150036.220011.51%
201632.825931.950037.310028.560032.48000.62%
201533.702931.330036.150030.820032.28003.63%
201430.307430.460032.750027.700031.15001.70%
201328.978425.910032.200025.850030.630022.13%
201223.197221.970026.035020.950025.079315.89%
201119.525017.680021.830016.660021.640023.59%
201016.763518.930020.000014.140017.5100-3.74%
200915.728918.270018.850011.660018.19002.71%
200819.309222.910024.080014.450017.7100-22.09%
200725.253726.290027.680022.300022.7300-12.24%
200625.680723.780028.470022.410025.900011.06%
200525.545826.450028.900020.600023.3200-13.28%
200432.960635.550038.850024.290026.8900-23.89%
200331.895731.530036.180028.560035.330015.57%
200234.848639.900042.150025.920030.5700-23.29%
200141.690146.130046.130035.670039.8500-13.37%
200041.534831.880049.000030.000046.000041.80%
199938.537141.166750.033331.710032.4400-22.14%
199834.028725.230042.033324.646741.666767.65%
199718.747613.646725.936713.646724.853379.66%
199612.197010.375015.083310.125013.833331.75%
19958.04506.333311.04176.218310.500063.11%
19945.43215.66676.55174.46836.437511.96%
19935.34796.03176.22924.50005.7500-4.83%
19926.24407.00007.14585.54176.0417-13.69%
19914.94333.33837.14583.10967.0000108.05%
19902.85062.95833.39582.33333.364616.19%
19892.61672.40633.11462.25542.895819.82%
19882.24032.02582.50542.02582.416724.39%
19872.73502.58333.18751.73461.9429-23.56%
19862.51092.08333.03131.95832.541720.48%
19851.92641.68212.32291.58832.109619.84%
19841.48671.50541.76041.25001.760418.18%
19831.60571.41151.86461.41151.48963.80%
19821.25891.09381.66151.04691.435029.35%
19811.02521.10941.14060.84901.10940.00%
19800.86540.78131.10940.67981.109435.26%
19790.69480.69000.84900.60940.820218.87%
19780.66170.57020.79960.53130.690021.01%
19770.55680.59900.59900.48960.5702-6.43%
19760.58830.59130.65100.53130.60944.92%
19750.62240.66920.76040.50000.5808-14.56%
19740.69080.90100.91920.45040.6798-24.55%
19730.91420.90881.09130.81000.90100.86%





source : https://monde25.com/


https://reseauinternational.net/une-industrie-au-bord-du-declin-terminal-en-2017-qui-explique-pourquoi-le-covid-est-declenche-en-2020/
Donne un cheval à celui qui dit la vérité : il en aura besoin pour s'enfuir.

Ouebmestre

BlackRock : discret fossoyeur de votre épargne ET de votre santé




par Courrier des Stratèges.

Un jour Carl Icahn a dit que BlackRock était une entreprise très dangereuse. Plongez aujourd'hui, avec Guy de La Fortelle, « l'investisseur sans costume », dans la nébuleuse de ce géant aussi discret qu'incompris, au cœur de la crise actuelle dont il est un chaînon manquant.

Vidéo : https://youtu.be/Q_uPwyBifwA

Le directeur d'un asile de fous vous fait visiter son institution :
« Plus on monte dans les étages et plus les patients sont fous : Au premier étage sont internés les fous légers, les débonnaires, au deuxième, sont les maniaques et les toqués, au troisième, je place les schizophrènes et les fous avancés, au 4ème enfin se trouvent les fous dangereux ».
Vous lui demandez qui est au 5e et dernier étage ? Oh, c'est mon bureau, vous répond-il.
Je vous propose mon cher lecteur, de nous rendre aujourd'hui au dernier étage du monde de fou dans lequel nous vivons et qui semble avoir atteint un stade terminal.
Depuis quelques années, une mutation majeure du néolibéralisme est passée presque inaperçue.
Nous connaissons tous désormais BlackRock et les géants de la gestion d'actifs.
Nous connaissons moins leur rôle et leur expertise dans le système actuel, chaînon manquant entre les domaines financier, économique, politique, social, sanitaire et même... Scientifique.
Cette lettre est importante car elle va vous montrer comment l'on s'est mis à détourner votre santé comme l'on détourne votre portefeuille au nom de l'intérêt général et au profit d'intérêts privés.
Partagez-là autant que vous pouvez, republiez-là, transférez-là à votre carnet d'adresse.

Cela fait 4 ans que je travaille sur BlackRock et 2 ans que j'enquête plus particulièrement sur le grand délit d'initiés que BlackRock opère dans l'indifférence générale d'une presse indigente.
En janvier 2018, je publiais ma première analyse sur la position monopolistique de BlackRock et son patron Larry Fink :
« Une fois dans ta jeunesse tu as fait perdre 100 millions de dollars à ton employeur. C'était énorme. Et une bonne leçon. Maintenant que ton employeur est la planète toute entière... Quel sera le prix de tes erreurs ? Vraiment Larry, plus qu'à aucune autre personne je te souhaite une bonne fortune... Car tout ton génie n'y suffira pas. »
La situation depuis est devenue incontrôlable. BlackRock est devenu un monstre qui n'est même plus Too Big To Fail, il est devenu trop gros pour être sauvé et se met à dévorer ses enfants. Ce constat que nous allons faire aujourd'hui permet de comprendre ce qui, sinon, est insensé.
C'est une étape fondatrice pour reprendre en main votre santé physique comme financière, morale et mentale.
Nous allons commencer par étudier deux situations particulières, aberrations du système qui permettent d'en lever un bout de voile, exemples emblématiques de son dysfonctionnement pour ensuite en tirer les leçons générales et faire apparaître les ressors cachés du pouvoir et mieux échapper à son emprise.

Un bout de voile se lève
Le 22 mai 2020 paraît dans Le Lancet une étude au nom alambiquée déclarant que le traitement à l'hydroxychloroquine du professeur Raoult augmente la mortalité des patients hospitalisés pour cause de COVID.
C'est le point de départ de ce que l'on appellera par la suite le Lancetgate.
Après bien des querelles, nous savons aujourd'hui, à la suite du jugement du Conseil de l'ordre des médecins, qu'il n'y a rien à reprocher au traitement du professeur Raoult et que les accusations de charlatanismes étaient infondées.
Il aura fallu 18 longs mois pour rétablir une vérité saccagée en moins de 72 heures, mais les ravages de la calomnie, eux, ne seront jamais réparés.
À l'époque à peine parue, l'étude du Lancet provoque un tremblement de terre : le 23 mai, Olivier Véran interdit la prescription d'hydroxychloroquine en dehors des essais clinique... Eux-mêmes suspendus en Europe dans le cadre de Discovery et par l'OMS, le 26, la même OMS déconseille le traitement.
Mais ce jour-là, les premières incohérences apparaissent : En Australie, L'étude dénombre plus de décès dans ses échantillons... Qu'il n'y en a dans le pays tout entier.  L'étude publie également des statistiques ethniques sur des données remontées d'hôpitaux français... Mais en France, on ne fait pas de statistiques ethniques, c'est interdit.Fait rarissime dans le milieu feutré des publications scientifiques, 100 médecins envoient immédiatement une lettre ouverte au Lancet pour dénoncer la supercherie ; plus rare encore, une équipe de chercheurs publie quelques semaines plus tard une étude de l'étude pour en démontrer les failles méthodologiques : « les résultats sont bien trop homogènes et incompatibles avec les spécificités des régions étudiées » ; excédés par l'ampleur de l'arnaque, les auteurs de la contre-étude demandent une enquête sur les conditions de relecture au Lancet. En vain.
15 jours seulement après sa publication, l'étude est retirée : Ce n'est pas qu'elle était erronée, c'était un gigantesque FAUX, inventé sans aucune donnée réelle, réalisé par une obscure société de recueil de données (désormais dissoute) comptant parmi ses dirigeants une ancienne actrice érotique, un spécialiste de science... fiction et propriété d'un médecin qui avait d'abord voulu vendre des pilules qui rendent intelligent.
Comment cela a-t-il pu être ?
Comment un comité de lecture a-t-il pu valider un faux aussi grossier ?
Il est de notoriété publique que les grands journaux scientifiques laissent passer des études erronées qu'ils font valider par des relecteurs très arrangeants afin de servir des intérêts de gros sous... Mais une étude entièrement bidonnée au point de n'avoir pas recueilli une seule donnée : Cela ne s'est jamais vu.
Comment l'une des 3 revues médicales les plus prestigieuses AU MONDE a-t-elle pu publier un tel torchon ? Comment les médias ont-ils pu relayer massivement un faux si grossier que même un journaliste scientifique stagiaire aurait relevé ?
Il ne suffit pas, comme certains l'affirment, que l'étude ait été retirée en 15 jours pour montrer l'efficacité du système des publications scientifique : Au contraire.
Les essais arrêtés à cause de cette étude n'ont pas repris, la prescription en France n'a redémarré qu'en catimini, les médias incompétents ont balayé le sujet d'un revers de la main sans corriger leurs articles et encore moins leurs méthodes... Le mal était fait. Mais passez mon cher lecteur, il n'y a rien à voir.
Au Lancet, la réponse a été grotesque : Ils ont immédiatement lancé une enquête sur... Surgisphère, la société qui avait bidonné l'étude. En revanche, l'idée de balayer devant leur porte ne leur est pas venue.
Mais c'est logique mon cher lecteur : Le processus de validation du Lancet n'a pas failli. À ce stade de falsification, c'est le contraire, il n'a pu qu'être élaboré spécifiquement pour laisser passer ce bidonnage.
Il nous faut remonter au rédacteur en chef, Richard Horton, qui porte une part gigantesque de responsabilité.

Bienvenue en Biocratie
Quelques semaines après le scandale du Lancetgate, Horton a publié un ouvrage bizarre intitulé « La catastrophe du COVID19 » dans lequel il fait porter tout le poids de la crise et la responsabilité des morts sur les gouvernements occidentaux.
Il pousse sa colère jusqu'à affirmer que désormais les gouvernements autoritaires prennent meilleur soin de la santé de leurs populations que les démocraties, en oubliant que, faute de contre-pouvoir, il est rare que les statistiques des régimes autoritaires soient justes et que depuis deux ans les grandes démocraties occidentales développent des pratiques anti-démocratiques et sont en train de muer en régimes autoritaires.



Il annonce l'avènement d'une sorte de scientisme, qu'il nomme « Biocratie »[/b] ou le gouvernement par les sciences biologiques.
Il observe de son poste privilégié à la tête du Lancet une sorte de nouveau contrat « social » entre gouvernements et scientifiques vivant dans un état d'urgence permanent.



Il semble d'abord se réjouir de cette évolution qui compense l'incompétence politique.
Mais après avoir noté que les scientifiques sont tout aussi corruptibles que les politiques – Est-il bien placé pour la savoir ! – il finit son ouvrage sur un hommage bien pessimiste du vice à la vertu, c'est la dernière phrase du livre :
« Le transfert du pouvoir vers la science pourrait s'avérer être une subversion dangereuse des derniers vestiges de nos valeurs démocratiques. »
Cette façon de prédire un avenir aussi inéluctable que craint est assez courant chez des hommes comme Horton, compétent sinon brillant, ayant fait passer son ambition personnelle avant ses principes pour accéder à une fonction de pouvoir et finalement désabusé devant le monde qu'il contribue à créer.
L'adage britannique dit que celui qui dîne avec le diable doit s'assurer d'avoir une longue cuillère... Sans doute Richard Horton eut-il l'orgueil de croire sa cuillère assez longue.
Horton condamne également dans son livre les études du professeur Raoult et « ses pratiques que la plupart des commentateurs estiment douteuses », formule gênée de celui qui vient, indirectement, de calomnier affreusement le professeur Raoult et son traitement à l'hydroxychloroquine mais se garde bien de revenir sur l'immense scandale qui frappe son journal.
Sans doute ne voit-il même pas le rapport car le Lancetgate n'est pas une faute scientifique ou éditoriale d'Horton, c'est le prix à payer pour être à la tête d'une revue aussi prestigieuse.
Mais Horton est rédacteur en chef du Lancet depuis plus de 20 ans et jusqu'ici, les controverses qui avaient secoué le journal n'avaient eu aucune commune mesure avec l'ampleur du Lancetgate.
Ce qui a changé au Lancet : Ce que l'on voit le moins et compte le plus.
Mais quelque chose a changé au Lancet récemment... Son propriétaire final.
Plus précisément, son actionnaire de référence : Celui qui exerce le contrôle.
Je vais vous révéler un secret très bien gardé ; Un secret aussi bien gardé que le bouchon de cristal d'Arsène Lupin ou la lettre volée de Edgar Poe : C'est-à-dire un secret caché en pleine lumière.
Nous vivons dans un système capitaliste.
Et dans un système capitaliste, celui qui a le pouvoir... Est celui qui détient le capital. Faut-il avoir fait de grandes études.
Ce N'est PAS le directeur, ce N'est PAS le client, ce N'est PAS le législateur, c'est le PROPRIÉTAIRE, le détenteur du CAPITAL.
Et pourtant tout le monde s'en fiche comme de ses premières chaussettes. Personne, ou presque, ne se demande à qui appartient Le Lancet.
Le Lancet est la propriété de RELX, anciennement Elsevier.
RELX est le premier groupe de publications scientifiques au monde avec une capitalisation de 170 milliards de dollars et réalise 2 milliards de bénéfices chaque année, auprès de clients captifs.
Cela ne vous dit peut-être pas grand-chose, mais leur taille les place parmi les 5 plus grands groupes de production de contenu au monde, pas si loin derrière Netflix et Disney et devant Sony.
C'est absolument massif et rares sont ceux qui entrevoient le business très juteux des publications scientifiques... À part les scientifiques eux-mêmes et leurs universités qui n'en peuvent plus de payer des abonnements prohibitifs pour accéder à des articles de recherche presque systématiquement financés sur fonds publics.
Et depuis 2018, de nouveaux actionnaires se sont invités à la table de RELX : BlackRock et Artisan Partners.



BlackRock est rapidement devenu le premier actionnaire de RELX avec plus de 10% du capital et avec les autres géants de la gestion d'actifs américains, ils ont acquis une position de contrôle.
Il se trouve que BlackRock est également le deuxième actionnaire de Pfizer ou encore de Johnson & Johnson et de Merck MSD, juste derrière Vanguard autre géant américain de la gestion d'actifs qui partagent les mêmes intérêts stratégiques.
Ce sont ces mêmes géants de la gestion qui sont en position de contrôle des grands groupes côtés qui commercialisent les vaccins contre le COVID.

Conflit d'intérêts gigantesque chez les actionnaires
Il serait impensable que le directeur du Lancet assume également des fonctions de direction chez Pfizer ou J & J... C'est ici pire encore, car on peut changer de directeur, mais dans notre cas, celui qui nomme le directeur de RELX est également celui qui nomme le directeur de Pfizer !
Cette simple observation du contrôle final par le même groupe d'actionnaires d'une société pharmaceutique majeure et du premier éditeur scientifique mondial censé en contrôler les recherches suffit à faire peser une tension malsaine entre l'intérêt général de la recherche médicale et les intérêts privés pharmaceutiques.
À ce stade, vous pourriez me répondre que les géants comme BlackRock font essentiellement de la « gestion passive » et qu'ils n'interviennent pas dans la gestion des sociétés qu'ils détiennent.
Cet argument est très étonnant, car au contraire, gestion passive impose participation active.
BlackRock, Vanguard et State Street détiennent une position de contrôle sur Pfizer pour leurs millions de clients qui ont choisi d'investir sur le S&P 500 américain, sans se préoccuper de savoir si Pfizer était bien géré ou non et en déléguant à ces géants leur pouvoir d'actionnaire.
BlackRock est bloqué : Tant que Pfizer fait partie du S&P 500, ils ne peuvent vendre leurs parts s'ils sont mécontents de la gestion du groupe.
Faute de pouvoir retirer leur investissement, ils ne peuvent que peser sur les décisions opérationnelles.
Cela ne veut pas dire que le PDG de Pfizer ou RELX va décrocher son téléphone à chaque fois qu'il veut bouger son petit doigt. C'est beaucoup plus efficace que cela.

La reconstitution des monopoles
BlackRock a 9500 milliards d'actifs sous gestion.
Vanguard suit de près avec 7200 milliards et State Street ferme le podium avec 3500 milliards.
Ajoutez à cela les 21 600 milliards d'actifs indirectement gérés par BlackRock via ses algorithmes Aladdin et vous avez 3 acteurs issus du même nid qui détiennent ou contrôlent 42 000 milliards d'actifs soit 15 fois le CAC40 au complet, bien assez pour exercer une emprise globale sur l'économie occidentale, voire mondiale, dans son ensemble.
Ces géants se sont constitués avec l'avènement de la gestion passive qui se contente de répliquer les indices boursiers en massacrant les frais puisqu'ils ont ôté toute intelligence de leur gestion. Mais depuis 2019, c'est-à-dire tout récemment, la gestion passive est devenue majoritaire aux États-Unis, devant la gestion active et cela crée des dysfonctionnements massifs.
Nos 3 géants de la gestion passive ont le contrôle de TOUT le S&P 500, les 500 plus grandes entreprises américaines et des positions dominantes à peu près partout.
Pour les lecteurs français peu habitués du fonctionnement américain ou l'actionnariat est traditionnellement très éclaté et l'art du contrôle actionnarial poussé à son plus grand raffinement, il y suffit de détenir 20% des droits de vote pour exercer le contrôle de la société.
Ce n'est pas moi qui le dis, c'est la SEC (le gendarme boursier) dont les règles stipulent que si une entreprise ou un fond détient plus de 25% des parts d'une autre entreprise, elle en est propriétaire et celle-ci doit être considérée comme une filiale.
C'est d'ailleurs à cause de cette règle que PNC avait été obligée de vendre ses parts historiques dans BlackRock sans quoi BlackRock aurait été considéré comme une banque avec le contrôle qui va avec... Et cela aurait mis tous leurs petits stratagèmes par terre.
Jamais dans l'histoire une telle concentration n'avait été observée, même à l'époque des barons voleurs au tournant des XIXe et XXe siècles.
Et c'est grâce à ce monopole que BlackRock & Co exercent leur contrôle de manière extrêmement efficace.

Vous êtes avec eux ou vous êtes hors-jeu
Imaginez le jeune Albert Bourla dans les années 2010, cadre prometteur et ambitieux de Pfizer.
Il a travaillé d'arrache-pied pendant 20 ans pour arriver jusqu'aux portes convoitées du conseil exécutif du groupe. Il a fait tous les sacrifices, accompli toutes les basses besognes, écrasé tous les concurrents, avalé toutes les couleuvres.
Il ne reste plus qu'une étape : Il faut que les actionnaires de référence valident sa nomination. Il doit être adoubé par BlackRock, Vanguard et State Street.
S'ils disent oui, ce sera la consécration mais s'ils disent non... Eh bien ce sera la fin. Il ne pourra pas aller vendre ses talents à un autre groupe de la taille de Pfizer : Ils sont aussi contrôlés par BlackRock et consorts.
Bien sûr de nombreux cadres font passer leurs principes avant leur ambition... Mais il en suffit d'une poignée qui fasse l'inverse.
L'étude de l'activité de ces géants dans les assemblées d'actionnaires (le stewardship) montre qu'ils agissent essentiellement sur les votes des personnes clés. J'avais creusé il y a un an et rien que sur le premier semestre 2020, BlackRock s'était opposé à 120 nominations de directeurs dans les assemblées de 330 grands groupes nord-américains qui présentaient de nouveaux directeurs.
C'est un levier de contrôle majeur et aussi mafieux : Vous êtes avec nous ou contre nous.

Les porte-flingue pour le sale boulot
Il existe une deuxième méthode d'action des géants de la gestion lorsque les affaires deviennent plus pressantes ou que les directeurs prennent trop leurs aises...
Nous restons dans les méthodes aux relents mafieux consommés : L'exécution par le porte-flingue.
Et cela tombe bien car nous en avons un exemple récent et emblématique en France avec Danone et le débarquement de son patron charismatique : Emmanuel Faber.
Faber a été débarqué à l'hiver dernier après une guerre menée par les fonds activistes Bluebell Capital et... Artisan Partners qui derrière des discours alambiqués trouvaient simplement que Danone ne leur rapportait pas assez d'argent et consacrait trop d'argent à sa RSE.
Bien sûr ces fonds ont mauvaise presse partout dans le monde et ils nous ont montré que le capitalisme inclusif c'était surtout d'inclure plus de profits pour ceux qui avaient déjà tout.
Ces fonds de taille modeste par rapport aux géants de type BlackRock ne montent jamais qu'à hauteur de 2 ou 3% du capital de groupes mondialisés comme Danone.
En temps normal, ces fonds ont du mal à réussir leurs attaques en France ou l'actionnariat des grands groupes est plus robuste qu'aux États-Unis. Mais Danone est une exception avec une structure actionnariale très explosée copiée justement sur les modèles américains, avec des grands fonds de gestions comme actionnaires de référence en l'occurrence MFS et BlackRock au moment du débarquement de Faber.
Pour que Bluebell et Artisan réussissent, il fallait que BlackRock et MFS laissent faire. Il leur aurait suffi de lever un doigt pour que tout s'arrête.
BlackRock qui promeut une transition radicale vers un « capitalisme inclusif » ne pouvait pas risquer le scandale de punir le patron de Danone pour sa RSE trop généreuse. Ils ne pouvaient pas laisser apparaître aussi clairement la grosse arnaque du capitalisme vert et inclusif. C'est Artisan qui a fait le sale boulot.
Revenons à RELX et notre actionnariat derrière le Lancet. Artisan Partners est montée au capital de RELX en même temps que BlackRock, oui, le même fonds activiste qui a mené la guerre chez Danone.
Soyons clair : Il n'existe pas de preuve qu'Artisan ait mené une campagne active chez RELX et au Lancet pour dénigrer le traitement à l'hydroxychloroquine mais nous avons la preuve que ces pratiques existent avec Danone et nous savons que les fonds activistes type Artisan ne montent pas au capital de groupes sans un objectif précis.
Et très franchement, je ne serais pas surpris que le Lancetgate soit en grande partie la conséquence d'une de ces campagnes. Ce ne serait pas la première fois.
Il n'y a pas de trace, mais les Américains vous diraient follow the money, et je me bornerai à souligner à qui profite le crime.

Pfizer avait-il besoin de ça ?
Vous vous représentez peut-être Pfizer comme une entreprise ultra-innovante, riche et à succès.
La réalité n'est pas si rose.
La réalité est que Pfizer était jusqu'à l'année dernière un géant en sursis dont le chiffre d'affaires ne faisait que baisser depuis 10 ans :


En parallèle, la société avait dû dépenser des fortunes pour protéger son cours de Bourse et se mettre à l'abri des appétits voraces de fonds à l'affût de ces géants vacillants.
Pfizer a dû dépensé 26 milliards de dollars en rachat d'actions pour protéger son cours de bourse entre 2017 et 2019 !
En ajoutant les dividendes versés, Pfizer aura reversé davantage à ses actionnaires que la totalité de leurs profits sur ces 3 années... Jusqu'au mois de janvier 2020, lorsqu'Albert Bourla annonça fort opportunément qu'il suspendait ses programmes de rachat de titres.
Pfizer était pris en ciseaux entre des revenus en baisses et des dépenses en hausse.
N'oubliez pas que ce n'est pas Pfizer qui a apporté le vaccin, eux ne font que prendre le péage pour ouvrir le marché américain et BioNTech et faire une clé de bras à la Commission européenne.
Si vous êtes déjà entré dans une « pharmacie » américaine, vous savez que le secteur de la Pharma n'y est pas très éloigné des fast-foods.
Le vaccin a transformé Pfizer d'un géant en perdition en roi de la jungle :
L'enjeu business était massif mais l'on est en droit de se demander à quel moment Pfizer apporte le début d'une utilité sociale...
Je suis malheureusement un vieux réac' qui se souvient encore que la définition d'une entreprise : une raison sociale et une exigence de profit. Dis autrement, une entreprise doit servir la société en créant plus de valeur qu'elle n'en consomme.
Nous retrouvons chez Pfizer les dysfonctionnements radicaux des barons voleurs des temps de Dickens et Twain.

Pourquoi Merck MSD a renié son Ivermectine ?
Pour que Pfizer ait le champ libre sur les vaccins, encore fallait-il qu'aucun traitement précoce ne leur ôte la majeure partie de leur utilité.
Le 4 février 2021, Merck se tire une balle dans le pied et publie un communiqué pour affirmer que son Ivermectine NE permet PAS à leur connaissance de soigner le COVID en contradiction avec 73 études montrant de manière non-ambigue l'efficacité du traitement.
Bien évidemment, Merck a la même structure actionnariale que BlackRock, les mêmes décisionnaires finaux, les mêmes BlackRock, Vanguard et State Street en position de contrôle monopolistique.
Robert Malone, spécialiste mondial de l'ARNm, a également souligné dans son entretien fleuve chez Joe Rogan les pressions de la CDC américaine pour enterrer l'ivermectine.
Faut-il encore souligner que l'ancien commissioner (le patron) de la CDC jusqu'en 2019 est directement passé au conseil d'administration de Pfizer après son mandat ?
Faut-il rappeler également que l'ivermectine aurait assuré un prestige important à Merck, mais un chiffre d'affaire ridicule pour un traitement qui se vend en gros à moins d'un centime la dose, toujours selon Robert Malone.
Mais Merck ne s'est peut-être pas effacé gratuitement pour autant.
En septembre 2021, Merck a annoncé le rachat d'Acceleron Pharmaceutical pour 11,3 Mds de dollars. Cette acquisition stratégique pour Merck s'est faite en dépit d'Avoro Capital, un des actionnaires de référence d'Acceleron qui n'était pas vendeur et certainement pas à ce prix (ils en voulaient au moins 2 milliards de plus).
Est-ce que BlackRock, autre actionnaire de référence aurait pu faire pression pour forcer la vente à prix réduit ?
Est-ce que BlackRock a pu ensuite faciliter l'émission obligataire de Merck pour financer l'acquisition... Cela ne serait pas la première fois.
Je sais bien mon cher lecteur, que je fais ici des conjectures et qu'il n'y a pas de preuves établies à ce que j'avance.
Mais penser que ces comportements ne sont pas habituels et même la norme revient à croire que vous pouvez mettre un mangeur compulsif au régime et le placer devant un buffet de plats fins en libre service sans qu'il ne succombe à son vice.
Ce n'est certes pas impossible. Mais nous savons bien que dans la pratique, cela n'arrive pas.

Qui sert BlackRock ?
Les monopoles dysfonctionnels et prédateurs qui avaient été démantelés au début du XXe siècle se reforment à l'échelon des actionnaires dans la plus grande indifférence.
Il est vrai que nous pourrions d'abord croire que BlackRock sert ses dizaines de millions de clients particuliers et qu'à la limite, ce n'est plus Rockefeller, mais M. Toutlemonde qui profite du crime. Après tout, vous n'aviez qu'à investir vous-même dans Pfizer ou les bons fonds de BlackRock, si vous n'êtes pas content, tant pis pour vous.
Cette analyse est bien sûr de courte vue et ce que certains gagnent d'un côté est plus que perdu de l'autre dans la destruction de nos tissus économiques, la perte de souveraineté, la défaillance de biens publics comme l'hôpital...
Et quand bien même, c'est méconnaître la fonction de BlackRock dans le système actuel.Nous pourrions croire que la gestion de BlackRock vise au moins à rapporter le meilleur rendement à ses clients, à leur éviter des krachs... Notamment grâce à Aladdin, leur grande intelligence artificielle qu'ils développent depuis plus d'un quart de siècle.
Mais Aladdin n'a pas vraiment de pouvoir prédictif et le génie de la lampe n'exauce les vœux que dans les films et sur les brochures des banquiers : Aladdin n'a pas permis à BlackRock d'éviter la crise de 2008 et sans le sauvetage général de la Fed, ils auraient sombré dans la banqueroute comme les autres.
Pourtant, BlackRock est sorti de la crise de 2008 en sauveur, avec le statut de roi et faiseur de rois à Wall Street.
On pense généralement que c'est la capacité financière de BlackRock avec ses milliers de milliards d'actifs sous gestion qui leur a permis de sauver Wall Street. Il y a peut-être un lointain fond de vérité mais c'est rater l'éléphant dans la pièce.
Alors quoi ?
Si ce ne sont pas les milliers de milliards sous gestion... Il nous faut remonter à la crise de 2008 pour comprendre la fonction de BlackRock dans le système actuel.

Le « sauveur » organise en fait le Grand Délit d'Initiés Néolibéral
Le nom Aladdin est mal choisi, ils auraient dû appeler leur algorithme Léon le nettoyeur.
Si Aladdin n'a aucun pouvoir prédictif sérieux, l'algorithme est en revanche un outil hors pair pour faire le ménage après coup.Quand Bear Stearns a fait faillite en 2007, c'est BlackRock que l'on a appelé pour analyser les comptes et faire le ménage. BlackRock a été conseil à la fois de JPMorgan qui a racheté les actifs sains et de la Fed qui a absorbé ceux qui ne l'étaient pas : Encore un énorme conflit d'intérêts pour BlackRock.
La même année, c'est le fonds de pension de l'État de Floride qui a fait faillite... C'est encore BlackRock que l'on a appelé à la rescousse.
Ils ont réorganisé le fonds en séparant les actifs sains des pourris puis ont été conseiller l'État de Floride d'absorber les actifs pourris pour sauver le fonds de pension de ses fonctionnaires (avec l'argent du contribuable bien sûr)
.
Ils ont fait le même coup avec AIG.BlackRock s'est transformé avec la crise de 2008 en roi de la privatisation des gains et de la mutualisation des pertes.
BlackRock orchestre depuis lors un gigantesque délit d'initiés au profit du capitalisme néolibéral dans son ensemble !
Et s'ils n'étaient pas là ? Eh bien peut-être aurions-nous fait l'inverse : laisser leur pourriture aux banquiers et sauver ce qui pouvait l'être par des nationalisations massives et provisoires, comme ce fut le cas par exemple avec General Motors.
Au lieu de cela, BlackRock fait prospérer le vice.
Ce passif de BlackRock est essentiel pour comprendre leur action aujourd'hui auprès de la Fed, de la BCE et de la Commission européenne : ils font la même chose... En bien pire.

Mai 2020 : BlackRock répète, amplifie et... Déforme
L'histoire bégaie mais ne se répète pas.
BlackRock cette fois fait du préventif et plutôt que de faire absorber les actifs pourris, décrochés au scalpel, par la force publique, ils lui conseillent d'arroser tout le monde en masse.
Ils font racheter leurs propres ETF par la FED ! ... Et font de même avec la BCE
Ils vont orienter eux-mêmes les fonds de l'Union européenne sous couvert de « développement durable » : il faut être devenu complètement fou à Bruxelles pour donner les cordons de la bourse à des Américains en pleine guerre commerciale... Complètement fou ou servile.
C'est même BlackRock qui fait passer les stress tests aux banques européennes pour le compte de la BCE ! Oh, cela ne va pas les rendre plus solides, mais cela permettrait hypothétiquement à Blackrock de siphonner leurs données (hypothétiquement bien sûr, car officiellement, c'est niet).
Plus BlackRock étend son emprise et plus il récompense le vice et punit la vertu.
Ils sont devenus la cheville ouvrière de notre schizophrénie économico-financière.
Ils nous enferment dans leur fiction financière dont nous mourons, désormais à grand feu.
À ce stade, ne pas résister, c'est se faire piller.
Comprenez-moi bien mon cher lecteur, je n'ai au départ pas d'objection à une part de gestion passive et l'utilisation d'ETF dans nos épargnes : il m'arrive d'en recommander dans certains cas précis, mais l'outil a été détourné par BlackRock et la dose est devenue mortelle.
Quand bien même nous nous soumettions à la vision de BlackRock, et nous sommes en cours, nous finirons pillés sans être débarrassés de notre problème fondamental : la fiction financière est devenue irréconciliable avec la réalité économique.

Retour au réel
Et par définition, à la fin, nous revenons toujours au réel.
Il viendra un jour où tout l'argent public et toutes les dettes ne suffiront plus à maintenir la fiction de la croissance infinie.
Si vous écoutez l'Évangile selon BlackRock, votre patrimoine sera piégé dans cette fiction financière et pourra être mobilisé par BlackRock pour continuer son entreprise de sauvetage du petit nombre sur le dos du plus grand nombre, c'est-à-dire vous.
Face à un tel géant, la seule façon de ne pas perdre est de ne pas jouer.
Vous n'avez pas à faire entrer votre patrimoine dans le cercle que BlackRock vous trace : Au contraire, dès que vous en sortez, vous trouvez des perspectives à long terme :
L'or physique comme assurance ultime de votre patrimoine ;
L'immobilier résidentiel et en dehors des grandes métropoles mondialisées, comme rempart contre l'inflation qui revient ;
Les matières premières, aussi contre l'inflation et pour profiter du grand cycle haussier qui s'était enclenché juste avant la crise qui l'a accéléré ;
Un peu de Bitcoin pour vous positionner sur la révolution des technologies de la valeur ;
Les biens de luxe et de collection mais aussi de première nécessité, aujourd'hui, de bons bordeaux achetés en primeur s'apprécient mieux que la Bourse ;
La détention EN DIRECT de parts de PME locales, de votre région.
Tous ces investissements vous permettent de mettre tout ou partie de votre patrimoine à l'abri de la folie financière et des risques de chute de 80% ou plus des Bourses, de la confiscation de votre patrimoine par les taux négatifs ou la ponction de vos comptes. Ils vous permettent également de reprendre pied dans le réel et véritablement faire travailler votre épargne à votre profit mais également au profit d'un tissu économique et social.
C'est ce cercle vertueux qu'il nous faut retrouver, miroir inverse de ces prédateurs pour retrouver des rendements réels dans une économie réelle.

source : https://www.investisseur-sans-costume.comvia https://lecourrierdesstrateges.fr

https://reseauinternational.net/blackrock-discret-fossoyeur-de-votre-epargne-et-de-votre-sante/
Donne un cheval à celui qui dit la vérité : il en aura besoin pour s'enfuir.

Ouebmestre

#2
Blackrock est le virus !



https://reseauinternational.net/blackrock-est-le-virus/

par Marc Gabriel Draghi.

La « pandémie du coronavirus » proclamée à la face du monde au début de l'année 2020 a permis de mettre en lumière les grands acteurs et lobbyistes de l'industrie pharmaceutique. Avec le désormais célèbre Covid-19, les grandes firmes liées au secteur de la santé ont eu l'occasion de démontrer au grand public l'étendue de leur pouvoir corrupteur et leur capacité à mettre en œuvre diverses manipulations pour imposer un narratif favorable à leurs « actions ».

En effet, depuis maintenant deux années nous vivons sous l'égide d'une véritable dictature sanitaire mondiale. Cette pandémie pro-vaccin était néanmoins prévue de longue date comme l'avait annoncé la revue Nexus ou comme l'avait encore « demandé »  Jacques Attali dans une tribune publiée à l'occasion de la grippe H1N1 en 2009.

Évidemment attirés par les profits colossaux, les géants de la santé n'ont pas hésité à jouer un rôle fondamental dans le récit que les grands médias et les gouvernements servent aux populations depuis maintenant 24 mois. En cette époque post-démocratique d'instauration du pass vaccinal en France, il nous est quand même encore permis de nous demander en quoi ces sociétés ont eu un intérêt à collaborer à ce nouveau paradigme (qui in fine décrédibilise une grande partie de leurs activités) au-delà de la seule question du profit.

Face à la colère populaire qui monte, ne sont-elles pas en train de scier la branche sur laquelle elles sont assises ?

On le voit chaque jour, la tyrannie sanitaire amène des gens éveillés à se questionner sur leur propre santé et sur un système immunitaire naturel. Nombreux sont ceux qui se tournent vers des réflexions et des connaissances historiques plus proches de la médecine traditionnelle ou l'humain avaient encore une place centrale.

D'ailleurs cette pandémie a également révélé qui étaient les véritables médecins et soignants, jetant un grand nombre de professionnels de santé du côté de la corruption et du mépris des populations à leur égard. Alors pourquoi les sociétés pharmaceutiques, au-delà de la logique des profits colossaux engendrés, perdurent à se vautrer dans la fange des manipulations et du mensonge autour du Covid-19 ?

La réponse est simple et vous la connaissez déjà ! Big Pharma, comme tous les autres secteurs, ne peut plus être pensée comme une industrie indépendante. Elle est en réalité l'une des têtes de l'Hydre du système oligarchique qui souhaite nous imposer le projet de Nouvel ordre mondial.

La santé : un marché colossal en pleine expansion

Avant la crise du coronavirus, en 2019, d'un point de vue financier, il est vrai que le marché pharmaceutique représentait déjà presque 1 000 milliards d'euros de chiffre d'affaires.

Les cinq premiers groupes à l'échelle mondiale par le chiffre d'affaires global étaient Johnson and Johnson, Roche, Pfizer, Bayer ou encore Novartis. Ces sociétés mastodontes du secteur pharmaceutique représentaient à elles seules environ un quart du marché, et seule une vingtaine d'entreprises de ce même secteur réussissaient à atteindre les 10 milliards de chiffres d'affaires.

Mais autant vous dire que l'année 2020 (début de la pandémie) – et 2021 (année du vaccin) écoulées, ont constitué un âge d'or pour l'ensemble de ces firmes. Évidemment, l'un des cœurs de l'industrie pharmaceutique, est le secteur des vaccins qui est particulièrement concentré. Cela s'explique par le fait que sa production nécessite des investissements considérables (notamment des flux financiers importants vers la recherche et développement, qui représente à elle seule, bien souvent jusqu'à un cinquième voire un quart des chiffres d'affaires d'une société).

Les vaccins, une affaire rentable

Avant la « pandémie », cinq laboratoires se partageaient 80% du marché : Johnson & Johnson, Pfizer, Merck, GSK et le laboratoire français Sanofi. Au total 27 milliards d'euros en 2019, représentaient le secteur du vaccin soit 3% du marché du médicament.

En 2020 le marché du vaccin a évidemment explosé, l'ensemble des grands laboratoires et firmes de la santé s'est lancé dans une course pour produire des vaccins contre le nouveau coronavirus. Elles ont dû adapter leurs productions industrielles à l'échelle planétaire, par conséquent le chiffre d'affaires de ces firmes composant Big Pharma a explosé.


La firme américaine Pfizer a logiquement atteint en 2021 un chiffre d'affaires proches des 36 milliards de dollars, porté évidemment par ses ventes de vaccins anti-Covid. Le laboratoire start-up Moderna  a de son côté, vu ses ventes annuelles atteindre une somme proche de 20 milliards de dollars. Tandis que le grand groupe pharmaceutique américain Johnson & Johnson a engrangé 2,5 milliards de dollars de revenus issus de son vaccin anti-covid.

Évidemment ces chiffres ont de quoi donner le tournis, quand avec le recul on constate une efficacité très médiocre, selon les spécialistes sans conflits d'intérêts. Bien sûr, à écouter les très crédibles Jean Castex Premier ministre et son ministre de la Santé Olivier Veran, les vaccins à ARNm sont efficaces et ne sont pas dangereux. Il nous faut donc impérativement faire confiance à la vaccination de masse et à la « sainte Science »...

D'ailleurs, on le constate avec les autres exécutifs des pays occidentaux (Mario Draghi, Biden, etc.), le combat contre le coronavirus (peu dangereux) n'est en réalité pas du tout l'objectif de nos dirigeants. Leur mission est relativement simple : vacciner l'ensemble des peuples du monde avec une injection expérimentale sur plusieurs périodes répétées. Pour quels motifs me direz-vous (en dehors de la domestication des populations et des profits de Big Pharma) ? Nous ne le savons pas encore...

Ce « plan » pourrait être taxé de « complotisme », néanmoins il avait déjà été minutieusement décrypté dans une revue intitulée Nexus en avril 2019, soit quelques mois seulement avant la pseudo pandémie mondiale...

Une industrie aux nombreux scandales

Pourtant quand on s'y intéresse quelques instants, on pourrait quand même avoir quelques doutes légitimes sur les fabricants de ces injections expérimentales (contrairement à ce que dit notre Pinocchio national Oliver Véran) censées sauver le monde depuis plusieurs mois, d'une épidémie qui ne tue que peu de personnes (120 000 morts en 2 ans en France) et qui voit les cas flamber depuis la vaccination de la quasi intégralité de la population.

Dans cet article nous ne parlerons évidemment pas du scandale ayant impliqué l'entreprise pharmaceutique Johnson & Johnson accusée d'avoir favorisé la dépendance à des médicaments antidouleurs (Oxycontin) au moyen de campagnes de promotion trompeuses et qui a été déclarée coupable et condamnée par des tribunaux américains.

D'ailleurs dans cette affaire au retentissement médiatique important plusieurs laboratoires ont été poursuivis devant les juridictions US dont le célèbre Purdue Pharma, qui a dû régler quand même 270 millions de dollars avant le procès. Grâce à ce scandale, en 2019, l'opinion publique US et même Occidentale, a pris conscience de la responsabilité de l'industrie pharmaceutique dans la crise de santé publique qui a fait plus de 400 000 morts en 20 ans, selon les chiffres du centre américain de prévention des maladies (le fameux CDC du docteur Fauci).

Nous ne parlerons pas non plus du plan de faillite du laboratoire Purdue de septembre 2021 validé par la justice Américaine qui a fait que la famille Sackler, accusée d'avoir alimenté la crise des opiacés aux États-Unis, a proposé 4,3 milliards de dollars pour solder les poursuites, le plan prévoyant également d'accorder l'immunité aux membres de cette même famille.

Du côté des sociétés pharmaceutiques stars de la vaccination anti-covid-19, nous n'évoquerons pas non plus les condamnations de Pfizer qui s'est vu obligée à verser une amende record de 2,3 milliards de dollars aux autorités américaines pour avoir fait notamment la promotion abusive de plusieurs médicaments.

Ou encore une amende de 60 millions de dollars pour la corruption de médecins et de représentants de gouvernement, afin d'y accroître ses affaires et ses ventes. Ces dernières années de multiples condamnations concernant Pfizer ont été prononcées aux États-Unis, Grande-Bretagne, enquêtes portant sur des pots-de-vin en France (affaire Cahuzac-Rocard), Grande-Bretagne, Chine, République tchèque, Italie, Serbie, Bulgarie, Croatie, Kazakhstan et Russie... ce qui n'empêche pas notre gouvernement de mettre Pfizer sur un piédestal.

Pour ce qui des autres grands groupes nous ne citerons pas non plus une affaire vieille de plus de deux décennies, qui a vu en 1999, la société Hoffmann-Roche devenue Roche a plaidé coupable et a été condamnée à rembourser une amende de 500 millions de dollars pour entente illicite avec BASF et Rhône Poulenc. notamment sur les prix de diverses vitamines. Ou encore une affaire liant Roche au géant pharmaceutique Novartis, avec qui en mars 2014, elle fut condamnée par l'autorité de la concurrence italienne à des amendes de 182,5 millions d'euros également pour « entente illicite ».

Et enfin pour finir nous ne traiterons évidemment pas d'une enquête de février 2018, ou le parquet grec a lancé des poursuites pour corruption contre un dirigeant en Grèce de Novartis, et demander au Parlement d'éclaircir le rôle d'anciens ministres dans un dossier de pots de vin présumés. Ou encore le scandale Novartis-Michael Cohen sur les conflits d'intérêts et les informations autour de la politique de santé américaine de Donald Trump et son ancien avocat Michael Cohen.

Gardez néanmoins tous ces noms de firmes en mémoire car nous allons retrouver la plupart d'entre elles à l'occasion des solutions anti-covid.

Suivre l'argent : trouver les ombres

Ce qui va davantage nous intéresser ici dans cet article, plus que les activités frauduleuses de Big Pharma en elle-même, que nous subissons quotidiennement à coup de propagande, de fausses informations, de mesures coercitives et attentatoires à nos libertés fondamentales depuis maintenant presque de 2 ans, c'est de savoir qui sont les acteurs derrière ces grandes sociétés du complexe pharmaco-chimique ?

Qui tire les ficelles ? Qui donne les consignes ? Qui sont les fondés de pouvoir et les valets ?

On a déjà évoqué la famille Sackler, mais si on mène une brève enquête on s'aperçoit très rapidement que les structures qui tiennent le secteur de la santé à l'échelle mondiale, sont exactement les mêmes que celles qui contrôlent les banques, les médias, le complexe militaro-industriel ou encore les grands groupes du secteur agroalimentaire.

Et parmi ces structures on retrouve évidemment les familles historiques du capitalisme transnational. En effet, derrière cette crise du coronavirus, se trouvent encore les mêmes acteurs du capitalisme financier nomade et apatride. Au-delà de la crise sanitaire (qui serait encore plus résiduelle si les malades avaient été soignés avec les traitements précoces notamment), la pandémie qui a lancé le « Great Reset est » en vérité l'un des points de départ de la plus grande opération de spoliation de l'histoire.

Certes le vaccin est certainement là pour éliminer en qualité et ou quantité de potentiels rivaux de l'oligarchie (concernant la consommation de ressources et richesses) mais il n'est pas l'alpha et l'oméga, malgré le fait que les lettres grecques soient en ce moment très à la mode avec les variants (Delta- triangle) et (omicron- petit o- œil).

En effet, les acteurs de la Grande réinitialisation élaborant les consignes par l'intermédiaire notamment de Davos et de son Forum économique mondial, sont les mêmes qui siègent dans les conseils d'administration des grandes sociétés financières et qui susurrent à l'oreille de nos dirigeants.

En réalité depuis 2020, les dirigeants valets, les Macron, Draghi, Biden, Johnson et Cie sont désormais tenus d'un côté par la propagande médiatique covidienne et de l'autre par la logique financière de la dette qui n'a pas terminée de s'envoler et d'exploser notamment grâce à cette pandémie (atteignant maintenant 256% du PIB mondial en 2020). La dette véritable instrument de coercition contre les nations (comme le passe sanitaire pour les populations) devra être remboursée quoi qu'il en coûte... comme l'a encore très bien rappelé l'employée de l'hyperclasse Christine Lagarde sur France Inter, il y a quelques jours.

Les gestionnaires d'actifs ou l'autre visage de Big Pharma

Pour comprendre cette mainmise et la toute-puissance des gestionnaires d'actifs dans le secteur pharmaco-chimique il nous suffit de procéder à une vérification non exhaustive des participations des grands gestionnaires d'actifs dans les firmes de santé dans cette crise covidienne.

Les deux plus connus sont évidemment BlackRock et Vanguard, mais il est également important de citer également leurs complices, notamment State Street Funds Management, Wellington Management Company, Capital Recherche and Management, Northern Trust Investements. On va le constater ces grands groupes par l'intermédiaire de participations croisées et d'influences tacites, possèdent en réalité presque l'intégralité du secteur pharmaceutique.

Mais alors en quoi ce lien entre les plus grandes firmes financières et les sociétés pharmaceutiques géantes est-il si important ? Tout simplement parce que les géants pharmaceutiques sont les protagonistes principales du narratif hystero-sanitaire et de la réponse formulée à cette crise du Covid-19.

Depuis quelques mois, les gouvernements (à l'image de notre ministre de la Santé Véran) sont simplement devenus des VRP de ces grandes sociétés. Celles-ci sont pourtant en train de mettre en danger par la vaccination de masse, l'ensemble des populations du monde par un récit officiel mensonger autour du coronavirus. Et pour faire avancer le dévoilement de la vérité autour de cette « mascarade pandémique » et espérer un jour traduire l'ensemble des responsables devant des tribunaux, il nous faut comprendre qui sont les décisionnaires véritables, qui ont poussé, conçu, un récit frauduleux pour accroitre leurs profits (financiers et politiques).

Car bien que les grands gestionnaires d'actifs indiquent avoir une gestion passive, en réalité ils ne se privent pas du tout d'imposer leur vision et stratégies aux sociétés dans lesquelles ils détiennent des parts importantes. Prenons l'exemple de BlackRock. Si le rocher noir estime que ses positions n'ont pas été suffisamment prises en compte, il vote contre la réélection des administrateurs jugés les plus responsables de la mauvaise stratégie de la société. La firme de Larry Fink a aussi de nombreuses fois, encouragé l'élection annuelle des administrateurs. D'ailleurs l'évaluation des conseils et le respect du principe « une action-une voix », que le rocher noir considère comme « démocratique », lui donne surtout une puissance colossale dans la prise des décisions à l'intérieur de ces firmes.

Évidemment, il est nécessaire de garder en tête que les ratios d'actionnariat changent fréquemment, car les BlackRock, The Vanguard Group achètent et vendent régulièrement. C'est pourquoi il ne faut pas s'attarder sur les différents pourcentages, mais se focaliser sur la présence de ces firmes dans les « tops actionnaires ».

Dans le paragraphe qui va suivre, nous nous sommes amusés à photographier les différentes participations des gestionnaires d'actifs au sein des géants pharmaceutiques composants Big Pharma (avant ou pendant cette crise pandémique covidienne). L'essentiel à comprendre est que les gestionnaires géants comme State Street, BlackRock et Vanguard, etc. individuellement et combinés représentent, comme vous allez le constater, un pouvoir d'influence colossale sur ces groupes et sociétés de l'industrie de la santé.

Ainsi, si par exemple on se penche sur la liste des principaux actionnaires de Pfizer au 22 novembre 2020 (au tout début du lancement du vaccin) on retrouve :

    The Vanguard Group – 7,74%
    State Street Funds Management 5,20%
    Capital Research and Management (World Ivestors) 4,66%
    Wellington Management Company. 4,51%
    Capital Research and Management 2,56%
    BlackRock Fund Advisors 2,42%
    Northern Trust Investements 1,24%
    Norges Bank Investement Management 1,07%

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien du site zonebourse : PFIZER INC.

Pour ce qui est de la société AstraZeneca dont le vaccin n'a pas connu un grand succès en Europe, car rapidement catalogué comme responsable de thromboses à répétition, voici la liste des principaux actionnaires au début de la campagne mondiale de vaccination, le 29 mars 2021 :

    Wellington Management Company. 5,22%
    Capital Research and Management (World Ivestors) 4,27%
    BlackRock Investement Management (UK) 4,16%
    The Vanguard Group – 2,70%
    Norges Bank Investement Management 1,88%
    BlackRock Fund Advisors 1,72%
    BlackRock Advisors (UK) 1,20%
    State Street Funds Management 1,06%.

Les vaccins de cette société sont désormais envoyés de manière prioritaire au pays du tiers-monde.

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien : ASTRAZENECA-PLC.

Quant à Johnsson and Johnsson, sa liste des principaux actionnaires avant même la proclamation de la crise, le 12 janvier 2020 s'établissait de la manière suivante :

    The Vanguard Group – 8,45%
    State Street Funds Management 5,76%
    BlackRock Fund Advisors 2,53%
    Northern Trust Investements 1,31%

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien : JOHNSON-JOHNSON.

De son côté la société GlaxoSmithKline (GSK), longtemps accusée d'être le propriétaire réel du laboratoire P4 de Wuhan, a bien dans ces tops actionnaires les groupes BlackRock et Vanguard. Cependant le lien entre GSK et le laboratoire P4 de Wuhan a été timidement démenti, mais il n'est pas du tout impossible qu'il existe bel et bien plusieurs connexions entre cette société et le laboratoire chinois (sous tutelle de l'État) responsable officieux de la plandémie, rien qu'en matière de recherche et de flux financiers.

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien : GLAXOSMITHKLINE.

Il est à noter que GSK s'est, elle aussi, lancée dans un traitement contre le Covid-19.

Ensuite la société Merck qui était et est encore le plus gros producteur d'ivermectine (l'un des médicaments étant utilisé dans certains traitements précoces du Covid-19) bloqué par les grands gouvernements et les médias, est elle aussi sous contrôle :

Puisque la liste des principaux actionnaires de Merck au 1er novembre 2021 était composée de :

    The Vanguard Group – 8,49%
    Capital Research and Management (World Ivestors) 5,48%
    State Street Funds Management 4,51%
    BlackRock Fund Advisors 2,19%
    Wellington Management Company. 1,91%
    Northern Trust Investements 1,23%
    Capital Research and Management (World Ivestors) 1,14%.

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien : MERCK-CO.

Enfin, pour en finir avec ces listes non exhaustives des principaux actionnaires, retenons celle de la société ROCHE  au 20 juillet 2021 :

    Norges Bank Investement Management 2,84%
    The Vanguard Group 2,63%
    BlackRock Fund Advisors 1,58%

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées vous pouvez consulter ce lien : ROCHE-HOLDING-AG

Le grand public n'a peut-être pas encore entendu parler de cette société dans les médias à la différence des Pfizer, Johnson and Johnson, Moderna, etc. pourtant le rôle de l'ancienne Hoffman-Roche est fondamental car c'était tout simplement la première entreprise pharmaceutique du monde en 2020 en matière de chiffre d'affaires. Et on pourrait se dire naïvement qu'elle a loupé le coche de la course de la vaccination anti-covid.

Mais en réalité, il n'en est rien, c'est même elle, qui a décroché le premier « pactole » grâce à un autre outil de la plandémie. En effet, cette pandémie de Covid-19 ne repose concrètement que sur les tests – et les cas positifs. Ainsi pour entretenir un narratif de peur, les tests sont en réalité, l'un des éléments de base de cette crise sanitaire pilotée intégralement par Big Pharma.

À l'heure actuelle, les « tests covid » représentent une facture de plus de 6 milliards d'euros pour la France... Certains avancent même le chiffre de 10 milliards. Ainsi, au début de cette crise planifiée, en mars 2020, la division Roche Diagnostics avait déjà réalisé une étape importante avec l'approbation de son test de diagnostic du Sars-Cov-2 capable d'analyser 1 400 à 8 800 échantillons en 24 heures. Le 13 octobre 2020, Roche avait également communiqué sur le lancement d'un nouveau test antigénique, Elecsys SARS-CoV-2 Antigen, pour diagnostiquer la présence d'antigènes spécifiques à la Covid-19.

Nous ne relancerons pas le débat sur la qualité et le rôle des tests dans cette crise mais ce qui est certain c'est que tous les grands acteurs de Big Pharma étaient positionnés pour profiter de la crise. Et même s'il est vrai certaines start-up comme Moderna ou Biontech (BlackRock évidemment présent parmi leurs actionnaires) ont su tirer leurs épingles du jeu, en s'adossant à ces mastodontes., tous les poids lourds ont su se positionner.

On le constate donc tous les gestionnaires d'actifs se sont placés à l'occasion de la pandémie. Ce qui est étrange c'est de constater très souvent les mêmes noms dans l'actionnariat de Big Pharma. Dans cet article, la liste n'est évidemment pas exhaustive mais à chaque fois les mêmes noms des grands acteurs sont relativement peu nombreux et reviennent très souvent. Les grands gestionnaires d'actifs sont tous présents et ont des participations croisées dans ces sociétés.

Les grands gestionnaires d'actifs : un monopole qui ne dit pas son nom

Cependant le scandale ne s'arrête pas là. On pourrait se dire que le fait qu'il existe plusieurs grands groupes financiers qui contrôlent les laboratoires rend cet état de fait quand même acceptable et que ce n'est pas si étonnant. En réalité, il n'en est rien. Nous sommes bien devant l'un des plus gigantesques monopoles de l'Histoire de l'Humanité. La concentration financière et politique est presque totale. Même John D. Rockefeller s'il était encore de ce monde, pourrait rougir d'un tel niveau de monopolisation et d'opacité financière.

Car cette fois, à la différence du XIXème siècle, les quelques mains qui possèdent le grand capital mondial sont cachées derrière les paravents de sociétés écran, holding multiples, participations croisées entre rivaux et bénéficient du monde offshore parfaitement développé depuis les années soixante-dix. Mais n'en doutez pas, la consanguinité financière caractérise encore une fois ce grand monopole de l'ombre.

Il nous suffit d'étudier le cas du gestionnaire d'actif le plus connu, BlackRock, et sa liste des principaux actionnaires du 3 octobre 2020 pour s'en convaincre :

À la première place, on retrouve bizarrement son « grand rival » The Vanguard Group – avec 5.67%, puis en seconde position Capital Research and Management 5.27%, puis State Street Funds Management 3.34%, puis Wellington Management Company 2.95%, BlackRock Fund Advisors 1.84% ou encore Norges Bank Investement Management 1.80%

Pour les positions des actionnaires et participations actualisées, vous pouvez consulter ce lien : BLACKROCK-INC.

Quelle étrange conception de la concurrence libre et non faussée... En réalité, on comprend donc bien que toutes ces grandes firmes se tiennent entre elles, se contrôlent et s'entendent pour se partager le gâteau des richesses de l'économie mondiale. Évidemment pour ce qui est des véritables propriétaires de BlackRock, The Vanguard Group (mettons de coté la propagande qui explique que ce sont en fait Monsieur et Madame tout le monde), des indices et des articles émettent plusieurs suppositions, mais tout le monde sait d'instinct que ces firmes appartiennent et sont contrôlés par les mêmes grandes familles du capitalisme financier apatride et mondialisé dont les noms sont connus et reviennent épisodiquement sur le devant de la scène internationale depuis désormais presque 2 siècles.

Le groupe Vanguard est historiquement le principal actionnaire de BlackRock. Cependant contrairement à ce qu'on pourrait penser, Vanguard est très certainement plus important dans ce système opaque de pillage des richesses du monde. Tout simplement car cette société (qui existait bien avant BlackRock) a été la firme précurseur sur les ETF (Fonds négociés en bourse). De même que la Wellington Management Company fut historiquement le premier grand gestionnaire d'actifs.

The Vanguard Group (le groupe de l'Avant Garde) et la Wellington (du nom du bourreau de Napoléon à Waterloo) Management Company sont des « nœuds » d'un milieu que l'on pourrait désigner comme la finance de l'ombre car leurs structures et actions sont encore plus opaques que celle de BlackRock, ce qui rend difficile la lecture des liens avec les grands acteurs historiques et politiques du monde de la finance.

Cependant la plupart des experts ne se font guère d'illusions, bon nombre des familles les plus anciennes et les plus riches du monde sont concrètement liées aux fonds Vanguard ou encore State Street. Des noms dans les organigrammes des sociétés et les réunions des clubs privés trahissent parfois ces secrets de polichinelle.

Les noms Rothschild, Rockefeller, Dupont, Orsini, Medici, apparaissent quelques fois au sein des organes exécutifs de ces groupes.

Ces grandes familles n'ont évidemment pas abandonné leurs places dans les banques mais ont trouvé dans ces nouvelles structures du capitalisme parasitaire, des outils très opportuns pour mener à bien leur projet de captation d'une grande partie de l'épargne mondiale.

Avant les années 2000 et la révolution Larry Fink/BlackRock, les gestionnaires d'actifs n'étaient pas des structures attrayantes pour les businessmans aux dents longues de Wall Street ou de la City, au contraire, ces groupes étaient davantage perçus comme des sociétés aux capacités médiocres.

Ce sont la montée en puissance des ETF (fonds indiciels répliquant par exemple le SP 500 cotations boursières des 500 plus grosses entreprises américaines) et surtout la crise de 2008 qui vont avoir pour conséquence la consécration des The Vanguard Group, BlackRock, State Street...

Évidemment l'influence des gestionnaires d'actifs géants est de nos jours considérable. Non seulement ils détiennent une grande partie des actions de presque toutes les grandes entreprises du monde, mais ils possèdent aussi les actions des investisseurs de ces entreprises. Cela leur donne de facto un monopole tentaculaire sur les secteurs les plus importants de l'économie mondiale.

State Street, Blackrock, The Vanguard Groupe et Cie, véritables paravents institutionnels sont en réalité les ombres du plus gigantesque monopole secret de l'histoire. Bloomberg écrivait deux années avant la crise du coronavirus qu'à eux deux Vanguard et BlackRock pourraient posséder 20 000 milliards de gestion en 2028. Juste pour information en ce début d'année 2022, BlackRock vient déjà de dépasser les 10 000 milliards sous gestion à lui seul !

Le rocher Noir et le groupe de l'avant-garde ont donc entre leurs mains l'ensemble des industries et des grands secteurs économiques (GAFAM/ Big Tech, Big Pharma, Automobile, Défense, agroalimentaire). Pour vous en convaincre il vous suffit de procéder de la même manière que ce qui a été transcrit plus haut dans cet article. Vous allez vite vous rendre compte que les grands gestionnaires d'actifs possèdent tout, de Facebook-Meta, à Alphabet (Youtube-Google), en passant par Microsoft, The Coca-Cola Company ou même encore Tesla.

Les State Street, Blackrock et Vanguard ont la propriété de plusieurs milliers d'entreprises américaines, européennes, françaises dont les chiffres d'affaires approchent plusieurs dizaines de milliards de dollars.

Les trois géants de la gestion d'actifs sont en réalité les plus grands propriétaires mondiaux, ils représentent près de 90 % des sociétés cotées à la bourse américaine le S&P 500. Certains diront que c'est tout à fait logique puisqu'ils sont les maitres des ETF et de la gestion passive, et que c'est leur rôle d'être présent partout, dans tous les secteurs de la vie économique, mais ce constat est fondamentalement faux.

Évidemment, nous pouvons souscrire en partie à ces arguments de bon sens, mais en l'occurrence ce n'est pas leur présence dans les grandes sociétés qui posent véritablement problème et question. C'est bel et bien leurs poids dans l'actionnariat de ces dernières et permanence de leurs poids. Leur capacité financière leur donne un rôle moteur dans notre économie mondiale, sous perfusion financière des banques centrales.

Le Big Three et la World Company

Comme on l'a déjà indiqué, c'est la crise de 2008 (qui n'est toujours pas terminée), qui a permis à ces grands gestionnaires d'actifs anglo-américains de prendre une place démesurée dans l'écosystème du capitalisme mondialisé.

Presque inconnus du grand public avant la crise des Subprimes, ces firmes financières ont ainsi capturé des pans considérables des intérêts économiques, politiques et monétaires et se trouvent désormais être le cœur nucléaire du système financier mondial.

Ces sociétés financières ont progressivement pris le pouvoir et l'influence des grandes banques depuis 2008 car elles permettent aux grands détenteurs de capitaux de contourner les règles prudentielles appliquées à ces dernières. Les banques sont loin d'avoir disparu, mais une partie de l'influence et du pouvoir financier a été concrètement transférée vers ces sombres structures.

Évidemment à force de se développer sans contraintes réglementaires et obstacles politiques, les grands gestionnaires d'actifs, BlackRock, Vanguard, ou State Street, sont certes devenus les colosses du système capitaliste parasitaire mais paradoxalement (malgré leur puissance) ces titans pourraient également être le talon d'Achille de la finance mondialisée, au regard du niveau de concentration de richesses qu'ils ont fini par atteindre en l'espace de moins de deux décennies.

Grâce au Covid-19, on l'a vu, BlackRock gère plus de 10 000 milliards de dollars depuis la fin 2021. On peut constater la même dynamique pour Vanguard (7 900 milliards en mai 2021) et State Street qui gère quant à lui plus de 3.100 milliards sous gestion officiellement. À eux seuls, les trois leaders mondiaux du secteur ont désormais entre les mains « autour de 10 % de la capitalisation boursière mondiale totale ». C'est d'ailleurs BlackRock qui avait indiqué ce chiffre délirant dans l'un de ses communiqués.

Le pouvoir de l'influence

Et comme pour Big Pharma, l'ensemble des grandes entreprises (Google, Meta, Apple, etc.) doivent se soumettre à la vision des nouveaux géants de la finance mondialisée. Cela peut aussi expliquer les vagues de censure médiatique aggravées depuis mars 2020 et la proclamation de la pandémie. Le marché et la censure sont désormais entre ces quelques mains.

BlackRock, Vanguard, State Street « ont atteint une telle taille critique, un tel degré de concentration que nulle entreprise cotée n'ose déroger aux objectifs financiers que ces fonds leur assignent », constate très justement l'économiste Olivier Passet.

La théorie et la doxa officielle concernant les grandes firmes de gestion d'actifs voudraient nous faire croire que ces géants investissent de manière minoritaire dans des entreprises par l'intermédiaire des fameux ETF (fonds indiciels), mais comme on l'a vu en raison de leur consanguinité et de leur poids colossal actuel, il n'en est rien.

Les médias spécialisés nous expliquent que BlackRock, The Vanguard Group n'interviennent quasiment pas dans la gouvernance des grandes entreprises, (la fameuse gestion passive) et les experts expliquent aussi que les gestionnaires d'actifs se « contentent de gérer leur participation comme un placement financier ».

Certains osent même analyser la montée en puissance du rocher noir en disant qu'il s'agit (comme pour Robinhood) « d'une démocratisation de l'investissement », et d'autres disent qu'il s'agit d'un « triomphe de la médiocrité ». Mais ce n'est bien évidemment, ni l'un ni l'autre. C'est une stratégie des « quelques mains » savamment mises en place et que l'on distingue plus précisément depuis 2020.

Si les State Street, Blackrock, Vanguard ne sont pas, il est vrai, techniquement propriétaires des actions qu'ils achètent, ils ont cependant un pouvoir d'ingérence et d'influence concret puisqu'ils votent en assemblée générale et sont potentiellement les interlocuteurs des états-majors des entreprises.

De plus, ces géants financiers se défendent maintenant ouvertement d'être des actionnaires passifs, en témoigne une déclaration de l'ancien patron de Vanguard, Bill McNabb en 2015 qui expliquait que : « par le passé, certains ont pu penser que notre gestion passive s'accompagnait d'une attitude passive en matière de gouvernance, mais en réalité, rien n'est plus faux ».

D'ailleurs depuis la crise du coronavirus, et mars 2020, Blackrock a voté contre les recommandations du management près d'une fois sur trois aux États-Unis.

Désormais comme les unes The Economist pour les complotistes, la lettre annuelle de Larry Fink aux PDG des grandes entreprises mondiales est désormais scrutée analysée et décortiquée par les grands dirigeants, analystes, traders, et journalistes...

Dans les faits ce sont ces fiduciaires hyper-influentes qui dictent aux grands patrons la bonne marche à suivre d'un point de vue stratégique. N'importe quel observateur de bon sens, comprend qu'au regard de leur taille, les entreprises n'ont plus vraiment le choix. D'ailleurs, même les ETF en eux-mêmes posent des problèmes de gouvernance, de démocratie actionnariale et d'antitrust.

Pour preuve, BlackRock a triplé « les effectifs de son service de surveillance des sociétés cotées ». Ainsi, ses fonds peuvent « peser davantage par leurs votes en assemblée générale sur la stratégie et les comportements des sociétés qu'ils avaient en portefeuille ».

Covid-19 et concentration totale de l'économie mondiale

« Nous assistons à une concentration de l'actionnariat inédite depuis l'époque de John P. Morgan et John D. Rockefeller », écrivent les auteurs du rapport de 2017 « Hidden Power of the Big Three ». En réalité les acteurs de cette concentration des richesses n'ont pas changé, les mêmes grandes familles sont à la manœuvre : Rockefeller, Vanderbilt, Rothschild, Oppenheimer, Orsini, Medici ... Seuls les noms sur les vitrines ont changé.

Ils sont juste représentés par leurs fondés de pouvoir (Fink, Boggle, O'Hanley, etc.) du moment, et ont à leur disposition des dizaines de grands gestionnaires d'actifs couplés au pouvoir des Bigs Banks (JP Morgan, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Bank of America, etc.) et aussi les banques de conseil (Rothschild LCF, Lazard Frères chez nous, pour les fusions acquisitions lucratives des grandes sociétés dont ils sont actionnaires).

Pour cerner l'étendue du rôle majeur des gestionnaires d'actifs, dans l'économie mondiale, il nous suffit de décrire à nouveau la manœuvre de Blackrock à l'occasion de la pandémie débutée au début de l'année 2020.

Comme je l'ai indiqué il y plus d'un an dans mon livre Le Grand Reset en marche et dans mes articles, le 3 mars 2020 : alors que la bourse de Wall Street venait de subir une chute de 35 % en l'espace de quelques semaines, la Fed de Jérôme Powell a pris la décision de faire tapis : pour éviter le cataclysme financier qui devait logiquement se produire face à l'arrêt de l'économie réelle et les montagnes de difficultés et de dettes US et mondiales.

Ainsi, la banque centrale créée en 1913 a pris le parti de « soviétiser» complètement des pans entiers de l'économie US. Souvenons-nous, l'institution financière US a annoncé une intervention sans limite de montant ni de temps, via le rachat d'actions et d'obligations d'entreprises.

Pour simplifier la Réserve Fédérale a remplacé le « marché » (réputé libre et non faussé) pour faire remonter les cours de sociétés qui s'écroulaient. Et vous le savez bien, cette annonce a changé les cours et le cours de l'histoire comme par magie. Car, évidemment tous les cours de Bourse (qui avaient chuté de près de 30%) sont repartis à la hausse et ont même par la suite explosé leurs records.

Néanmoins pour maintenir et faire remonter les cours, l'institution de Jay Powell ne s'est pas gênée pour racheter massivement les fameux ETF des gestionnaires d'actifs, et en particulier ceux de BlackRock... Mais dans cette histoire il y a encore un plus gros scandale. Car pour racheter tous ces titres, la Réserve Fédérale a confié la responsabilité de tous ces milliards et de sa politique à Larry Fink et BlackRock...

L'ETF phare du rocher noir représentait même à la fin du mois de mai plus d'1/4 des achats de la Réserve Fédérale encadrée par le Trésor US d'après le journal les Echos. Ensuite toujours pour ne pas écrouler le système, la Réserve Fédérale a demandé à Pimco et à State Street de participer, eux aussi, à la fête. Ainsi la chose est simple les grands gestionnaires d'actifs depuis mars 2020 contrôlent réellement la politique monétaire américaine comme en témoignent les messages de BlackRock au bureau de Jay Powell et au Trésor US.

Ainsi la Réserve Fédérale a érigé en système les conflits d'intérêts colossaux de firmes financières avec les politiques monétaires. Et ce ne sont pas les nombreux scandales politico-financiers impliquant des membres de la Fed qui fleurissent ces derniers mois, qui vont nous faire changer d'avis. En réalité, l'organisation du vol, de la spoliation par la caste des 1%, est devenue « monnaie courante » au sein du Eccles Building.

La preuve avec les cas présidents des antennes régionales de la Fed de Dallas, Robert Kaplan, et de Boston, Éric Rosengren, qui ont annoncé leur démission en septembre dernier suite à des transactions boursières frauduleuses, et en ce début d'année 2022 c'est maintenant autour de Richard Clarida vice-président de l'institution de présenter sa démission !

Pour ce qui est des délits d'initiés affichés au grand jour, la Réserve Fédérale a fait très fort en 2021... Mais évidemment le contrôle de BlackRock ne s'arrête pas à la Réserve fédérale (qui reste cependant, encore pour quelques mois, la plus importante banque centrale du monde.)

Non l'influence de ces mastodontes se matérialise également  en Europe, comme on l'a déjà plusieurs fois énoncé, notamment avec le rôle de la firme de Wall Street auprès de la Commission Européenne.

D'ailleurs, pour faire un lien avec le Big Pharma, dont il était question au début de cet article, il n'est pas anodin de constater que la Commission Européenne de Ursula Von der Leyen (dont le mari médecin travaille pour Orgenesis, firme spécialisée dans la biotechnologie et plus spécifiquement les thérapies cellulaires et géniques) s'est docilement pliée aux exigences de l'industrie pharmaceutique quand ces dernières ont imposé une confidentialité quasi totale sur les aides accordées pour la recherche et sur le coût des achats de vaccins contre le Covid-19, tout en étant conseillé par BlackRock dans plusieurs domaines.

En France, n'oublions pas, que le seul Blackrock, possède de nombreuses actions des grandes entreprises françaises,  Total, Sanofi, Publicis, Danone... en gros entre 5% et 10% du CAC40, ce qui peut expliquer pourquoi Larry Fink et ses acolytes ont été invités à déjeuner à l'Élysée il y a quelques mois...

Grandes entreprises et banques centrales sous contrôle

La crise du coronavirus (An I du Nouvel ordre Mondial) n'a fait que renforcer la mainmise des gestionnaires d'actifs qui ont récolté l'épargne de leurs clients fébriles face à la conjoncture.

Désormais, « banques centrales et États marchent main dans la main pour éliminer le risque de sinistralité qui serait coûteux pour la finance. Et les fonds de gestion (...) ont plus que jamais la main sur les choix d'investissement, autrement dit sur la construction du monde de demain », comme l'a très bien résumé Olivier Passet.

Les slogans Build Back Better et le Monde d'Après prennent ainsi tous leurs sens. Passet avance même très explicitement que « c'est le contribuable des générations futures qui paiera pour l'immunité de la finance d'aujourd'hui ». En résumé, même les spécialistes « sérieux » et mainstream décrivent une prise de pouvoir réel des gestionnaires d'actifs au détriment des populations. La crise du Covid a été un colossal écran de fumée, un instrument de domestication des populations et la plus grande opération de spoliation de l'histoire (et elle n'est pas terminée).

Ces derniers mois, BlackRock a fait sauter littéralement tous les records, tout cela dans l'indifférence médiatique générale (trop occupé à vendre la propagande des injections expérimentales inefficaces). Seuls quelques rares médias se penchent actuellement sur la question soulevée par le rocher noir.

On l'a dit plusieurs fois le portefeuille de la firme de Fink dépasse désormais les 10 000 milliards de dollars. Son partenaire Vanguard va dépasser les 8 000 milliards et tous les autres gestionnaires d'actifs restent derrière à des places honorables avec plusieurs centaines de milliards de dollars chacun.

En ce début d'année 2022, la Réserve fédérale entièrement dans les mains de BlackRock et des gestionnaires d'actifs est donc en train, d'écrire le chapitre final de la grande phase monétaire et financière commencée en 1971 avec les accords de changes flottants de Nixon et la décorrélation de la création monétaire avec un système de change or.

En effet, en 2022 la Fed n'a déjà plus le choix. Elle est obligée d'écrire ce dernier chapitre. Soit elle laisse l'inflation galoper et le système financier actuel (roi Dollar) sera dévoré par l'hyperinflation. Soit elle remonte en effet ces taux et/où ralentit sa politique de tapering (rachat d'actifs) et elle provoquera la plus gigantesque contraction monétaire de l'histoire de l'humanité.

Comme d'habitude, l'institution présidée par Powell va essayer de gagner du temps comme elle l'a fait de 2008 à aujourd'hui, en essayant d'adopter des rôles différents en fonction des semaines (Good cop, Bad Cop) mais le temps s'accélère et l'heure des choix importants arrive pour l'Hyperclasse.

Quoi qu'il arrive, le retour au réel semble être acté depuis l'année 2021 (arrivée officielle de l'inflation), et les mois qui viennent risquent d'être assez mouvementés en matière d'actualité financière et monétaire.

Les prochains grands acteurs le FMI, la BRI et les CBDC attendent eux patiemment dans l'ombre pour proposer un remède (le vaccin des monnaies numériques de banques centrales), pendant que l'avant-garde et le rocher noir écrasent et tuent les derniers restes de l'économie mondiale, comme le virus et ses variants étaient censés le faire avec les populations durant cette fausse pandémie du Covid-19.

À coup sûr, la pandémie financière arrive, et peut-être partira elle également de Chine avec la chute programmée du géant de l'immobilier Evergrande. Mais cette fois il y a fort à parier que les dégâts seront cataclysmiques.

Néanmoins cet effondrement annoncé ne doit pas une nouvelle fois nous enfoncer dans la peur, au contraire nous devons croire enfin à une sortie de crise positive pour les peuples. Face à un narratif sanitaire mensonger qui s'étiole de jour en jour, il n'est pas du tout impossible que nous transformions les quelques tremblements populaires en véritable « révolte des nations » face à la Grande réinitialisation.

Comme dirait le golem sortant Emmanuel Macron en période de campagne : « pensons Printemps ».

L'année 2022 et la bataille pour notre liberté ne font que commencer...

source : https://geopolitique-profonde.com/
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