Nouvelles:

Non au "pass nazitaire", non à l'injection d'immuno-toxiques aux enfants !

Menu principal

Le phénomène ADE en Israël, mythe ou réalité ?

Démarré par Ouebmestre, 16 Octobre, 2021, 22:16:15

« précédent - suivant »

Ouebmestre

Le phénomène ADE en Israël, mythe ou réalité ?
https://reseauinternational.net/le-phenomene-ade-en-israel-mythe-ou-realite/
https://www.covid-factuel.fr/2021/10/15/ade-en-israel-mythe-ou-realite/

image_pdfimage_print
par Zola.
L'OMS a toujours été prudente à propos de la troisième dose de vaccin, la déconseillant à plusieurs reprises ces derniers mois. Cela n'a pas empêché Israël de se lancer dans cette aventure fin juillet, avec d'autres pays qui suivent comme la France. Notre président avait pourtant dit qu'il fallait suivre ce qui se passait en Israël, pionnier de la vaccination de masse. Malheureusement suivre ne veut pas forcément dire en tirer des conclusions, quand on suit les yeux fermés au lieu de les ouvrir.
Pourquoi l'OMS est-elle prudente ? Une seule fois elle a sorti un prétexte bidon, « pour donner nos doses aux pays pauvres », mais le problème est ailleurs. Est-ce en raison de la possibilité du phénomène ADE ? En Israël, quel est le résultat de cette troisième dose ?
Tout d'abord, qu'est-ce que ce phénomène ADE dont on parle depuis des mois, et qui est sans doute complexe pour les profanes ? On va essayer de faire simple. ADE (Antibody Dependent Enhancement) veut dire aggravation dépendante des anticorps (ou VAED : Vaccine Associated Enhanced Disease, maladie aggravée par la vaccination). En clair, s'il y a ADE, après vaccination, peut-on développer une forme plus sévère de covid ?
Quand nous nous défendons contre une infection, nous produisons des anticorps. Nous en fabriquons contre plusieurs cibles car il y a plusieurs protéines dans les intrus à éliminer, et nous fabriquons aussi différents types d'anticorps, tous les moyens sont bons.
Il y a en gros trois types d'anticorps :
1) Des anticorps neutres, fabriqués mais sans effet, soit parce que la cible est inutile à neutraliser, soit parce que c'est un loupé. Ils ne servent à rien.
2) Des anticorps neutralisants, qui sont efficaces, ce sont ceux qui bloquent ou détruisent l'intrus, ceux que l'on cherche à obtenir en vaccinant.
3) Mais il y a aussi des anticorps dits facilitants, non désirés, qui vont jouer un mauvais rôle en aidant l'intrus. Ils sont responsables du phénomène ADE, pouvant faciliter le travail de l'agent pathogène. Lors d'une réinfection, cet agent pathogène aura alors un allié dans la place.
Ce phénomène ADE n'est pas très fréquent, mais est bien connu et présent dans nombre d'infections virales, et font des dégâts. On retrouve ainsi ces anticorps après vaccination dans la péritonite infectieuse féline, due à un coronavirus, avec une vaccination qui déclenche des formes graves et mortelles, cause de l'échec du vaccin.
Chez l'homme, on retrouve ces anticorps facilitants après primo infection ou vaccination dans le SARS (syndrome respiratoire aigu sévère), le MERS (infection par le coronavirus du Syndrome respiratoire du Moyen-Orient), mais c'est surtout dans la dengue qu'il a bien été mis en évidence. Il a été démontré que le vaccin Dengvaxia entrainait cette fabrication d'anticorps facilitants, conduisant à une maladie plus grave s'ils sont primo-contaminés après vaccination, avec à la clé 600 enfants morts aux Philippines en 2017-18. Ceux qui avaient été contaminés avant vaccination n'ont pas de problème.
Signalons également que ce problème n'existe pas avec la grippe saisonnière et ses vaccins. Pas d'ADE. Si vous voulez des infos un peu plus complexes sur ces anticorps, vous avez le Vidal, ou Jean Marc Sabatier, Docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie et directeur de recherche au CNRS, dans l'Info du Jour.
Pour la covid, Nature confirme cette possibilité et une étude in vitro met en évidence ces anticorps facilitants. Peu d'études, mais dans le contexte actuel, à part des « complotistes », je ne vois pas qui pourrait faire ce genre d'études à grande échelle. Par contre, les laboratoires, riches de milliards, se gardent bien de faire des études allant dans le sens contraire. Il n'existe dans le monde aucune étude démontrant qu'il n'y a pas d'ADE avec le Sars-Cov-2.
Alors il faut aller sur l'observationnel, et Israël s'y prête bien. Le pays vient de faire face à une dernière vague, tout aussi importante que celle de l'an dernier à la même époque (1 mois de décalage), alors que l'an dernier il n'y avait ni traitement ni vaccin, et qu'actuellement les deux tiers de la population sont largement vaccinés deux doses. Inefficacité du vaccin ? Chez nous on dirait que c'est la faute aux non-vaccinés, « qui représentent 80% des hospitalisés ». Malheureusement, pour que cela soit vrai, il faudrait qu'ils soient 3 à 4 fois plus touchés que l'an dernier pour obtenir ces chiffres.
Voici la courbe des cas de covid, superposable à celle des décès, elle démarre fin juillet début aout et s'accélère, comme si le vaccin ne faisait rien du tout.

Voici maintenant la courbe des troisièmes doses, dont la campagne a démarré les derniers jours de juillet (pour les plus de 60 ans, et 15 jours plus tard pour les 50 ans).

Signalons que le risque d'ADE augmente lorsque les taux sanguins d'anticorps neutralisants sont insuffisamment élevés. Or Israël signalait une efficacité des vaccins qui s'épuisait avec le temps, tombant à 39% à cette époque. Avec un taux d'anticorps neutralisants aussi bas, il reste un boulevard pour les anticorps facilitants. Avec un tel seuil d'efficacité, le phénomène ADE « pourrait survenir chez un pourcentage non négligeable de personnes vaccinées », ce que souligne le Vidal, qui ne peut être taxé de complotisme !
On nous affirme par ailleurs, que le vaccin diminuerait de 50% (et même 80% !) les hospitalisations et les décès. Est-ce le cas ici ? Non. La courbe des décès est presque la même que celle de la vague de l'an dernier sans vaccin ni traitement. Le pic est un peu plus bas (85%), mais le total des décès, correspondant à la surface de la vague, est en train de rejoindre celle de l'an dernier. Sur un mois et demi, il y aura eu autant de décès entre le 15 septembre et le 1 novembre 2020, qu'entre le 1 août et le 15 octobre 2021. Ceci d'autant plus qu'il y a de moins en moins de personnes à risques, âgées et avec comorbidités mortelles. Comme le dit 007, on ne meurt qu'une fois, de plus 65% de vaccinés 2 doses, veut dire 85% ou plus des personnes âgées à risques vaccinées. Il ne reste plus beaucoup de monde non vacciné à risque pour alimenter la cohorte de décès.

Israël justifie la troisième dose, par le fait que l'immunité vaccinale s'épuise avec le temps, il faut donc la relancer. Mais avec une efficacité à 50%, qu'est-ce qui explique que l'on ait autant de morts que sans vaccin, sinon l'ADE ? Si ce n'est pas le cas, j'aimerai que l'on me donne une explication cohérente.
Pour terminer, un extrait, toujours du Vidal :
« Les anticorps dits facilitants peuvent être des IgM ou des IgG (immunoglobulines). Curieusement, ces anticorps ne sont pas forcément particuliers : le même anticorps neutralisant, fortement protecteur à haute concentration dans le sérum, peut devenir facilitant à faible concentration !
Ainsi, le plus souvent, l'ADE survient lorsque la personne présente des taux circulants d'anticorps neutralisants faibles (vaccination insuffisante ou ancienne, personnes âgées, infection peu symptomatique) ou une faible spécificité de ces anticorps, par exemple lors d'immunité croisée entre deux infections virales ».
Vous comprendrez alors mieux l'attitude de l'OMS qui craint cette troisième dose, d'autant plus qu'on a observé pour la dengue, que les formes sévères hémorragiques surviennent lors de réinfection par un virus de sérotype différent de celui de la primo-infection, or ici, on vaccine contre le Wuhan, différent du delta. Vous comprendrez mieux aussi les questions que se posent certains à propos de la future campagne de vaccination contre la grippe.

3ème dose en Europe : certains ne suivent pas, et la France est très au dessus de la moyenne dans cette voie.
source : https://www.covid-factuel.fr
Donne un cheval à celui qui dit la vérité : il en aura besoin pour s'enfuir.